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De gauche à droite, Athena soutenant Achille et Memnon soutenu par sa mère Eos durant leur combat singulier, sur un vase grec.
Memnon était fils de l'Aurore. Il se faisait remarquer par la beauté de ses armes. Devenu célèbre par les vents de la faveur populaire et encouragé par les vains applaudissements de la multitude, il partit pour la guerre de Troie. Mais, comme il aspirait avec trop de précipitation et de témérité à se faire un grand nom, ayant osé combattre Achille, le plus courageux et le plus fort des Grecs, il fut vaincu et tué.
La fable des Sirènes grecques* convient fort bien aux pernicieux attraits de la volupté, mais, dans l'application qu'on en a faite jusqu'ici, et qui est assez juste quant au fond, on a saisi que ce qui se présentait à première vue. Cette sagesse des Anciens peut être comparée à des raisins mal foulés, et dont on a exprimé quelques sucs en y laissant ce qu'il y avait de meilleur.
Les sirènes étaient les filles d'Achéloos, le fleuve et de Terpsichore, une des neuf muses. (...)
Le téléphone est l'objet le plus sexuel du monde, 99 % des femmes se le collent contre l'oreille et 99 % des hommes savent que les femmes jouissent par l'oreille, tout comme eux-mêmes. Seul 1 % en font une utilisation plus raisonnable, calcul du temps avant la parousie ou appel à un ami avant l'apocalypse?
Les Anciens ont tenu le sphinx pour un être à l'apparence monstrueuse. Il avait le visage et la voix d’une jeune fille, les plumes d’un oiseau et les membres d’un griffon. Sa demeure ordinaire était au pays de Thèbes sur le sommet d’une haute montagne d’où il sortait pour se mettre en embuscade sur les grands chemins afin d'assaillir les voyageurs en leur proposant certaines énigmes embrouillées et obscures qu’on estimait venir de la part des muses. Si ceux auxquels il les proposait étaient incapables de pouvoir expliquer et résoudre ses demandes confuses et ambiguës, il les déchirait aussitôt.
S'il y a un reproche dont je me moque comme du diable, c'est bien celui de faire du zèle à la gloire de dieu. Et comme ce reproche me vient le plus souvent de personnes n'ayant pour religion qu'un néo paganisme aussi vain et futile que disons une collection de timbre ou la confection d'un puzzle (pour faire court et précis), j'ai tendance à le prendre tout à la fois comme un encouragement et la preuve que je fais bien en l'occurrence. Cependant il faudrait que je tâche un peu de contenir ma joie pour ce qui est de mon ironie concernant le prince des ténèbres, comme on l'appelait du temps où il n'avait pas encore parfaitement accompli son tour de cache-cache, car comme me le faisait remarquer un pote à Lapinos, ce diable est si bien instruit des vérités divines qu'il pourrait en faire rabattre à n'importe qui sur ce chapitre et en bien des occasions et, comme la prudence n'est pas mon fort, il est indéniable que je prends des risques, le plus souvent inconsidérés, témoin cette phrase interminable, pour prendre un exemple parmi tant d'autres, style je fais un peu trop de genre avec mon stylo.