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Fanfan la ptite bite


Fanfan veut ses trois arpents sa pénélope et sa marmaille au lieu du généralat que lui offre le roi en remerciement d'avoir éviter la guerre (en bataillant pas mal quand même). Voici ce qu'en dit la voix off juste avant le générique de fin:

Après la fin de cette histoire s’ouvrît une période de paix absolue sur toute l’Europe et qui dura dix-huit mois ou dix-huit jours, on ne sait plus très bien ; car chacun sait que la paix ne dure jamais assez longtemps… sauf pour Adeline et Fanfan qui vécurent heureux car ils eurent beaucoup d’enfant.


Après je coupe le son vu que la musique de fin est insupportable. Ainsi se termine la belle histoire de Fanfan la Tulipe, version Follywood* pour famille d’abrutis, françaises ou autres avec la succulente Pénélope Italo-espagnole que pour une fois elle montre pas ses nichons. J’ai passé la journée à regarder le film par petits bouts à chaque fois que je devais attendre, c’était ma journée ménage et lessive, journée de la femme donc, après avoir faucher la mauvaise herbe pendant deux heures avant le lever du soleil (une bonne journée de la femme commence toujours par un travail d’homme, sinon on s’en sort pas). Un pote qui me l’a mis sur mon ordi le Fanfan vu que j’ai plus de lecteur ( en fait je voulais le film canadien Le Déclin de l’empire américain pour le revoir en fait ; je l’ai revu et c’est vraiment le gros navet que j’avais deviné, mais maintenant j’en ai la preuve)  et il en a profité ce pédé, mon pote, pour me coller une dizaine d’autres films en pensant me faire plaisir, (ou peut-être juste pour échapper à sa femme qui le sollicite pas mal pour des niaiseries) des films français comme si j’avais la nostalgie de ma langue natale. J’en profite pour lui faire payer sa bavure en le cassant sur tout et le reste qui marche à la traine du cinéma,  le rêve américain loin d’être sur le déclin tout au rebours. Mon pote est un candidat au Canada, plus par goût de la découverte que pour l’intérêt ai-je le bonheur de penser. Comme il est architecte c’est pas fastoche de lui dire ce que je pense, mais j’ai un compte à régler, du coup, et à chaque fois qu’il me demande si j’ai regardé un de ses films, j’en rajoute une couche. J’aimerais bien l’aider si dieu me vient en aide. Je suis étonné qu’il me parle franchement, me cache rien. Ça me change des archis que j’ai connu en France. Et en plus il est musicien, une vraie catastrophe. Cela dit j’aime mieux la gueule de mon pote Slass que celle de l’acteur. (V.Perez) .

Mais revenons à Fanfan et à sa tulipe, ça vous rappelle rien ? Avec les fleurs avec les femmes avec l’alcool avec le feu / on peut se divertir un peu/ jouer son rôle en quelques drames. Ça rime, c’est simple et vrai et ça n’est que le début du foutu poème de Richepin. Qui fini exactement à l’inverse du film. Comme quoi le cinéma est un rêve d’illusion tandis que la poésie est l’illusion d’un rêve… une seconde ;en fait c’est le contraire. Faut que je retourne le miroir de temps en temps sinon je vois pas où je le dirige. De toute façon c’est la fameuse parole sainte de Joël qu’a révélé Shakespeare. Des visions des rêves, c’est tout ce qui reste aux derniers damnés de la terre.

Alors frangin, mon vieux, mon pote, mon lapin, c’est l’Apocalypse ou la mort, encore et toujours ! C’est pas sherpa ? et alors ? il y a Porteur, Bardamor et Lapinos pour faire les cavaliers, à chacun sa couleur, va devoir durcir le ton tonton, c’est tata qui va pas aimer.



* le Bollywood indien est nettement plus différent d’Hollywood que ne le sont les films de genre français même si c’est la même daube au final, la daube habituelle, les Indiens ont de mieux que les Frogs le courage d’avouer leur allégeance, leur lâcheté.

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