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baudelaire

  • Cultes et cultivateurs

     

     

    veau savant.JPG

    Conseiller littéraire, auteur, musicien.

     

    Activités : Algorithmic composition

     

    Livres : Virginie Despentes, Dantec, Michel Houellebecq, François Bon, Nietzsche, Arthur Schopenhauer, Gilles Deleuze, William S. Burroughs, Emilio Gentile, Pierre Milza, Zeev Sternhell, Matzneff, San-Antonio, La Série Noire, Anna Gavalda, Seneca the Younger

     

     

    Voilà un type qui a plus de mille cinq cent amis sur  le site facebook, là où je l’ai trouvé. Un type qui doit plaire aux gonzesses malgré sa tronche de premier de la classe ou à cause de ça, va savoir, du moment qu’il affiche un tel succès. Pour les femmes, comme pour les démocrates, le succès fait la valeur.

    (L’ai déniché dans la liste d’amis facebook de ma femme (parait que je suis marié mais rien de moins certain au plan national). Je crois qu’elle cherche un mec qui puisse lui dire si ce que j’écris dans ce blog a une quelconque valeur. Elle suppute, me connaissant un peu. Elle peut chercher longtemps. Je dis pas ça pour me vanter mais qu’elle en trouve un, peux vous dire qu’il l’enverra se faire voir, sinon, qu’il relise encore. Une femme qu’aime pas les carpettes Olga, au propre comme au figuré et le sexe encore moins. Ça nous fait un point commun, peut-être le seul. Un point et demi parce que j’aime les carpettes au propre, même un peu sales.  M’a beaucoup fallu manquer de pitié pour fuir une femme pareille, l’abandonner à sa mère, quelle inconscience aussi ! On apprend beaucoup de ses lâchetés quand on les a déféquées, suffit d’observer en se bouchant le nez, ou en se collant un biscuit dans les narines, comme Proust.
    Les seules femmes que je fréquente sont des amies, femmes ou maitresses d’avant, vais pas renier mon passé. J’étais le roi des cons mais ce serait pas charitable de leur en vouloir, elles y sont pour rien. D'ailleurs, la renie pas, Olga, mais elle est fière et me pardonne pas d’avoir tué ma mère au lieu de la sienne, et de me passer des unes comme des autres. Ça lui passera avant que ça me reprenne.)

     

    Pour en revenir au guignol, à voir ses lectures, je vois pas comment il pourrait piger le centième de ce que je dis. S’est auto-bombardé conseiller littéraire pour escroquer les ouanabies (want to be) romancières ou poétesses. Dieu sait que ça pullule sur le ouaibe. Des fils escroquant leur mère, on sait pas vraiment qui plaindre le plus.

    Et le saviez-vous ? Il y a quelques semaines, dans le hall du salon du livre de Paris se tenait un tout autre salon... celui de l'agriculture...Les visiteurs ne venaient pas admirer le même type de stands hu hu

    Ça c’est une ancienne caissière qui tient un blog et qui a écrit un roman qui s’appelle : Les Tribulations d’une ex caissière, ce qui lui a valu de tenir un stand au salon du livre. Notre conseiller littéraire l’utilise, elle et tous les branleurs qu’il met en exergue sur son blog (Seneca the Younger, peut pas dire Sénèque comme tout le monde !)  pour montrer que n’importe qui peut écrire un livre aujourd’hui, textuel Lulu! Si elle avait été capable de voir que la culture et l’agriculture poursuivent le même but, nourrir des animaux, elle aurait été aussi à même de lui mettre un coup de boule, à l'autre macaque! (peux pas m’empêcher de faire le rapprochement entre une vache et une ancienne caissière qui rumine ses griefs) Je me réjouis quand même pour elle, si son livre est lu par seulement un dixième des caissières de France et de Navarre, elle doit avoir plus de succès que lui. Quand on vend ses recettes faut pas redouter de se faire doubler ! Le commerce ! Le commerce est, par son essence, satanique, disait Baudelaire qui connaissait bien son sujet. “Le moins infâme de tous les commerçants, c'est celui qui dit: Soyons vertueux pour gagner beaucoup plus d'argent que les sots qui sont vicieux.”  Entendez bien que pour B, le moins infâme des commerçants est déjà le plus infâme des hommes. Spéculer sur l’honnêteté, vice au carré, à la puissance, au pourcentage, double vice, comme deux miroirs face à face font tiédir le monde. La loi divine retourne le miroir, pas de spéculation, (spéculos=miroir en grec) marchands chassés du temple, peuple élu, adorateur du veau d’or, à la nuque raide, puni par Dieu qui les vomit, ces tièdes. Objection ! Mais ce type a sauvé une âme de l’esclavage ! Ben voyons Léon ! Elle a passé des chiffres aux Lettres, c’est tout, d’un maquignon à un autre. Va pouvoir adorer les mots à la place des nombres. Idolâtres de nature les femmes, religieuses à merci, et quand la religion est celle de l’argent, elles se plaignent d’avoir mal au dos, à la nuque plus précisément. Caissière ou romancière, si elle a un peu de jugeote, elle va vite se rendre compte que c’est exactement la même chose de nos jours.

     

    Juger de la valeur d’une œuvre littéraire à l’aune du succès qu’elle rencontre est le seul moyen dont disposent ceux qui savent pas lire. Et c’est logique avant que d’être juste. Si Nitche avait su lire Shakespeare, Homère ou Aristote, il aurait pas eu autant de succès près des conseilleurs littéraires.

    Quand on fait passer des âmes de Charybde en Scylla on est un psychopompe, un passeur et qui fait durer le plaisir en plus. Et puis un type qui a choisi ou mérité cette fonction peut pas être ailleurs que sur un site qui rappelle l’Hadès en bien des points. Ce facebook est l’antichambre de l’Enfer, il rassemble les suppôts sans efforts, ni d’un côté ni de l’autre. On imagine mal Balzac ou Baudelaire avoir une liste d’amis, pour rien dire de Céline ou Léon Bloy. Une liste d’ennemis, ça, je dis pas.

     

  • Le Monde rêvé des petits dieux actionnaires de la planète.


    Dans une note intitulée « La planète n'a pas besoin de nous » sur un blog appelé Biosphère* dont le propos est de nous dire de quoi la planète a besoin, j'ai répondu ceci à la suite de commentaires qui évoquaient une règle d'or universelle (sic) : « Il faut aimer son prochain comme soi-même, ne rien lui faire que vous ne voudriez qu'il ne vous fit, et lui faire constamment tout le bien que vous voudriez en recevoir. » et un autre quidam et sa vision janséniste du christianisme : « Etre un bon gestionnaire n'est pas détériorer ce que nous avons, ce n'est pas manger le capital, c'est s'en occuper avec respect, sérieux, anticipation pour notre bien et celui des générations à venir. Je dirais qu'il faut aimer la nature (ou la biosphère, c'est pareil) car elle est créée par Dieu, et il faut la garder et la protéger car elle ne nous appartient pas. »

    j'ai répondu ceci :

    Cette idée que nous serions les locataires de la terre! que Dieu nous aurait légué, c'est la patience du petit rentier, pas celle des saints.
    Quant à votre règle d'or, elle vaut peau de balle, l'homme ayant autant de goût pour le mal, pourquoi irait-il faire le bien? ça ne tient pas debout.
    Choisir entre Dieu et César comme le suggère Christ, c'est renoncer à faire autre chose qu'à être appelé et appeler soi-même. Pour le reste, bâtir un royaume de Dieu sur la terre, faire le bonheur de l'humanité, avec une règle d'or de pacotille et un brevet de gestionnaire/Pilate, c'est faire acte de politicien, donc de pédé boiteux, incestueux, assassin, et tyran: Oedipe lui-même, ou Claudius mais sûrement pas Hamlet!


    *Je rêve d'une Biosphère où l'objection de croissance permettrait à chacun de nous d'être amoureux de la Nature. A condition de bien lire, même un journal croissanciste [sic] comme LeMonde peut alimenter mon rêve.

    Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.


    Me voilà donc avec un amoureux de la nature (avec  une majuscule, le païen !), un rêveur de plus sur le dos car je suppose que mon commentaire va déchainer le ressentiment de ces graines de Judas. (comme lui, ils prennent Jésus pour un homme politique providentiel)  On voit bien que les bêtes se battent entre elles. Ainsi ces deux suppôts de Satan à se faire tous les deux passer pour des sauveurs de l'humanité en péril et qui ne font qu'ensiler le Léviathan. Les accointances avec le Monde, journal hautement diabolique et d'ailleurs voué à disparaitre comme tous ces semblables et ils sont légion, vont m'être sans doute révélées mais qu'importe, j'ai tranché.


    Le mot clef chez le janséniste c'est générations au pluriel comme il se doit.

    La généalogie, la génétique, la régénération, bref le croissez multipliez du premier chapitre de la Genèse qui est plutôt un faites fructifier et devenez multiplicateurs étymologiquement. Pas toujours bien compris cette affaire-là. « remplissez la terre; et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur toute bête qui se meut sur la terre. » Pas oublier que ceci fut dit avant la chute, (qui n'intervient qu'au troisième chapitre de la Genèse) et que ça ne concernait donc pas l'homme et la femme. Ce n'est pas à eux de se multiplier. Ils doivent faire fructifier, remplir la terre et l'assujettir, règne végétal et animal, et dominer les mers et les cieux, il n'est pas question de leur reproduction à eux, puisqu'ils sont encore immortels à ce moment de la création. Dieu crée l'homme à son image, il le crée double, mais pas disposé à devenir légion. C'est le résultat de la chute qui engendre, c'est bien le mot, la multiplication humaine et donc la mort. Et la prophétie de l'Apocalypse c'est qu'il sera tranché dans cette « population » qui se croit désasujéttisée, débridée en somme. Bêtes contre bêtes, la luttes des puissances d'en bas.


    Maurice Rollinat, un poète post baudelairien (1846-1903) en a fait un poème éponyme (Croissez Multipliez)  Rollinat dont l'aspect névralgique exerce une formidable emprise sur les spectateurs quand il se produit sur la scène des cabarets parisiens ! De nombreuses personnes s'évanouissent, parmi lesquelles notamment Leconte de Lisle et Oscar Wilde ! Les pédés de cette époque avait le sens du spectavle. Voici la fin de son poème qui figure un père s'adressant à ces quatre fils.

    (Son ami Jules Barbey d'Aurevilly trouvait que « Rollinat aurait pu être supérieur à Baudelaire par la sincérité et la profondeur de son diabolisme ». Il qualifie Baudelaire de « diable en velours » et Rollinat de « diable en acier »)


    Mangez fort ! et fait'-vous du sang, des muscl', des os !
    Buvez ! mais sans jamais perd' la raison d'un' ligne ;
    Pas trop d'peine ! Ceux qui s'us' au travail sont des sots.
    Réglez la sueur du corps ainsi q'le jus d'la vigne !

     

    Comm' faut q'la femm' soit pure avec des yeux ardents,
    Q'fièr' dans les bras d'l'époux qui n'cherch' qu'à la rend' mère
    Ell' yoffr' l'instant d'bonheur qui fait claquer ses dents
    Pour que leur vie ensemb' ne soit jamais amère.

    Voyez-vous ? l'trôn' d'un' femme ? C'est l'lit d'son cher époux.
    C'est là q'jeune ell' pratiq' l'amour sans badinage,
    Et q'vieille ell' prend, des fois, encore un r'pos ben doux
    Au long d'son vieux, après les soucis du ménage.

    Là-d'sus buvons un coup ! dans ceux chos' de l'amour
    J'vous souhait' de pas vous j'ter comme un goret qui s'vautre,
    Et que, pour chacun d'vous, l'plus cher désir toujours :
    Ça soit d'faire des enfants qui puiss' en faire d'autres ! »


    Et d'autres encore... Génétique, génération, généalogie, tout ceci symbolisé par le figuier stérile de la bible, l'arbre de la connaissance, dont les fruits ne donnent rien que la mort toujours recommencée et qui figure bien la chute. Toute la foi janséniste repose sur ce postulat de comptable et qu'il faudrait gérer cette diabolique duplication au mépris de l'avertissement de Jésus. Qu'ils rejoignent le monde des nombreux adorateurs du nombre d'homme : 666 comme il est écrit dans l'Apocalypse.




  • Tronche d'alignement


    Sur la tranche des lignes


    La mort qui te fascine, la petite comme la grande, le néant, cette croyance au destin, c'est pareil tout ça. Tant que t'auras pas eu la révélation....
    je vais te dire puisque tu me parles un peu plus honnêtement, que rien, rien, rien ! rien n'est jamais acquis à l'homme...sauf l'amour de Dieu!

    Essaie de te servir de ta petite cervelle qui ne peut pas être en pire état que la mienne, ou alors je suis moi-même encore plus con que nature, ce qui est fort possible note bien. (En vrai je me trouve de plus en plus con quand je vois le boulot qu'il me reste à faire)..... voilà car tout est là ! et je croyais pourtant te l'avoir écrit l'autre jour...  bref, je suis en guerre, et ce n'est pas du chiqué. Ce blog est un camp d'entrainement. Tu peux rire, je suis un petit soldat risible et je le sais. Mais je me bats avec toute la ferveur d'un grognard napoléonien (ceci dit pour taquiner le Lapin)  Et j'ai confiance en Dieu qui me donnera l'intelligence qu'il faudra (tu peux pas comprendre cette confiance parce que c'est de l'amour pur, une reconnaissance inimaginable pour le cadeau.. Le livre! l'écriture!!!)  Le christianisme est une religion du livre. C'est par la lettre que nous avons eu cet amour, cette révélation de l'amour. C'est peut-être pourquoi nous sommes souvent si haineux lorsqu'il s'agit de lire ce qu'écrivent les autres...


    Tiens, en passant, mate un peu ce qu'écrit Felix Gaffiot sur mon alias (le coup du protoslave était ma foi prophétique)

    (et imagine un lion plutôt qu'un blaireau)


    Étymologie de Fodio


    De l'indo-européen commun *bhedh [1] (« creuser ») qui donne l'anglais bottom, l'allemand Boden, équivalent du latin fundus, le grec ancien βαθύς, bathys (« profond »), βενθος, benthos, le protoslave bodú d'où bodnout, bod (« piquer, point ») en tchèque.


    Fŏdĭo, infinitif : fŏdĕre, parfait : fōdi, supin fossum /Prononciation ?/ transitif

    Fouir, fouiller, creuser, travailler en creusant.

    vineas novellas fodere, Varron : fouir les nouvelles vignes.

    Retirer en creusant, tirer, extraire.

    fodere metalla, Pline : exploiter des mines.

    Piquer, percer ; traverser, crever ; pousser (pour avertir).

    fodere stimulis, Plaute : piquer de l'aiguillon.

    Piquer, stimuler, déchirer, torturer, tourmenter.

    fodere oculos (lumina) : crever les yeux.



    Mais bref, je ne veux pas de femme dans ma vie sauf si elle m'est un allié, une femme virilement honnête, pas une femme à pédés! Les pauvres types qui se font mener par leur gonzesse, j'ai mon père, mon frère et la plupart de mes quatre potes,  peu d'élus oblige. Je ne peux pas te faire comprendre ! Tu ne peux pas lutter contre l'amour de Dieu, tu dois te soumettre ou crever dans le ventre de la bête. Petite mort, grande mort, destin, providence, hasard, tout ça c'est de la folie pure et simple !.. C'est la bête immonde qui nous tanne et nous tente depuis plus de deux mille ans...Et elle doit crever, c'est écrit (et j'y crois comme je crois à l'existence de Dieu.)

    Comment, où, quand, je ne sais pas encore précisément. C'est un monstre démesuré, il est devenu tellement puissssssant et éno++++++rme... une baudruche ? pas sûr sans quoi j'aiguiserais mon aiguillon. Mais piquer ou saper, l'essentiel est de se tenir prêt à agir, figue des femelles de la parlotte.
    Pour l'instant il n'a pas encore tout à fait compris que je lui avais échappé... mais l'heure viendra où il faudra frapper. Le temps est proche, très proche, et je te le répète je suis d'ors et déjà prêt....
    Alors la mort, tu penses si je m'en tamponne...le temps nous prend TOUS à la gorge et j'ai des choses à faire. Le cinéma la musique tout ça NE m'intéresse PAS, la culture, les voyages, lécher les vitrines et le cul de la bête, IDEM.

    Rien te dis-je, je vais crever ici ou dans un kibboutz ou un camp de prisonnier ou n'importe où mais je vais crever heureux parce que je sais, je connais la bête, et je n'aurais de cesse de la combattre.
    Toi tu es dedans, tu ne vois rien que ton cœur pur et ton cœur dérangé... et tu ne comprends rien... si tu comprenais,  tu me ferais pas chier avec tes jérémiades hors de propos.
    Oui je suis têtu, breton, peut-être, j'en sais rien, il aurait fallu le demander à ma mère de son vivant encore que je doute qu'elle eût répondu en vérité, mais je te l'ai dit, ma misogynie est dépassionnée. Aucune femme ne m'a jamais fait  souffrir. J'en veux ( ?) à l'éternel féminin dans la mesure où depuis la renaissance il a transformé les hommes en femmelettes, des pédés, des chochottes, des pervers sexuels, des lâches, des ratiocineurs existentialistes de merde, des petites salopes, des fiottes, de sales petite femelles nazies dans le genre l'Adolphe, mais ils ne le sauront jamais si personne ne le leur signifie d'une manière ou d'une autre.

    A l'amour comme à la guerre ça me rappelle cette chanson de feu l'acteur Léotard ! à l'amour comme à la guerre c'était un peu couillu à l'époque, mais c'était encore des histoire de pédé.  Tu rigolerais si tu savais comment j'ai tanné le Lapin avec Freud et comment il m'a supporté. Car il m'a supporté. Et il m'a retourné ça comme une crêpe en quelques mots bien sentis, pas facile certes, mais que j'ai pu comprendre. Le contre-sens freudien que je pressentais sans le cerner vraiment...tout est là dans le blog du Lapin depuis cinq ou six ans...j'ose dire que c'est ENCORE tout là, et que j'ai peur que ça disparaisse..Peur? pas vraiment, car ça peut disparaitre, bien que je gagnerais à tout reprendre... c'est un sacré roman si tu y inclus les conversation dans les commentaires qui frôlent le roman lui-même... je dis roman mais c'est de la littérature vivante, appliquée, si tu vois ce que je veux dire... et parfois à un tel niveau, avec des types hyper cultivés, tu dirais, cent fois plus que moi.... mais je lisais jusqu'à ce que je comprenne, comme je fais toujours et je comprenais, comme toujours... j'avais à ce moment-là, et toujours d'ailleurs, l'impression de bien me servir de mes neurones, vu qu'à la fac le travail demandé était toujours trop léger. ( j'ai fait des dissertes sur Lacan à la fac de psycho complètement délirantes, les mecs me demandait si je venais de Mars... des nuls, des pharisiens, des prétentieux, des arrivistes, des crevards, tous!)


    La fac de lettre c'était différent, ça m'a dégrossi un peu, et sorti de Zola/Hugo/Valery, et j'en passe, pour entrer dans Balzac, mais pas suffisant, pas de Céline , pas de Bloy, pas de Bernanos, du Baudelaire mais rien sur sa possession, pour ça j'ai eu Muray Philippe, ses livres ont pu m'affiner un peu, mais c'était un pamphlétaire mou... avec d'ailleurs un succès probant, et donc suspect, chez les bobaux depuis sa mort en 2006 (c'est Lapin qui l'a assassiné j'en suis sur...d'ailleurs je l'ai lu et si Murray est tombé dessus, sûr qu'il en est mort, et je ne sais pas s'il était aimé de Dieu, il en a dit beaucoup de bien, mais je sais qu'il a manqué de tranchant.)

    Il est mort d'un cancer du poumon, comme  il devait s'y attendre, le cigare c'est violent !

    HA ! et si, peut-être, un espagnol catholique, un prof de la fac, un certain Saragossa, qui m'avait surpris sur Don Juan en me répondant avec justesse sur le sermon de Carême qu'est le Burlador de Séville, l'original du mythe théâtral de Don Juan, que je raillais, car j'étais un esprit fort en ce temps. Et bien, ce catholique-là, ce petit prof de de fac minable, (la fac pas lui) ce prof  m'a agité pendant longtemps. Je regrette un peu de l'avoir perdu mais qui sait.. je le retrouverai sur ma route... encore que j'en doute.


    Tiens à propos de route, j'ai vu un accident de mes yeux vu hier, la babouchka coincée dans la Lada écrabouillée, elle avait l'air sonnée et les pompiers arrivaient avec des pieds de biche pour la désincarner ( ! )  Je sais pas si elle vivait encore, mais elle avait l'air assez sereine, la babouchka. Le vieux marchait d'un pas décidé, il avait un peu de sang sur lui mais pas trop, il avait l'air de maitriser la situation... j'ai pas vu le chauffeur de l'énorme car de touriste qui les a écrabouillés, mais j'imagine, ces gars-là conduisent comme des criminels avec leur putain de monstre à quatre roues. Au poteau !

    Ha ! et je t'ai pas raconté le spectacle de danse... je me suis barré en douce après un quart d'heure, j'ai vu la petite faire ces deux prestations, du flamenco assez soft quand même, pas beaucoup de sang ibère dans ces grosses veines slaves.

    J'ai même pas envoyé de message, le goujat! bah c'est une amie elle comprendra. Surtout, il y avait que je flippais pour mon dada par moins vingt, il aime pas du tout. J'ai trouvé le moyen de me faire arrêté par un flic en partant, réussi à le faire marrer (par moins vingt, ça réchauffe à peine) et il m'a laissé partir, car je n'oublie jamais que derrière n'importe quelle fonction se cache toujours un homme.


    Encore une ligne blanche que j'avais pas... percutée !




    Tags : Baudelaire, Muray, , Zola, Hugo, Céline, Bloy, Bernanos, Lapinos, Balzac, Freud, Don Juan, Léotard, Hitler, Napoléon, Jésus Christ, Dieu, etcétéra, etcétéra.

    (j'avoue ne pas avoir compris le sens réel de ce concept de tags, si une âme charitable voulait bien m'expliquer...)




  • Any where out of the world

     

    N'importe où hors du monde

     

    Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu'il guérirait à côté de la fenêtre.

    Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme.

    "Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d'habiter Lisbonne? Il doit y faire chaud, et tu t'y ragaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l'eau; on dit qu'elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal, qu'il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir!"

    Mon âme ne répond pas.

    "Puisque tu aimes tant le repos, avec le spectacle du mouvement, veux-tu venir habiter la Hollande, cette terre béatifiante? Peut-être te divertiras-tu dans cette contrée dont tu as souvent admiré l'image dans les musées. Que penserais-tu de Rotterdam, toi qui aimes les forêts de mâts, et les navires amarrés au pied des maisons?"

    Mon âme reste muette.

    "Batavia te sourirait peut-être davantage? Nous y trouverions d'ailleurs l'esprit de l'Europe marié à la beauté tropicale."

    Pas un mot. - Mon âme serait-elle morte?

    "En es-tu donc venue à ce point d'engourdissement que tu ne te plaises que dans ton mal? S'il en est ainsi, fuyons vers les pays qui sont les analogies de la Mort.

    - Je tiens notre affaire, pauvre âme! Nous ferons nos malles pour Tornéo. Allons plus loin encore, à l'extrême bout de la Baltique; encore plus loin de la vie, si c'est possible; installons-nous au pôle. Là le soleil ne frise qu'obliquement la terre, et les lentes alternatives de la lumière et de la nuit suppriment la variété et augmentent la monotonie, cette moitié du néant. Là, nous pourrons prendre de longs bains de ténèbres, cependant que, pour nous divertir, les aurores boréales nous enverront de temps en temps leurs gerbes roses, comme des reflets d'un feu d'artifice de l'Enfer!"

    Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie: "N'importe où! n'importe où! pourvu que ce soit hors de ce monde!"

     

     

     

    Ceci en réponse à un proche qui me vantait les mérites des voyages. Il n'y a qu'un seul Voyage, c'est celui qui mène au bout de la nuit ! Savoir si rien n'y luit...

     

    J'ai pitié de ceux que le spectacle télévisuel de l'abandon des pauvres, de leur abominable bannissement, pousse au désespoir plus qu'à la compassion (je veux dire à toutes les audaces, à touts les courroux, à toutes les fureurs de la compassion). Car enfin merde, même sous les oriflammes de l'Ordre, il s'agit de s'entendre ! Veut-on sauver les Misérables, ou veut-on seulement les réduire ? dans cette seconde hypothèse rien de mieux que l'esclavage, institution d'ailleurs beaucoup plus religieuse que sociale. Mais si on tient, comme vous et moi, pour la première hypothèse, nul labeur plus pressant que refaire une chrétienté. Seulement voyez-vous, ça ne se refait pas sans un peu de scandale, sans inquiéter les nantis.

    Il y a des risques. Et le monde moderne et avec lui tous ces citoyens confortablement assis sur leur principe d'égalité-fraternité-liberté droit-de-l'hommistes ne semblent guère décidés à les courir. En sorte que ce voyage au bout de la nuit n'est pas près de finir. Mais on en verra le bout, le temps est proche. Et ce bout de la nuit, c'est la douce pitié de Dieu à laquelle je me permets sans cesse de renvoyer mes proches (réels ou virtuels) et dont le seul nom les fait (du diable si je sais pourquoi !) siffler et grincer comme un rat pris sous une poutre. La douce pitié de Dieu, c'est-à-dire la profonde, la très profonde Eternité.

     

    Il est significatif qu'en s'efforçant de tuer le temps par toutes sortes de divertissements, on ne fait qu'entrer dans son jeu, baiser la mort sur la bouche. Voilà à quoi la religion laïque ou démocrate-chrétienne, vautrée dans le cinéma, les voyages, la Kulture, fait penser : un ballet macabre de femelles prédisposées à la branlée.

    L'ennui, l'acédie, la mélancolie... autant de vocables pour dire la dépossession de soi au profit de Satan. Il est à peu près sûr que Baudelaire qui souffrait d'ennui, ait su la cause profonde de son tourment ; ça ne fait même aucun doute.

     

  • Du Mistral en mer Noire


    Là où on voit vraiment que la bête se mord la queue c’est quand on apprend que « la France pour sauver des emplois dans le chantier de Saint-Nazaire s’apprête à ventre cinq Mistrals, navires de guerre de haute volée, aux Russes. » Les Géorgiens n’en mènent pas large. Les Baltes en font dans leur froc. D’une part  on joue les arbitres entre une puissance et ses vassaux et de l’autre on fournit à la puissance en question de quoi museler à terme toute velléité de révolte chez ces vassaux. Révoltant. Et pourtant logique.

    « Un peu plus d'un an après la brève guerre en Géorgie, la France, pays négociateur du cessez-le-feu d'août 2008, régulièrement violé par Moscou, s'apprête à vendre des bateaux de guerre à la Russie. Certains, assurément, y verront un symbole politique embarrassant. À Paris, on minimise ces critiques en rappelant que le navire sera fourni aux Russes «nu, sans système d'armes». «On ne peut pas dire qu'on veut créer un continent de stabilité avec la Russie, bâtir un partenariat avec elle, tenter de rallier Moscou sur les grands dossiers du moment, comme le nucléaire iranien, et refuser de leur vendre des armes. Ce serait en contradiction avec notre discours  », défend une source proche du dossier. »

    On voit bien que l’argument est spécieux. Soit on vend des armes soit on en vend pas. « nu sans système d’armes » on dirait qu’ils  vendent des  machines  à coudre, méprisant totalement le fait qu’il vient de dire « sans système d’arme » pour ensuite parler de vente d’arme. Tout ça dans le même discours. Impressionnant. Donc je pointe ou je tire ? Si je pouvais tirer je te ferais un carreau sur place. Mais pointons, il faut placer des boules. « En contradiction avec notre discours » ? mais tout ce  discours est truffé de contradictions ! Ça dit tout et son contraire. Duplicité déjà  pointée  par Marx dirait mon pote.

    « La nécessité de fournir du travail aux chantiers navals de Saint-Nazaire aurait pesé lourd dans la décision et fini par vaincre les réticences initiales de l'Élysée. Face à cette perspective économique et financière, le code de bonne conduite européen sur les exportations d'armes, qui stipule la nécessité «de prévenir l'exportation d'équipements qui pourraient être utilisés à des fins de répression interne ou d'agression internationale ou contribuer à l'instabilité régionale» n'a pas fait le poids… »

    On sent à peine l’ironie du baveux. On va passer au salon pour le café. Si même moi je peux pointer cette folie des états (tous voyous !), l’anarchie de leurs comportements,  moi qui suis bac moins deux mille douze en économie !


    Un symbole politique embarrassant. ! et puis quoi encore ? symbole, symptôme oui !, toujours le même, celui du principe féminin qui exprime et imprime le corps politique. Balzac disait, noter comme c’est gracieusement dit, « elle ne ment  jamais, elle change simplement d’avis ». Dieu sait si Balzac a montré à quel point ce sont leurs  femmes qui font les hommes en  politiques. Les journalistes et pseudo artistes  croient reprendre sur elles  mais toujours retombent  dans leurs  filets, comme ils retournent à leur Pandore, à leur  mère. L’homme  politique est un cocu perpétuel, il discute avec ses potes les industriels supermans et aigrefins, sur les conseils avisés de sa femme tout aussi aigre et fine, tandis qu’elle manipule le monde entier en tenant la meute des loups à l’aide de ses flics de la morale que sont les médias, ou le médiat comme dit mon pote. Tous ces gens qui contribuent de près ou de loin, et ils sont légions, à entretenir ce bavardage inutile autour d’un monde logiquement en quenouille.


    Ha, l’inconstante inconséquence féminine. Cette crapule invulnérable, cette beauté du diable, cette jeune fille assassin de l’art que disait Baudelaire. Là voilà qui se dévoile pour ce qu’elle est. Cette part féminine de l’intelligence, cette curiosité insatiable, qu’on l’appelle structure hystérique fondée sur le manque ou désobéissance à Dieu, c’est toujours la même. Seul un homme peut y voir clair. Chercher à échapper à ses devoirs , se cacher derrière cette Eve éternelle, refuser d’entendre la voix de la sagesse en interprétant mollement les commandements, de l’absurde aux déconstructionnistes post modernes réacs  modernes et autre, l’homme n’est plus qu’une fiotte, une dupe à  troupeau : Léandre,  Pierrot,  Arlequin, derrière Cassandre sous son  prépuce, ou capuce  qu’importe,  c’est un capuchon, un parapluie,  un abri dans le confinement  duquel en passant se développent tout un tas saloperies, mais pour résumer : tous des aigrefins ( Sûrement  de l'ancien français "agrifer", prendre avec les griffes, escroc, "chevalier d'industrie") Fantasque, Oh combien ! Aux costumes fous, Les yeux luisant sous le masque !

    Elle, preste et relevant ses jupes, (on songe à l’industrie milliardaire du porno) la rose au chapeau! conduit son troupeau, et eux :

     

    Eux ils vont toujours !
    Fatidique cours
    Des astres,
    Oh ! dis-moi vers quels
    Mornes ou cruels
    Désastres

     

    (On a beau dire, ce pédé de Verlaine s’y entendait dans les liaisons savoureuses: mornes zou cruels désastres… ça résume en beauté  mon propos !)


    Do mi sol mi fa

    Tout ce monde va

    Rit chante

    Et danse devant

    Une frêle enfant

    Méchante


    Avec un Mistral en Mer Noire la colombine ukrainienne Julia Timochenko a intérêt de revoir ses nattes, le chic français pourrait bien lui en imposer, nu et sans armes ou habillé par  le kremlin.

    Je doute qu’à Sébastopol, comme à Odessa, on en doute  une seconde.