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A l'ombre des sémaphores!

 

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Passé deux jours avec les deux dievouchki (demoiselles) les plus laides du pays. Evidemment les gnards du village se sont demandés comment j’allais m’en sortir sexuellement car pour eux, rappelle-toi, un trou avec du poil autour et que ça pue, n'est-il pas? Mais j’ai de la ressource, de quoi satisfaire n’importe quelle gonzesse, moche ou pas. Mon truc c’est les animaux. Pas une gonzesse qui peut résister à un petit d’animal (celles-là sont, par surcroît, des pouliches qui n’ont pas encore mis bas). Quatre chiots, quatre chatons, une demi-douzaine de canetons tout jaunes comme dans ta baignoire de môme, deux ou trois couleur fauve tigrée, un couple de dindons et trois oisons (petit de l’oie), crois-moi, ça les occupe bien. Du coup on peut leur dire des trucs offensifs sur la famille, les générations, la corruption, juste en comparant. (ça me fait penser que les femmes qui n'aiment pas la nature sont les plus narcissiques car dans les villes il n'y a guère que de la nature humaine; les filles de la campagne ne peuvent se mirer que dans la mare aux canards et comme elle est noire comme l'encre...de plus elles peuvent se comparer aux poules, aux chèvres, etc. les grues des villes sont des métaphores faibles.)


Trêve de blague à part, les thèmes abordés pendant ces deux jours : le sexe, la famille et dieu. Evidement, elles avaient rien à dire d’intéressant sur ces deux derniers sujets ; mais pour le sexe, avec force petits sourires complices, elles ont essayé de me faire dire que ça me devait me manquer puisque j’en parlais. Ha ben tiens ! Davaï ! Parlons-en !  Je sais bien des types qui se demandent ce qui les excite chez telle ou telle gonzesse sans jamais pouvoir mettre le doigt dessus (métaphore très forte et digitale) Laissez-moi vous éclairer bande de branleurs et que ça ramasse aussi vos furies ! Ce qui vous fait bander, c’est justement ce qui vous échappe. Dès le moment que vous avez le pourquoi du comment, c’est moisi comme disait une pute de mes anciens amis psychologues. Et si c’est pas mort, c’est que vous avez pas encore trouvé le fameux pourquoi-du-comment (j’en connais qui n’ont jamais trouvé et qui ne trouveront jamais, en général l’amour leur sert d’excuse et de voile pour pas dire d'oeillère ou de masque). Ce qui est excitant chez une femme pour un obsédé de sa bite, c’est le doute (cartésien s'il vous plait, on est cultivé de la caboche aussi). Et le doute suprêmement bandant? Pas savoir si elle simule ou pas! Car si elle simule c’est qu’elle contrôle, le top étant la parfaite simulation de la perte de contrôle. Bref des allées et venues de réflexions entre le miroir légèrement déformé qu’est le corps de l’autre, des réflexions à n’en plus finir, des doutes sexistentiels, voilà ce qui alimente la vie intérieure  et sextérieure de mes petits-neveux et leurs parents. Pas de quoi s’en relever la nuit ? Pourtant entre ça et le fric, qu’est-ce donc qui les motive tous ? La peur de la mort, de manquer, alors qu’ils le savent bien qu’ils n’emporteront rien dans l’urne cendreuse où ils se prévoient sans vie. Ben justement, qu’ils pensent naturellement, c’est bien pour ça ! Si on fait pas un max de pognon et qu'on baise pas un max de gonzesse, comme ils se voient déjà charbon de bois, c’est pas dans les flammes de l’incinérateur qu’on va le faire et encore moins dans l'urne ou éparpilloné au vent mauvais. Avares que ça les rend, cette frénésie! Entre le feu qui leur chauffe le cul, l’argent qui leur brûle les doigts et l’incinérateur en game over, c’est comme une préparation physique au royaume igné qui les attend, ces méga faibles ! M’est avis qu’on doit pas s’ennuyer à l’accueil chez Lucifer corporated. VRS!


En revenir à mes brebis, on a bouffé et bu comme des princes tant donné qu’elles sont arrivées avec des provisions pour une semaine (je mange peu) mais pour elles l’équivalent de deux jours ( le reste me fait la semaine quand même) ; elles sont grasses comme des oies faut dire . Je les ai emmenées au bain sur leur demande, un petit coin de paradis, pas moins. J’ai profité de la beauté sauvage du lieu pour leur montrer ce que le cinéma ou la photo était capable de détruire, affaire de cadrage. De même si on cadrait ce petit bout de verdure, on aurait droit à une ruée ce qui fait que ça ressemblerait à plus rien en trois jours. Et puis après faudrait retourner en ville et là, la bourgeoise aurait tôt fait de se plaindre de l’absence de caniveaux les jours de pluie ou ce genre de conneries. La beauté farouche de ce pays se mérite. Dieu merci il y a peu de gens pour ça, même les autochtones eux-mêmes…les femmes encore moins !


Mes grenouilles ont préféré dormir dans la même chambre. Pour se surveiller mutuellement comme dit le poète ? du coup j’ai été à la hauteur, mais c’était pas bien difficile vu l’état de leur corps vils.

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