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Retour de Cythère


Si vous insistez, je veux bien vous parler de mes petites affaires, bien que ça soit guère le genre passionnant. Tant que vous me demandez pas de vous parler d'amour ! c'est à cause de mon pote. Veux plus entendre parler de ces pédés qui harcèlent les dieux licencieux, ces écrivailleurs qui tâtent du cul d'Apollon, allez pas le tanner avec ces branleurs affables qui tiennent des blogs bouleversants au contenu réservé aux adultes, plein de mots et de sentiments libidineux. C'est qu'il y croyait à l'amour, il s'était fait tout petit devant sa belle. Faut dire qu'elle était belle, presque autant que Pandore. Hélas il est tombé sur une salope, une moins que rien chu de la lune, sans passé ni avenir, une femme moderne quoi, le genre qui part avec la machine à laver et l'armoire de toilette. Elle lui a laissé tout ce qu'elle a pas pu embarquer dans le taxi. Ce con l'a attendu des jours et des mois, des années même, et si ça se trouve, il l'attend encore. Tu parles, ça vit de rencontre ce genre de garce. Elle aura vite trouvé un autre couillon à pomper.


Or il advint que ce branque d'Eros et ses amours sans choix, communes, homo ou hétéro, plutôt le corps que l'âme, fit en sorte que l'agrément qu'en retira mon pote le porta au dérèglement. Voilà ce qu'il me disait mot pour mot naguère et que j'avais pris la peine de noter :

Je la baise un coup le matin parfois pendant deux heures, puis un coup vers l'apéro, ensuite pendant la sieste, et le soir devant la télé je lui bouffe la chatte en pensant aux abricots confis de ma grand-mère. Avant de m'endormir, je prie le bon dieu des couillons de faire en sorte que ça recommence pareil le lendemain. Ça fait des années que ça dure. Le dimanche à l'heure où elle va à la messe avec sa mère je me branle sur mon ordi sur les photos qu'une blogueuse m'a envoyé. Je peux dire que c'est un progrès, tu crois ?


Il m'avait montré les photos, j'avais trouvé ça trop symétrique. Un abricot, frais, tu peux te le tourner dans la main, c'est rarement symétrique, mais si tu le prends en photo tu peux créer l'illusion en te fixant sur un angle. Un cul c'est pareil. Bref, complètement scotché mon pote ! Depuis que le septième ciel lui est tombé sur la tête, il supporte plus que je parle d'amour (Sa blogueuse s'est avérée être un trave. La photo quel piège à con !). Ça tombe bien, j'ai rien à en dire de plus, les tarentules, les crotales et les vipères en seront pour leur frais sous leurs marguerites. Mais pour l'amour de dieu, Bratt, secoue la poussière de tes grôles ailleurs que sur mon tapis, ça laisse des traces !




Commentaires

  • Si Cupidon rate le cœur, Il touche mortellement le corps...

  • Cupidon a la mauvaise habitude de tremper ses flèches dans le curare, cher Stéphane, c'est de notoriété publique depuis Brassens.

  • Le curare
    N'est nulle part vendu,
    Il n'est pas bu par personne.
    C'est le poison purement de souvenirs.
    Par lui se sont empoisonnés
    Seulement deux personnes :
    Cura et Rare...

  • "Si Cupidon rate le cœur, Il touche mortellement le corps..."

    Pour info, c'est une citation de Charles de LEUSSE. :)
    => http://blog.dicocitations.com/le-sniper-du-coeurne-rate-que-les-fleurs/

  • Charles Ingall de Pantruche? Le Charly, ou bien la Charlie, ha, quel suspense!
    Et si j'ai affaire à monsieur de Leusse dont je viens de faire la connaissance sommairement via Google, il va falloir que je potasse. Sinon si vous êtes un anonyme que je ne connais pas, ma foi, pour un chrétien le cœur fait partie du corps tout comme l'esprit, et c'est ce corps glorifié dont Jésus a parlé. je vous renvoie à ma note sur Cupidon par Bacon, par ailleurs, ça peut vous éclairer mieux que je ne saurais...

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