Pas facile de désapprendre toutes les conneries qu'on enseigne dans les écoles de la république. On est là à la critiquer tout le temps, cette pôvre république, mais on finit toujours, le diable m'entende, par lui pardonner parce qu'on n'a rien à lui opposer. Et pour cause, l'esprit critique, qu'elle enseigne, soi-disant, tu parles ! les Profs enseignent surtout, par la méthode Coué si nécessaire, à ne pas se l'appliquer à soi-même, cet esprit critique. Retournez-le comme vous le voulez, la grande leçon de complaisance de Voltaire a viré au cynisme en France. (tous prêt à mourir pour la liberté d'expression, mais de mort indolore, de mort métaphorique, de mort rhétorique, de mort cinématographique, de mort en technicolor, en rêves quoi!)
L'esprit critique, c'est bien, mais pas dans mon jardin. C'est bien naturel. Résultat on laisse le pouvoir à des chacals qui vous donnent tout le loisir de critiquer ce que bon vous voulez, sauf ce droit à la critique justement (des fois que ça les concerne en passant). Transformer l'esprit critique en principe de base, c'est confondre (volontairement !) l'outil avec l'objet à étudier. Autant dire que ça fait pas avancer le chimilibili, ça le ferait même reculer...La vraie critique, les imbéciles vous le diront tous, c'est pas pour eux, ils sont au-delà, dans leurs rêves, car bien en deçà, en réalité. Passer la loi naturelle de la propriété, ça non ! ce qui est à moi est à moi, j'adhère à ce qui est à moi et tous ceux qui n'adhèrent pas ont le droit de vivre tant qu'ils me laissent adhérer, la critique d'accord mais pas négative je vous en prie un peu de décence, passez-moi la colle et le dissolvant, merci.
Tous les blaireaux vous le diront dès que vous creusez un peu vous tombez sur des souches. En général, ce sont des parangons de vertu démocratique et républicaine, des bigots athées libertins qui s'imaginent révolutionnaires parce qu'ils baisent des putes qu'ils prennent pour des maitresses d'école et vice versa.
Des souches de nique-ta-mère.
Commentaires
J'avais une collègue de boulot naguère, une Toulousaine : elle n'aurait pas rechigné à ce que je la baise, même en vitesse dans un coin ; mais quand je la contredisais, peu importe le sujet et avant même que j'ai fini ma phrase, elle faisait la même gueule que si je la violais.