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Vains Cons

Vains Cons.

Pas su résister aussi bien que mon pote Lapinos à la mystique du bonheur qu’il démonte sans la moindre équivoque dans sa dernière note, ici. Sans doute parce que mon vieux y était entièrement soumis. Jamais trouvé personne pour critiquer ce truc, le bonheur. Mes lectures ne m’ont été d’aucune aide. Ni Platon, Gide, Faulkner, Steinbeck, Zola, Maupassant, Stendhal, Hugo, Flaubert, Hemingway, Mauriac, San Antonio, Astérix, Pif gadget, Mickey, Tintin, bref, rien ni personne pour me dire la vérité avant trente ans. Il y aurait bien eu Balzac, Shakespeare ou Marx mais pour une raison qui m’échappe, je n’ai découvert ces hérauts chrétiens que très tard. Toute mon éducation s’est soldée par ce conseil maternel fatal, cette solution finale : du moment que tu es heureux !

Dieu merci, aujourd’hui je me fous pas mal de savoir si je suis heureux ou non. Tiens, l’autre jour en feuilletant Psychologies Magazine je tombe sur une enquête portant sur la virilité de nos jours, vue par les hommes eux-mêmes. Après avoir lu en diagonale les révélations attendues, douceur/sensibilité/féminité (y en a même eu un pour dire que son maître en virilité était sa mère !) je tombe sur l’argument ultime qui fait consensus pour tous ces vir : se sentir bien dans sa peau ! être un homme pour toutes ces couilles molles, c’est ça ! Mon premier réflexe a été d’éclater de rire, mais en voyant la mine renfrognée des quelques gonzesses autour de moi j’ai ravalé mon rire.

Après, c’est toute l’hypocrisie ou la bêtise féminine, elles viennent se plaindre qu’on ne trouve plus de vrais hommes aujourd’hui, alors que c’est elles-mêmes, avec leur morale à la con, qui les ont fait aussi empruntés et postiches tel qu’une prothèse les remplace avantageusement !

Bien sûr Lapinos va beaucoup plus loin que moi, et je doute qu’une femme puisse entendre les vérités que sa charité lui préconise de divulguer, mais s’il se trouve encore des mecs avec un peu de sang froid, je les encourage vivement à lire et relire cet antidote fatal au poison féminin, ce parfait apocalyptique.

Hommes de partout et d’ailleurs, gravez-vous dans la cervelle ce conseil du dernier des hérauts : Soulever l’épée de Hamlet et entrez en guerre spirituelle contre la pourriture avant qu’elle ne vous transforme en faux derches, vains culs, vrais cons, etc. !    

Commentaires

  • - Mais je suis d'accord avec les types de ton sondage de "Psychologie magazine", Fodio ! Le bonheur, c'est la santé/être bien dans sa peau. Qu'y a-t-il de mystique là-dedans ? Je m'efforce de dire aux gonzesses, quand j'en ai l'occasion, qu'avec un peu de sport elles s'éviteraient de grands frais médicaux. Mais non, elles ne veulent pas, elles veulent des psychanalystes ; comme les duchesses d'Ancien Régime exigeaient des conseillers spirituels
    Il faut que la cure ait l'air spirituelle. Il y a des gonzesses par millions dont c'est la religion, toute leur vie, de se soigner l'âme en croyant qu'elle est distincte du corps. Avant de mourir et trouver ainsi le calme, le luxe et la volupté qu'elles ont cherché toute leur vie au prix d'un intense gaspillage.
    Comme il y a des hommes qui parlent à leur bite, les femmes causent à leur âme.

    - C'est suivant ce plan féminin que la société est désormais organisée, et pourquoi il est difficile pour un homme normalement constitué d'y trouver sa place : appuyée sur l'impossibilité de trouver le bonheur/la bonne santé, encouragée par la quête mystique du bonheur. La bonne santé physique du plus grand nombre, le bonheur général atteint, plutôt que la frustration : mais ce serait la faillite générale de la mystique sociale, la banqueroute d'un système qui repose largement sur la promesse d'un avenir meilleur !
    Un artiste en bonne santé, heureux, en soi constitue une menace pour la société. Du simple fait qu'elle parvient à jouir normalement, la cité antique grecque échappe au modèle libéral ou capitaliste de production, qui implique ou requiert la frustration générale.
    Les consommateurs, dans le monde capitaliste occidental, sont frustrés à un point qui dépasse le besoin physique et s'accommode parfaitement de la schizophrénie animiste. Pour cette raison ils oppriment le reste du monde, par pure bêtise libérale criminelle ; et cette bêtise ne vient pas d'en bas, mais bel et bien des élites, qui maintiennent la frustration et prennent les gosses en otage dès le plus jeune âge.

    - L'imposture de Freud et du freudisme consiste à pointer du doigt l'oppression familiale, quand les institutions judiciaires et économiques se sont déjà approprié depuis des lustres le schéma d'oppression psychologique qui règne au sein de la famille. Il noircit un plan pour blanchir l'autre, bien plus terrible, ce qui est le procédé de tous les curés.

    (Pour moi, adolescent, c'est Molière qui a eu la plus grande influence, qui m'a marqué durablement l'esprit sans que je m'en rende compte d'emblée. Mon paternel, plutôt habile en société, m'a fait lire un auteur pour lequel il n'y a sur le plan social que des salauds : pédérastes, avares, menteurs, séducteurs, valet servile, catholique confondant Satan avec Dieu, ignorant prétentieux se croyant savant, prêcheur d'éthique hypocrite, misanthropes ivres de reconnaissance, etc. Un peu plus tard, ayant appris à regarder un peu mon époque, l'actualité de Molière m'a frappé, et le caractère forcené du mensonge qui est dans toutes les bouches : "le progrès social".
    De Mauriac, j'ai quand même appris une chose : le diable a l'accent bordelais et il est derrière tous les partis démocrates-chrétiens. On sait que Nitche n'a pas le courage d'être chrétien ; Mauriac, lui, n'a pas le courage de dire qu'il n'a pas le courage de l'être.)

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