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Psychotruche


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Voici donc les synonymes d'avatar proposés par cette bande de ptits pignoufs :

changement, évolution, transformation, conversion, transmutation, malheur, inconvénient,, incident, impondérable, désagrément, accident.

Mésaventure est classé impropre, voyez-vous ça !

Et pourtant, vivre à crédit, à credo, de cinéma, comme un poisson dans l'eau, c'est une sacré mésaventure. Pendant ce temps le bateau s'enfonce, la vieillesse nous précipite. Mais il est toujours temps de choisir : rêver ou aimer.

Le cinéma, comme le rêve, est du côté de la mort, tout comme les éditeurs et leurs problèmes de reproduction, de copyright, de droit de succession en somme, des histoires de cadavres tout ça, de générations spontanées, de généalogie, c'est un arbre dont la tête est dans la terre. Par conséquent il faut faire taire le cinéma comme on fait taire ses rêves, et affronter la vérité. La corruption c'est d'accepter la connaissance sans en payer le prix, comme un pot de vin, sans en reconnaitre le débiteur, c'est être créditeur à bon compte et se payer de mots de musiques et d'images. Le cinéma c'est l'orchestre du Titanic dixit mon pote.


C'est franchement un avatar, un désagrément, dont on se passerait bien. Je me suis laissé jadis embarqué dans cette galère comme un naturel, j'en suis ressorti au bout de 10 minutes avec des nausées. C'était un film sur la guerre en Afghanistan. On passait du milieu cynique politique de New-York-Paris-Moscou aux Hélicos semeur de mort dans les montagnes afghanes. Un peu de bla bla diplomatique bien sardonique, bien vrai, bien trop vrai, pour commencer, et des boyaux répandus pour le cas où on ne serait pas sensible à la merde psychologique de l'hypocrite yank de base, pour finir. Il faut dire qu'il aime les ratiocinations sanglantes le sado maso protestant, et comme le catholique ou l'orthodoxe sont plus jansénistes que lui, ils s'adorent. Ils se croient les plus forts en cautionnant le cynisme de César, et les plus sages en se contentant de vivre leur vie d'esclaves à l'abri des faux d'airain dans leur démocratie chrétienne confortable tant que les vents des guerres soufflent dans leur cinéma portable et leur téloche.

Aussi est-il écrit,  je détruirai la sagesse des sages et rendrai nulle l'intelligence des intelligents.


Cette notion hypocrite, pas très couillue, qu'il serait possible de concilier, de négocier, en gros la théorie du tiers inclus, vrai et pas vrai en même temps, il faut être vraiment un je ne sais quoi pour y croire. C'est pire que de croire à la poupée qui jouit.

Rêver ET aimer à la fois ? Quelle couillonade ! me disait la Baronne qui aime bien me provoquer. On aime rêver, on rêve d'aimer, c'est tout un. Pas tort la Baronne, c'est l'un ou l'autre puisque c'est la même chose. Or la vérité se révèle au réveil de tous les rêves. Une femme, au mieux, disons un Zénon, pensera que cette vérité est une illusion. N'empêche que c'est une illusion qui la tue lui répondrait Aristote. Le rêve est une aptitude tout à fait naturelle, déterminée par le milieu. La petite bourgeoise au service du Léviathan capitaliste qui fait des cauchemars la nuit, c'est la preuve que le capitalisme est un rêve érotique qui se termine mal. Cauchemar, c'est un mot que les Russes ont repris du français, et qu'ils répètent toutes les deux phrases depuis le dernier hoquet de jouissance du monstre, sa dernière crise d'orgasmite aigue ! La cystite n'est pas loin.


L'amour n'est pas un rêve, c'est pas du cinéma, c'est même tout le contraire. C'est l'amour ou la mort !

Sûrement pas l'amour à mort qui est d'un romantisme puéril affligeant, du genre mes tripes sur grand écran, en fait, rien que le ressentiment de ne pas contrôler la situation, côté hommages rendus. Je ne saurais trop conseiller à mes petites-nièces d'éviter le cinéma, ça ne facilite pas l'entrée dans la ménopause. Et puis c'est un remède contre l'amour. On peut d'ailleurs voir dans la ménopause une seconde chance donnée à la femme d'abjurer sa foi pour la nature, en sa nature.


Le cinéma et les rêves éveillés, c'est tout un, des violons pour accompagner la mort, rien de plus. On appelait dans l'antiquité les accompagnateurs des morts, des psychopompes. L'âme hypertrophiée des femmes par ce supplément qu'elles ne cessent de se donner -6- à posologie variable mais constante -6-  gonflée comme une baudruche, la tête dans le sable, l'aiguillon de la vérité la fait exploser en petites bulles de chagrin. A vouloir être lubrique et frigide en même temps, on n'y gagne que de la mélancolie. Il faut dire que si la vertu d'une femme (entendez sa force) n'a point vaincu sa beauté (sa faiblesse), la descente du Styx jusqu'au enfers sera longue et pas joyeuse. Un purgatoire, voilà ce que sont les rêves. Un lieu d'ergotage, un salon de coiffure pour cheveux en quatre, un hammam douillet et bruyant où marinent dans des effluves parfumés les miasmes d'une pensée puante et stérile, le refuge des lâches et des femmes.


Dieu vous envoie la force et le courage d'affronter la vérité de l'amour et vous la fuyez comme la peste dès que vous la rencontrez.  Miroir, mon beau miroir ! Like enough you know your estimate ! like enough ! comme si c'était assez ! Quelle fente à fiente ! Les femmes sont assez fortes pour se foutre de notre gueule et avoir pitié d'elles-mêmes en même temps. Cette force, je la leur abandonne, je crois que c'est mieux pour le monde de les laisser faire leur gros caprice capitaliste en s'imaginant que c'est un orgasme, une petite mort.


Une mort quand même, le moment où jamais de trancher. Les cavaliers sont tous bien équipés, le pied à l'étrier. Quand vous les verrez arriver, belle enfant écartelée, vous comprendrez ce qu'est l'éternité : la douce pitié de Dieu dans les paroles du Christ.

Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. Corinthien 1-25.


Plutôt qu'une mort à crédit, achetez donc des obligations sur l'Apocalypse !


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