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Saint Fodio

 

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Etant regardé comme imposteur, quoique véridique; comme inconnu, quoique bien connu; comme mourant, et pourtant je vis; comme châtié, quoique pas encore pendu; comme attristé, et je suis toujours joyeux; comme pauvre, et j’en enrichis plusieurs; comme n'ayant rien, et je possède toutes choses.

Ma bouche s'est ouverte pour vous, mon cœur s'est élargi.

Vous n'êtes point à l'étroit au-dedans de moi; mais vos entrailles se sont rétrécies.

Rendez-moi la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi!

Ne vous mettez pas avec les salauds sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?


Donnez-moi une place dans vos cœurs! Je n’ai fait tort à personne, n’ai ruiné personne, n’ai tiré du profit de personne.

Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte; car j'ai déjà dit que vous êtes dans mon cœur à la vie et à la mort.


Fortement inspiré des Ecritures, j’ai trouvé que ça m’allait bien en tous points. Non pas que je cherche un vêtement pour habiller ma sainteté mais je trouve que ça me va comme si un tailleur avait pris mes mesures.

Je relirais ça dans quelques temps, s’il en reste, histoire de mesurer le chemin parcouru, en attendant je taille la route.

Commentaires

  • Je connais tailler un vêtement, mais tailler la route je ne connais pas, pouvez-vous m'expliquer?
    Liliane Boyrie Pour le contenu du texte je dois y rêfléchir moi aussi, pas évident.

  • Réfléchissez pas trop Liliane, dans réfléchir il y a fléchir, comme il y a conscience dans inconscient. Déployez, plutôt. (tailler la route = poursuivre son chemin tout simplement)

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