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svenska dagbladet

  • Hela Sanningen om…*

     

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    Mère  Svea de la Patrie

     

    Cette année la Suède prend la toute première place dans le classement débile des pays respectant le mieux la liberté de la presse. Traduire, dans ce pays, soit la presse s’auto censure, soit elle gouverne le pays ; Parions sur les deux. Pour y avoir vécu quelques années de ma jeunesse - jeune et con, je me croyais un homme je préférais les blondes, etc. -  j’avoue sans honte n’avoir jamais pris le moindre intérêt à lire les journaux suédois. Premier constat donc, la presse suédoise n’est lue que par les vieux cons. Mais comme devenu vieux con je ne la lis toujours pas, deuxième constat : elle est illisible.

     

    La liberté de la presse est une mauvaise blague. D’abord le journaliste n’existe pas, c’est un robot au service d’une entreprise laquelle se dirige comme un paquebot. Dire qu’elle n’aime pas les remous, les vagues. Que la mer en elle-même soit pourrie ne change rien à sa navigation mais que le pouvoir en place, n’importe lequel, s’agite un peu trop et c’est le naufrage. Licenciements, plan de redressement, faillite, reprise, refonte, etc. Dans ces conditions, les journalistes sur le ouaibe qui publient cette info pourraient au moins essayer de sortir de l’ornière , mais non, peuvent pas. Pour bien des raisons dont pas une ne rattrape l’autre. Sont collés à un mot : liberté. Savent même pas ce que c’est, la liberté, pour eux c’est juste un mot magique qui leur déclenche un rêve érotique et qu’ils expriment en statistiques (à chaque fois que je lis des stats, j’ai l’impression d’assister une éjaculation). 

    Les mots ne tuent pas, ils font bien pire.

    Ce sont les décrets qui tuent, les procurations, les condamnations, les actes légaux, les ordres d’attaques. Le problème des investigations quasi policières auxquels se livrent les journaux américains, par exemple, montre qu’en luttant sur le terrain de la loi, celle du marché en dernière instance, de l’offre et de la demande comme ultime loi du libéralisme socialiste ou républicain, tout le bazar juridique caché derrière n’étant que les fondations de ce mécanisme implacable qui équilibre l’humanité désormais entièrement/totalement/globalement et finalement soumise au droit du plus fort, en luttant sur ce terreau là on est sûr de s’embourber. Le droit ! comme ce mot pue l’hypocrisie humaine. Comme il aurait mieux valu l’appeler le gauche, le maladroit, le branque, l’erreur, la faute… le péché.

    Nous voici donc prisonniers d’une poignée d’abrutis qui s’imagine que la vie se réduit au bonheur qu’elle assimile au plaisir légal. Le pire est que cette bande de crétin ne fait que représenter le rêve de malade des citoyens du monde.

    Il n’est plus question de faire du journalisme ou de prendre les armes, il est question de dire la vérité. Que ceux qui ont des oreilles entendent, que les autres aillent se faire sodomiser ou sucer par leurs maitres.

    La suède est le pire pays libre et libéral qui soit en matière de liberté justement. Huit ou neuf millions de blondinets lobotomisés propres sur eux, tièdes à faire dégueuler le bon dieu, s’imaginent en cœur pouvoir donner des leçons de savoir-vivre au reste du monde et le pire, c’est que le reste du monde l’écoute. L’air de rien parce que ça reste un petit pays minable, mais avec gross respect tellement l’auto discipline qui émane de ce pays bien rangé l’inspire. Tout le respect qu’on aurait eu pour le national socialisme du Reichstag s’il avait eu l’heur de l’emporter militairement, celui qu’on a eu pour Staline ou Napoléon. La loi du plus fort est toujours la meilleure, même quand il arrive à ce plus fort de se planter, car elle lui survit et un autre plus fort vient faire sa loi. Qu’est-ce que ce genre de vérité, pourtant pas si nouvelle que ça pour les Français qui connaissent quand même un peu mieux Lafontaine que les Kirghizes ? 

    Le Suédois, c’est la force du Viking alliée à la bêtise du protestant, celui qui ne sait que compter. Et quand on sait compter, on sait aussi construire des immeubles fonctionnels, des infrastructures efficaces, nettoyer et laver son linge sale en famille, faire les courses à wall Street, torcher le cul des mômes élevés au rang d’idoles et payer les factures d’électricité des artistes gentiment subversifs. Pour assurer tout ce travail de bonne ménagère, un pays a besoin d’hommes forts, la pression est en effet énorme. Pas un hasard si les mafias américaines se constituent autour des entreprises de nettoyage. Le droit est une manie de femme ou de gangster, c’est sans doute pourquoi Balzac en homme de dieu a choisi l’art plutôt qu’une étude ou le barreau. 

    Tous les peuples sont femmes, disait je sais plus qui ; c’est pas tout à fait faux. C’est la manière dont ils se laissent gouverner qui révèle la femme en eux. Un homme digne de ce nom ne reconnait que la charité comme loi. Les invertis et les femmes n’ont qu’une peur, c’est de descendre seuls en enfer, raison pour laquelle ils aimeraient bien convaincre le monde entier que leur angoisse de liberté se résume à cafarder les magouilles de leurs homologues politiciens, encore plus couards qu’eux. Les politiciens, vous savez, ces couilles ramollies qui signent les décrets et pour lesquels vos fils iront un jour se faire couper les leurs en fines tranches ou dorer à point dans les antichambres de l’enfer que sont les déserts et leurs champs de pétrole. A moins qu’ils ne se fassent journalistes ! comme on se faisait curé, pour ne pas être soldat, quoiqu’en ait écrit la pédale Stendhal.

    D’ailleurs que le rouge et le noir flotte sur la Société Générale, rien de plus logique. Banquiers, politiciens, journalistes, archevêques, scientifiques, artistes, sont tous des anarchistes de foire d’exposition. L’argent n’est pas seulement le nerf de la guerre, il est surtout le liquide amniotique qui baigne et nourrit le fœtus de la bête humaine. L’épée de Christ en tranchant le lien générationnel vient transformer l’hémorragie sanglante et périodique féminine en liberté virile. La pitié de Jésus pour ses bourreaux, c’est ce qui s’appelle en avoir. L’anarchie du christ n’a rien de comparable avec celle des puissants à la tête du monde. Sa doctrine fondée sur la pitié et la charité ne conduit pas au libéralisme mais à la liberté, celle de connaitre la joie de vivre dans la vérité et l’absence de temps. Tous les compromis séculaires sont voués aux ténèbres, et plus ils sont hypocrites plus ils font la lumière sur leurs bassesse, leurs lâcheté, pour les cacher. Lumière aveuglante de Versailles et de son roi soleil pour faire oublier la cathédrale sombre et glacial de l’Etat où se les gèlent ses sujets, futurs citoyens du monde, entités légales d’aujourd’hui regroupés en petites chapelles identitaires pour se les réchauffer un poil. Dans les ténèbres pleines de la lumière artificielle d’écrans plus ou moins plats, plus ou moins géants ;  derrière l’œil de la caméra celui de la mort, toujours recommencée. Le temps d’exposition est relatif, comme l’espérance de vie.

     

    Allez, qu’on envoie l’Apocalypse et qu’on nous les brise plus avec la soi-disant liberté des petits rapporteurs. Quand le Figaro me publiera in extenso, quitte à ne pas citer la source, on en reparlera. En attendant, tous au trou ! les journalistes, pas leurs lecteurs, eux le sont déjà.

     

    Un cliché jaunis me reste du suédois, homme ou femme lisant son Dagens Nyheter ou son Svenska Dagbladet (rouge ou noir) glissé scrupuleusement chaque jour à l’aurore par la fente postale de la porte de son logis, bouffant des corn flakes ou du müsli avec des tartines de caviar en tubes métaphysiques sur du pain noir comme ses idées, prenant sa dose quotidienne de mots bienfaisants dans un silence de mort comme un shoot d’héro avant d’aller pointer au boulot. Le sourire que lui soutire la publicité est celui de la camarde. Pour l’avoir vu de mes yeux vus, et entendu de mes oreilles, le modèle scandinave c’est soupe à la grimace sur fond de chapelet de plaintes. Nous les suédois sommes le peuple plus ennuyeux de tous. Putain de moines, mère Svea, j’avais pas remarqué!

    Try harder**, c'est la devise de ces sous-yankees. ça foutrait presque un peu les jetons d'être constipé à ce point.

     

     

    * toute la vérité sur ...

    ** pousse plus fort!