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dédale

  • Nippons-la-joie

    Privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes, c’est ce que fait Tepco, l’entreprise japonaise désormais mondialement connue depuis la catastrophe de Fukushima. Que les japonais ne pendent pas les actionnaires par les couilles, c’est ce que j’arrive pas à piger. Ce peuple mérite-t-il peut-être de disparaitre, après tout. Cinq pays européens ont quand même décidé de sortir du nucléaire, après ça : Allemagne, Italie, suède, Suisse et Belgique. En France, malgré une réaction antinucléaire importante, le totalitarisme républicain a réussi à désamorcer la bombe. Té ! c’est que c’est le plus gros gâteau nucléaire du monde. Pourtant certaines voix politiques françaises s’élèvent pour demander une sortie en dix ans, génératrice par surcroît de milliers d’emplois, aussi bien pour démonter tout ce fatras que pour en reconstruire un autre un peu moins dangereux (énergies renouvelables).

    Peux pas m’empêcher de penser à Dédale, cet ingénieur de l’antiquité, foutu à la porte de son pays mais qui ne pouvait se retenir de fournir aux autres des solutions toujours plus foireuses aux problèmes issus des machines dont il était le génial inventeur. Ainsi lui doit-on le labyrinthe et le fil d’Ariane pour ne pas s’y perdre. Comme disait le savant Bacon il y a seulement quatre siècles, en parlant des hommes que représente ce Dédale, la science, l’intelligence et l’industrie des mécaniciens, des artistes ou des artisans, mais appliqué à de criminels usages, le mal qu’ils font parfois balance tellement le bien qu’ils peuvent faire que leur utilité semble se réduire à rien.

    Quand on nous aura collés partout des éoliennes, des panneaux solaires, des barrages, des pompes géothermiques et je ne sais quels systèmes « propres », serais pas surpris qu’on découvre que l’électricité est cancérigène.