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Du Mistral en mer Noire


Là où on voit vraiment que la bête se mord la queue c’est quand on apprend que « la France pour sauver des emplois dans le chantier de Saint-Nazaire s’apprête à ventre cinq Mistrals, navires de guerre de haute volée, aux Russes. » Les Géorgiens n’en mènent pas large. Les Baltes en font dans leur froc. D’une part  on joue les arbitres entre une puissance et ses vassaux et de l’autre on fournit à la puissance en question de quoi museler à terme toute velléité de révolte chez ces vassaux. Révoltant. Et pourtant logique.

« Un peu plus d'un an après la brève guerre en Géorgie, la France, pays négociateur du cessez-le-feu d'août 2008, régulièrement violé par Moscou, s'apprête à vendre des bateaux de guerre à la Russie. Certains, assurément, y verront un symbole politique embarrassant. À Paris, on minimise ces critiques en rappelant que le navire sera fourni aux Russes «nu, sans système d'armes». «On ne peut pas dire qu'on veut créer un continent de stabilité avec la Russie, bâtir un partenariat avec elle, tenter de rallier Moscou sur les grands dossiers du moment, comme le nucléaire iranien, et refuser de leur vendre des armes. Ce serait en contradiction avec notre discours  », défend une source proche du dossier. »

On voit bien que l’argument est spécieux. Soit on vend des armes soit on en vend pas. « nu sans système d’armes » on dirait qu’ils  vendent des  machines  à coudre, méprisant totalement le fait qu’il vient de dire « sans système d’arme » pour ensuite parler de vente d’arme. Tout ça dans le même discours. Impressionnant. Donc je pointe ou je tire ? Si je pouvais tirer je te ferais un carreau sur place. Mais pointons, il faut placer des boules. « En contradiction avec notre discours » ? mais tout ce  discours est truffé de contradictions ! Ça dit tout et son contraire. Duplicité déjà  pointée  par Marx dirait mon pote.

« La nécessité de fournir du travail aux chantiers navals de Saint-Nazaire aurait pesé lourd dans la décision et fini par vaincre les réticences initiales de l'Élysée. Face à cette perspective économique et financière, le code de bonne conduite européen sur les exportations d'armes, qui stipule la nécessité «de prévenir l'exportation d'équipements qui pourraient être utilisés à des fins de répression interne ou d'agression internationale ou contribuer à l'instabilité régionale» n'a pas fait le poids… »

On sent à peine l’ironie du baveux. On va passer au salon pour le café. Si même moi je peux pointer cette folie des états (tous voyous !), l’anarchie de leurs comportements,  moi qui suis bac moins deux mille douze en économie !


Un symbole politique embarrassant. ! et puis quoi encore ? symbole, symptôme oui !, toujours le même, celui du principe féminin qui exprime et imprime le corps politique. Balzac disait, noter comme c’est gracieusement dit, « elle ne ment  jamais, elle change simplement d’avis ». Dieu sait si Balzac a montré à quel point ce sont leurs  femmes qui font les hommes en  politiques. Les journalistes et pseudo artistes  croient reprendre sur elles  mais toujours retombent  dans leurs  filets, comme ils retournent à leur Pandore, à leur  mère. L’homme  politique est un cocu perpétuel, il discute avec ses potes les industriels supermans et aigrefins, sur les conseils avisés de sa femme tout aussi aigre et fine, tandis qu’elle manipule le monde entier en tenant la meute des loups à l’aide de ses flics de la morale que sont les médias, ou le médiat comme dit mon pote. Tous ces gens qui contribuent de près ou de loin, et ils sont légions, à entretenir ce bavardage inutile autour d’un monde logiquement en quenouille.


Ha, l’inconstante inconséquence féminine. Cette crapule invulnérable, cette beauté du diable, cette jeune fille assassin de l’art que disait Baudelaire. Là voilà qui se dévoile pour ce qu’elle est. Cette part féminine de l’intelligence, cette curiosité insatiable, qu’on l’appelle structure hystérique fondée sur le manque ou désobéissance à Dieu, c’est toujours la même. Seul un homme peut y voir clair. Chercher à échapper à ses devoirs , se cacher derrière cette Eve éternelle, refuser d’entendre la voix de la sagesse en interprétant mollement les commandements, de l’absurde aux déconstructionnistes post modernes réacs  modernes et autre, l’homme n’est plus qu’une fiotte, une dupe à  troupeau : Léandre,  Pierrot,  Arlequin, derrière Cassandre sous son  prépuce, ou capuce  qu’importe,  c’est un capuchon, un parapluie,  un abri dans le confinement  duquel en passant se développent tout un tas saloperies, mais pour résumer : tous des aigrefins ( Sûrement  de l'ancien français "agrifer", prendre avec les griffes, escroc, "chevalier d'industrie") Fantasque, Oh combien ! Aux costumes fous, Les yeux luisant sous le masque !

Elle, preste et relevant ses jupes, (on songe à l’industrie milliardaire du porno) la rose au chapeau! conduit son troupeau, et eux :

 

Eux ils vont toujours !
Fatidique cours
Des astres,
Oh ! dis-moi vers quels
Mornes ou cruels
Désastres

 

(On a beau dire, ce pédé de Verlaine s’y entendait dans les liaisons savoureuses: mornes zou cruels désastres… ça résume en beauté  mon propos !)


Do mi sol mi fa

Tout ce monde va

Rit chante

Et danse devant

Une frêle enfant

Méchante


Avec un Mistral en Mer Noire la colombine ukrainienne Julia Timochenko a intérêt de revoir ses nattes, le chic français pourrait bien lui en imposer, nu et sans armes ou habillé par  le kremlin.

Je doute qu’à Sébastopol, comme à Odessa, on en doute  une seconde.

 


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