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cluny

  • Les cabots !


    Lorsqu'un type comme Jacques Weber ajoute qu'il ne veut pas « museler ses émotions » quand il dit aimer Diams ou Joey Star, on sait que le théâtre n'apporte rien à la bêtise, il se contente de l'héberger sur scène. Le problème des acteurs c'est qu'ils ne sont pas toujours à la hauteur des personnages question esprit. La somme de ceux qu'ils incarnent est loin d'être mathématique. Ça forme au contraire un ensemble difforme. Ça difforme comme dit le grand rabbin. Certains ne comprennent même pas que leur engeance ait pu être rejetée  par l'église. Quand ils le savent ! âmes égarées...

    Citer une beurette à la margarine et une espèce de mulâtre franchouillard à gueule de bouledogue anglais pour dire ainsi qu'il prend des risques est aussi infect pour les intéressés que pour Jacques Weber. Mais ni lui ni eux n'auront l'heur de le savoir et je gage qu'ils se toucheraient volontiers la paluche, entre esclaves aristo-agnostico-athéo-laïc parvenus de gauche, si ce n'est déjà fait...Ouais môssieur, les pourris de droite et leurs flics on les en... ! Avec sa gueule de rottweiler, le mâtin Weber file même la métaphore canine comme une maquerelle file son tapin. Je ne suis pas cabot dit-il ! avec, je lui suppose, un aboiement discret (ouarf) et le coup d'œil en coulisse pour la connivence.

    Ces gars-là me font marrer quand j'y pense. Moins quand je les vois. J'ai dû voir Weber dans un petit théâtre à coté de la plus vieille abbaye de France ET de Navarre. Cluny, mille ans d'histoire pour en arriver à regarder un singe en imitant un autre. Weber faisait Flaubert, seul en scène. (*)

    Le Joey star, l'ai vu à la télé comme tout le monde, enfin ses dents surtout. Ce qu'il susurre à travers ses ratiches en jonc, je vois bien que c'est du cynique dans le meilleur des cas. Ha la police ! -- Pourtant, monsieur Etoile, il y avait moins de flic du temps des rois. C'est prouvé. Ha, l'amour d'un peuple pour son Roi ! Les peuples sont très femmes voyez-vous ; tenez, les Russes avec Staline ! mais c'est pas comparable avec l'amour de l'esclave pour un maitre sorte d'hydre à mille tête et sa police antiémeute, l'Etat, à qui vous refilez une partie du blé que vous volez aux couillons qui achètent vos disques, ce me semble. (j'enfile prestement mon protège-coup-de-boule anti chacal)

    Oserais-je lui dire que c'est l'amour d'une femme pour LES hommes, l'amour de la chair ! L'autre était un amour fondé sur des principes de bon sens. Un amour plus viril certes et moins vociférateur au fond. Et d'abord le sens de l'obéissance qui est si difficile à faire entrer dans le cerveau des innocents et des femmes. Qui les font piailler quand les conséquences de leurs actes les trainent à la caisse ! L'innocence se paye très cher, c'est bien pour ça qu'on la protège tant, et si bien, au point de l'élever en culte. Pour que des chacals déguisés en curé déguisés en chacals déguisés en curés ad numeram puissent en exprimer le doux nectar, et le transformer en nombre à sept chiffres sur un compte en banque ?


    Autant parler à mes chats.

    Je dirais bien un autre truc sur Soulage mais quelque chose me dit...

    Allez, un peu de retenue ne peut pas faire de mal en l'occurrence. Oui, enfin, je crois.



    * ici git une parenthèse interminable induite par l'évocation de ce souvenir vieux de dix ou quinze ans. Et de la femme qui l'orne comme un diamant sur la photo ! Dès lors je comprends pourquoi les collectionneurs. C'est pour se désencombrer l'âme qu'ils la répandent avec minutie sur les objets. Ce qu'il en reste de comptable, de cette âme, les rangent et les ordonnent. Et de me croire le maître de mon âme ainsi rangée. (comme Hitler et ses collections de petits soldats bien alignés ?) Mais fique de ces fantaisies, il faut œuvrer à la gloire de Dieu et laisser à ce dernier le délicat pouvoir de trier parmi nos immondices accumulés.

    La littérature du souvenir est abominablement femelle. Mon Dieu, délivrez-moi de la tentation.

    Et puis j'ai des lectures importantes à faire dont je suppute qu'elles vont me démuseler les émotions comme dirait l'autre.