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Pubard!

Une comptine assez apocalyptique à voir sur Au Trou !? ici.

 

Adieu !

Aujourd’hui sera le dernier jour de mon existence

La dernière fois que je ferme les yeux

Mon dernier silence

J’ai longtemps chercher la solution à ces nuisances

Ça m’apparait maintenant comme une évidence

Fini d’être une photocopie

Fini la monotonie

La lobotomie

Aujourd’hui je mettrai ni ma chemise ni ma cravate

J’irai pas jusqu’au travail

Je donnerai pas la patte

Adieu les employés de bureau et leur vie bien rangée

Si tu pouvais rater la tienne ça les arrangerait

Ça prendrait un peu de place dans leur cerveau étriqué

Ça les conforterait dans leur médiocrité

Adieu les représentants grassouillets

Qui boivent jamais d’eau comme s’ils voulaient pas se mouiller

Les commerciaux qui sentent l’after-shave et le cassoulet

Mets de la mayonnaise sur leur malette ils se la boufferaient

Adieu, adieu les vieux comptables séniles

Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles

Adieu les jeunes cadres fraichement diplômés

Qu’empileraient les cadavres pour arriver jusqu’au sommet

Adieu tous ces grands PDG

Essaie d’ouvrir ton parachute doré quand tu te fais défenestrer

Ils font leur beurre sur les salariés désespérés

Ils jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer

Tous ces fils de quelqu’un ces fils d’une pute noble

Qui partagent les trois quarts des richesses du globe

Adieu ces petits patrons ces beaufs embourgeoisés

Qui grattent les RTT pour payer leur vacances d’été

Adieu les ouvriers ces produits périmés

C’est la loi du marché mon pote

T’es bon qu’à te faire virer

Ça t’empêchera t’engraisser ta gamine affreuse

Qui se fera sauter par un pompier qui va finir coiffeuse

Adieu la campagne et ses familles crasseuses

Proches du porc au point d’attraper la fièvre aphteuse

Toutes ces vieilles ces commères qui se bouffent entre elles

Ces vieux radins et leurs économies de bout de chandelle

Adieu cette France profonde

Profondément stupide cupide inutile putride

C’est fini vous êtes en retard d’un siècle

Plus personne a besoin de vos bandes d’incestes

Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale

Qu’essaient de prouver qu’ils valent mieux que toi

Chaque fois qu’il te parlent

Tous ces connards dans la pub dans la finance

Dans la com dans la télé dans la musique dans la mode

ces parisiens jamais contents médisant faussement cultivés

à peine intelligents

ces répliquants qui pensent avoir le monopole du bon goût

qui regardent la province d’un œil méprisant

adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisants

leur seul but dans la vie c’est la troisième mi-temps

acceuillants soi-disant

ils te baisent avec le sourire

tu peux le voir à leur façon de conduire

adieu adieu ces nouveaux facistes

qui justifient leur vie de merde par des idéaux racistes

devenu néo-nazi parce que t’avais aucune passion

au lieu de jouer les SS trouve une occupation

adieu les piranhas dans leur banlieue

qui voient pas plus loin que le bout de leur haine

au point qu’ils se bouffent entre eux

qui deviennent agressifs une fois qu’ils sont à douze

seuls ils lèverairent pas le petit doigt dans un combat de pouces

adieu les jeunes moyens les pires de tous

ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse

adieu les fils de bourge qui possèdent tout mais savent pas quoi en faire

donne leur l’Eden ils en font un enfer

adieu tous ces profs dépressifs

t’as raté ta propre vie comment tu comptes élever mes fils

adieu les grévistes et leur CGT

qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés

qui fouettent la défaite du survet’ au visage

qui transforment n’importe quelle manif en fête au village

adieu les journalistes qui font dire ce qu’ils veulent aux images

qui vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages

adieu la ménagère devant son écran

prête à gober la merde qu’on lui jette entre les dents

qui pose pas de question tant qu’elle consomme

qui s’étonne même plus de se faire cogner par son homme

adieu ces associations bien pensantes

ces dictateurs de la bonne conscience

bien contents qu’on leur fasse du tort

c’est à celui qui condamnera le plus fort

adieu lesbiennes refoulées surexcitées

qui cherchent dans leur féminité une raison d’exister

adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité

danser sur des chariots c’est ça votre fierté ?

les bisounours et leur pouvoir de l’arc-en-ciel

qui voudraient me faire croire qu’être hétéro c’est a l’ancienne

tellement tellement susceptibles

pour prouver que t’es pas homophobes

faudra bientôt que tu suces des types

adieu ma nation tous ces incapables dans les administrations

ces rois de l’inaction

avec leurs bâtiments qui donnent envie de vomir

qui font exprès d’ouvrir à des heures où personne peut venir

Mêêh tous ces moutons pathétiques

Tu changes une fonction dans leurs logiciels ils se mettent au chômage technique

A peu près le même QI que ces saletés de flics

Qui savent pas construire une phrase en dehors de leur sales répliques

Adieu les politiques en parler serait perdre mon temps

Tout le système est complètement incompétent

Adieu les sectes les religieux

Ceux qui voudraient m’imposer des règles pour que je vive mieux

Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux

Qui préfèrent se faire enculer par la française des jeux

Adieu les banquiers véreux le monde leur appartient

Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main

Je comprends que j’ai rien à faire ici quand je branche la 1

Adieu la France de Joséphine ange gardien

Adieu les hippies leur naïveté qui changera rien

Adieu les SM libertins et tous ces gens malsains

Adieu ces pseudos artistes engagés

Pleins de banalités démagogues dans la trachée

Ecouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier

Essaie d’écrire des bonnes paroles avant de la prêcher

Adieu les petits mongols ki sav ercire qu’en AbréG

Adieu les sans papiers les clochards tous ces sales déchets

Je les hais les sportifs les hooligans dans les stades

Les citadins les bouseux dans leur étable

Les marginaux les gens respectables les chômeurs

Les emplois stables les génies les gens passables

De la plus grande crapule à la médaille du mérite

De la première dame au dernier trav du pays 

 

Ces « titis parisiens » comme dit Lapinos, c’est encore ce qu’on fait de plus déluré.

Est-ce que ces petits veaux vont renverser la vache sacrée ?

 

 

Les mecs fashion sont plus pédés que la moyenne des phoques

Les vieux rêvent d’être mort sont nostalgique de la bonne vieille époque

Les jeunes sont complètement paumés donc ils prennent des drogues

Les plus jeunes sont cons sont bons qu’à faire des blogs !

Tu vas rester sur la touche si tu bouges trop lentement

C’est la course on a tous du mal à suivre le changement

Pour suivre le mouvement c’est du taf à plein temps

Je suis en retard tout le temps

Comme cette salope de lapin blanc !

 

les rappeurs cainris donnent les mêmes conseils que mes parents fais ce que tu veux dans la vie mais fait de l'argent !

Bien vu la critique! Ces branleurs essaient de trouver l'équilibre comme ils disent, bonjour la quête de balance! Enfin, sont plus réveillés que le reste du troupeau, pas leur enlever ça.

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