mon compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Pentecôte pour Tous...

    ... et Liberté pour Quelques-uns

    Par L. & F.

    La Pentecôte, comme le mot français ne l’indique pas trop, n’est ni une pente ni une côte, encore que ! mais vient du grec et signifie cinquante. C’est le cinquantième jour après la résurrection du Christ, moment où il remonte au ciel et où l’Esprit descend sur la terre (d’où l’étrange évocation de côte et de pente en français).

    Pour le profane, le citoyen moderne d’une quelconque rep dem ou dem rep (république démocratique ou démocratie républicaine), il est sans doute difficile d’imaginer la liberté que vient offrir l’esprit de dieu aux derniers hommes de bonne volonté. Profane et suppôt de Satan que l’esclavage historique choque encore, le sien actuel ne lui étant même pas connu et pour cause. Mais plus choquant à nos yeux le fait de dissimuler que l'esclavage est systématique, et qu'il n'y a aucune civilisation qui ne soit pure de cette pratique, et surtout pas la civilisation bourgeoise occidentale dont la domination sur le reste du monde n'a pas d'autre cause. On peut trouver que l'Occident va trop loin dans l'autocritique ; nous constatons que cette "autocritique" ne diminue en rien son esprit de conquête.

    Il ne s'agit pas pour l'historien d'incriminer les blancs plutôt que les noirs, mais de dire qu'au moment où nous parlons c'est l'Occident qui est du côté du fouet. Contrairement à la morale ou la psychanalyse, l'histoire n'a pas de fonction dans les tribunaux.
    Le racisme et l'antisémitisme n'existent pas, d'ailleurs : il n'y a que des prétextes à l'esclavage et à la conquête, prétextes variables selon l'opportunité. N'importe quel historien un peu sérieux sait qu'il n'y aucune différence entre la discrimination raciale et la discrimination religieuse puisque leurs buts sont les mêmes.

    "L'esprit critique de Voltaire s'arrête à la Compagnie des Indes." : le mot est toujours valable, pour tous nos intellectuels humanistes, et bien plus encore dans la mesure où Voltaire ne bénéficiait pas d'une position médiatique inexpugnable.

     

    Malgré leurs efforts, l'art et la culture - l'architecture démoniaque des cathédrales gothiques - et tous les autres monstrueux léviathans sous le prétexte "judéo-chrétien", rien de tout ça ne peut empêcher la fin du monde et l'Esprit de descendre sur ceux qui veulent être des apôtres.

    L’apocalypse ou la mort ?

    A bon entendeur, salut !