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klitchko

  • Intermède politique (suite et fin).


    Mon rôle de conseiller spécial du futur président ukrainien a tourné court hier. Suis allé à Maïdan (la place de l’Indépendance occupée) essayer de le rencontrer pour lui botter le moral et l’inciter à passer à l’action. Mais ces démocrates, la première chose qu’ils commencent à faire dès qu’ils possèdent un peu de pouvoir c’est de se fermer au démos, au peuple. Impossible donc de rencontrer Klitchko, on m’a rit au nez. Ironie du sort je tombe sur une journaliste française. Comme tous les gens de sa caste elle a tout lu, tout bu, tout vu, y compris la nuit du 10 décembre où ça a chauffé sa mère. Ha c’était bien ça ! me confie-t-elle. Deux fois vautour, femme et journaliste, un pléonasme vivant tant la profession de rapporteur convient naturellement à la lâcheté des femmes. Qu’on vienne pas me parler de ces journalistes héros de l’information qui se font tabasser, voire assassiner, à ça je réponds que rapporter comporte des risques, on l’apprend dès la maternelle. Vous pouvez lire son article ici, voilà ce qu’elle a tiré de cette nuit, cette branleuse. Typique de l’esprit de vautour de ces lèche-culs, le type ne se considère pas comme un héros mais pour autant elle en fait le titre de son article. Ça doit être la dernière tendance en journalisme, c’est celui qui le dit pas qui l’est !

     

    Sur ce j’ai chopé deux branleurs qui tenaient une caméra et un micro, des gars de la télé, m’ont écouté puis un jeune journaliste s’est pointé, sourire aux lèvres, et te les a embarqués, sans doute m’a-t-il trouvé pittoresque. Mon propos est pourtant simple et vrai. Le peuple ukrainien à 99% en a marre de son chef et veut le virer. Mais pour ça faut y aller, le prendre par le collet et le descendre dans la rue, l’amener à Maïdan et déclarer des élections anticipées. Autrement dit, il faut agir. Moi du haut de mes soixante kilos tout mouillés, mon anonymat et mon grand âge, je peux même pas l’approcher le cochon géant, tandis que Klitchko il peut lui, et le conduire fermement jusqu’à la mairie occupée par le peuple. Ces deux-là jouent dans la même catégorie des 2mètres pour 100 kg. Alors la question se pose, qui tirerait sur Klitchko ?  tout le monde me répond spontanément « personne ». Sauf naturellement quelques européens en mal de romantisme qui s’imaginent que des costauds encore plus costauds que lui, auraient vite fait de te le mettre à terre, ni une ni deux, et que tout ça est vraiment puéril, la politique c’est sérieux mon vieux Fodio !  les pauvres innocents. Si Klitchko avaient des couilles il aurait fait ce que je dis depuis longtemps, mais c’est un démocrate chrétien, hum, Judas aussi l’était. Mais trêve, la raison pour laquelle personne ne tirera sur Klitchko, quoiqu’il fasse, en fait il y en a plusieurs : d’abord c’est un champion du monde, de boxe qui plus est, pas de patinage artistique, une sorte de héros national, deuzio, il est l’adversaire déclaré du président, et troizio il a un frère ! Et le petit frère c’est pas de la gnognotte non plus, boxeur itou et pas moins bon que son ainé.

    En vérité je n’y ai jamais cru à l’homme providentiel, le peuple ukrainien en revanche, si. Mais voilà, on s’aperçoit à présent que le héros n’est qu’un bavard et que comme président, il vaudra pas mieux que les autres. L’Ukrainien n’est pas foncièrement démocrate, en tous cas pas si on en revient à l’époque des cosaques qui n’étaient pas des mercenaires quoiqu’en disent certains historiens mal renseignés. C’était des types qui se voulaient chrétiens et libres. Comme à cette époque et comme à toutes les époques d’ailleurs, pour être libre il faut sans arrêt se battre contre les jaloux, les possédés, les aliénés, ils se battaient pour se protéger. Pas vraiment chrétiens donc, ou disons pas assez. Ils aimaient un peu trop le monde, leur terre, leur femme, leur mère, la bagarre et la vodka, tout le contraire du Christ en somme. Pour autant c’était des hommes qui se respectaient dans la mesure où ils ne s’imposaient pas de lois inutiles, chacun pouvait vivre comme bon lui semble en s’en remettant au chef, le Hetman qui, quand il se montrait incompétent, se voyait renvoyé dans ses foyers, quitte à se faire couper un bras ou la tête en cas de faute grave. Mais ce monde n’étant pas le royaume de dieu sur la terre ils se sont fait manger par les armées de la tzarine Irène les cosaques, avant de se faire découper en morceaux par l’armé rouge, et Staline s’en est finalement servi pour ses basses œuvres, destin tragique. On en appellerait en vain à l’esprit cosaque désormais. Les Ukrainiens comme tous les peuples de la terre sont amenés à devenir des démocrates et grossir le troupeau mondial qui se rue à fond de ballon ovale ou rond dans la géhenne.

     

    Voilà, je clos donc cette parenthèse politique, Maïdan est en train de devenir un haut lieu romantique de culture de la révolte, un peu comme le journal Libération en France, ils seront demain au pouvoir et boucleront tous les postes à responsabilité pour instaurer le totalitarisme des lâches. Au point qu’on en regrettera la « famille » dans dix ans.

    Serais pas étonné qu’Akhmetov en fasse partie, lui le voleur, le parrain de Yanoukovitch, celui dont la fortune s’élève comme par hasard à 15 milliards de dollars, le mentor du parti des régions, le parti de la famille, le patron du seul journal qui titre aujourd’hui sur un « Maïdan caché », que soit disant certains oligarques seraient en lutte sournoise contre la famille. L’art de se ménager des portes de sortie. En même temps qu’il a l’air de dire avec courage et objectivité une vérité au peuple, il suggère clairement à son président que si le vent tourne il sera du côté des vainqueurs. Ces types-là ont toujours raison, comme les jongleurs, le genre Gallimard par exemple qui possède deux bureaux en temps de guerre, ou ces américains qui font partir trois avions porteurs de bombe atomique sur Hiroshima au cas où. Tout prévoir, avoir un pied dans chaque camp et une multitude de bras dans chaque panier, ces types sont des activistes bouddhistes, zen qu’ils restent dans n’importe quelle situation puisque tout leur rapporte. Le mensonge est légion ils en ont fait leur fond de commerce, et le commerce étant satanique… Bref, la vérité restant une et indivisible, ils brûleront dans les flammes de l’Enfer, c’est-à-dire que leur vie n’est qu’une longue agonie sans aucun répit. Même en repos ils trouvent le moyen de s’agiter, et de cauchemar en mauvais rêves ils parviennent au terme de leur vie avec un immense sentiment d’injustice : quoi ! quoi ! quoi ! coassent-ils, tout ça pour finir entre quatre planches ! c’était bien la peine !

    Oui-da, on appelle ça la justice du Ciel.

    Allez qu’on envoie les trompettes de l’Apocalypse, putain de moine ! et venez pas me parler de Noël ou je vous fous mon poing sur la gueule, que le ciel me le pardonne, les vrais chrétiens me comprendront.

  • Lettre ouverte à Vitali Klitchko, champion du monde.

    Bien fait d’attendre avant de l’ouvrir sur l’Ukraine, le pays qui fait quasi la une mondiale depuis un mois et au sein duquel je vis un exil aussi exotique que passionnant depuis bientôt une décennie, j’aurais manqué vous dire la vérité, que j’ai fini par découvrir grâce à dieu. Je vous la livre toute fraiche, débarrassée de la pourriture journalistique occidentale et russe. On a affaire à deux voleurs d’envergure, Yanoukovitch et Akhmetov. Le butin :  15 milliards de dollars ! 7 chacun c’est la règle des parrains russes, la moitié du magot à celui qui a permis de mettre la main dessus. Couple de voleurs à laquelle on peut adjoindre la paire Poutine et son parrain dont j’ai oublié le nom parce qu’on n’est pas tenu de se rappeler le nom d’un type pareil, le meilleur pote d’Akhmetov (entre mafieux on se tient les coudes), c’est le plus célèbre parrain  russe, lui, il vole une Russie rendue presque consentante à force de viols répétitifs depuis Pierre le Grand jusqu’au kagébiste arriviste du Kremlin. Les peuples sont femmes avait remarqué Marx. On sait depuis Napoléon, Hitler et Staline à quel point c’est vrai. Seulement les Ukrainiens, ma petite dame, c’est des cosaques, pas des moujiks, pas le même esprit scrogneugneu !  Donc voilà ce qui doit se passer et qui se passera si Klitchko m’entend au lieu de se laisser sucer par les boches (ses conseillers politiques). Ces 15 milliards appartiennent à l’Ukraine, il faut les reprendre, arrêter et mettre en examen toute la famille Yanoukovitch et Akhmetov, geler leurs avoirs, y compris dans les banques russes, et les renvoyer en Russie ou au Kazakhstan et cul-nus. Pour ça il faut peut-être provoquer une guerre civile afin que l’armée choisisse son camp. Mais jamais un soldat ukrainien ne tirera sur un autre Ukrainien, et on veillera contre l’infiltration, pas d’officier pro-russes ou on les collera en taule pour 20 piges, ferme et pénible, pire qu’à Kharkov peut-être si c’est possible. Quant à Timoshenko elle sera invitée à rendre son appartement londonien et ses avoirs en millions de dollars ou à s’exiler à Saint Hélène si les anglais n’ont pas peur de se faire voler leur île. Voilà le programme qui incombe au hetman Klitchko ou Tagnibiok  (mais ce dernier doit avant tout vaincre les réticences hypocrites et européennes (pléonasme) pour son passé et présent national socialiste, c’est pas gagné !)

    C’est assez simple dans son ensemble, comme toujours la politique quand on s’en tient aux faits, mais c’est le seul plan qui donnerait une chance aux Ukrainiens de montrer au monde qu’ils ont des couilles. Tout le reste sera de la diplomatie (hypocrisie) dont le peuple fera les frais en attendant l’occasion de pouvoir se venger d’un chef trop mou après en avoir viré un trop dur. L’Ukraine se doit à elle-même d’avoir un président à l’esprit cosaque, un véritable Hetman ou crever la gueule ouverte en livrant ses filles à la prostitution yanki, comme la RpP, la Russie du pédéraste Poutine.