J'aime assez asticoter la blogeoise; un peu comme quand gamin j'aimais taquiner le gougeon sur les bords du Dniepr. En vérité, je me rends compte que je suis à la recherche de la réincarnation de Simone Weil, dingue ! (Si possible en version ukrainienne, pour le physique un peu, mais surtout pour la niaque.) Oh ça, je me fais pas d'illusion, des gonzesses comme ça, on en compte même pas une par siècle, depuis Jésus. Dur constat, mais faut croire que ça rend la pêche plus passionnante. A ce stade, ça n'est plus de la patience, c'est de l'abnégation. Pour te conforter, je peux te dire que le vrai pécheur, c'est celui qui préfère le temps de l'attente. Il doit savoir qu'il est là pour autre chose, pas que du menu fretin. Peut-être bien que c'est pour admirer le ciel en gardant les yeux baissés. Joindre l'aimable au salutaire en somme.
Commentaires
Dans le couple Thibon-Simone Weil, c'est Thibon qui joue le rôle de la femme. Ce crétin agricole s'effarouche du manque de respect humain de Simone Weil, et qu'elle ne sacrifie pas aux obligations de son sexe.
Typiquement le travail de publication de "La Pesanteur et la Grâce" est une oeuvre cultuelle. Peu importe que ce recueil de pensées souffre de contradictions importantes, Thibon le publie "en l'état".
Le seul reproche que je fais à Simone Weil, c'est de n'avoir pas pigé à quel point la pensée de Marx est une pensée antisociale, comme toutes les pensées matérialistes solides. Elle confond Marx avec Trotski.
C'est la politique qui a un besoin impérieux du vide, comme la religion a un besoin impérieux du Purgatoire, et non pas la science. La peur du vide est ce qui permet au tyran de diriger son peuple vers l'abîme.
L'astuce de la politique est de créer du vide qui ait l'aspect du plein. Comme chantait Robert Marley, tu crois que tu es au paradis mais tu vis en enfer. Marley plus chrétien que Thibon ou Duquesne.