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L’Au cul n’hésitationisme est un humanisme*

 

 

Dans le style des bourgeoises faux cul qui font suivre la semaine sainte d’une semaine libertine, après la bible, vendredi 13  : la sexualité pour les nouilles du dimanche.

Voici donc, mon homélie portera sur la fornification.

 

Pour un couillon moyen, le sexe, c’est un acte exceptionnel (les femmes n’aiment pas les couillons moyens).

Pour un gros con, c’est un acte religieux (voire Bérurier et son culte du cul), répétitif sans invention réelle, un vague style Audiard, Bardamu argotique en plein, racoleur, dont le sexe est le moteur fiduciaire ou hyper chiant, genre Sade, style de fonctionnaire des Lettres et toujours la même répétitive obsession (Malgré son esprit aristo, l’âme de Sade est républicaine.)

 

Pour un homme honnête occupé à secouer de ses pensées la poussière des idées qui s’y sont déposées, le sexe c’est ce qu’il en fait : c’est donc un artifice (Pour les animaux, les femmes, les enfants et les pédés, c’est un acte naturel, et comme ils ne savent pas quoi en faire, ils le sacralisent ; les animaux se contentent de le politiser, les enfants subissant l’influence de leur mère l’idéalisent et les pédés le réalisent car ce sacre est un fantasme, celui de Gaïa, la mère Nature. Moins évident pour les animaux pour qui la Nature ne fait l’objet d’aucune discussion mais d’un dévouement sans faille, politique.)

 

Un artifice, oui. Pas difficile donc pour la psy moderne d’en faire un outil de manipulation. Les couillons moyens et leur couillonnes quand ils en trouvent une, souffrent énormément d’être privés de la félicité sexuelle qu’exaltent les valeurs de la religion existentialiste dont les courants psychologiques modernes sont issus, religion dont le grand prêtre Freud perd parfois des âmes au bénéfice du grand prêtre Erikson alors que tous les deux sont aussi animistes l’un que l’autre. Erickson est peut être moins dans l’erreur dans la mesure ou faisant table rase du passé, il mise sur un comportement animal au présent et en ce sens plus dangereux car plus près du couillon moyen. Colle mieux à son temps avec la programmation Neuro linguistique et toutes ces théories du langage qui en excluant l’hypothèse de dieu se privent de la possibilité de faire la charité autrement que par des mots.

Que ces mots guérissent, soit mais de quelle maladie ? qu’y a-t-il de surprenant à souffrir d’être privé d’amour quand on vous fait croire que le sexe est un acte d’amour. Pour qu’un couillon moyen ne souffre plus de son incompréhension profonde de la sexualité, de son aliénation au cul, il ne suffit pas de lui dire qu’il a une trop petite bite, c’est malin, très fin, spectaculaire même, mais enfin je peux vous la montrer, elle est tout à fait normale, et même un peu plus grosse que la moyenne, j’ai vérifié ! ben alors pourquoi ne vous en servez-vous pas ? hein ? ha mais c’est que ma femme, voyez vous, c’est compliqué, elle veut pas… :! Disons qu’à partir de maintenant elle va vouloir ! ha bon ? et pourquoi ? parce vous avez une trop petite bite pour que ça la dérange ! Recâblage qu’ils appellent ça. Cherchez pas trop, ça n’a ni queue ni tête. Recalage serait plus franc. Car le voilà recaler notre couillon moyen, et de sauter en marche dans le train pour le Dachau de la culture paranoïaque, les states unis. Oui car Erickson est américain (avec un profil germanique saisissant on dirait Goebels ! oui bon chacun sait que la morphopsychologie n’a plus court mais quid de la généalogie ? un scandinave plutôt, un nazi neutre, pourquoi pas un suédois ! les suédois adorent la kultur !)

 

 

 

« la première chose à faire en psychothérapie est de ne pas essayer de contraindre l'être humain à modifier sa manière de penser ; il est préférable de créer des situations dans lesquelles l'individu modifiera lui-même volontairement sa façon de penser »

 

Jeffrey Zeig, Experiencing Erickson: An introduction to the man and his work, Brunner Mazel, New York, 1985 , p. 149

 

C’est exactement ce que fait tout régime totalitaire national et socialiste optimisé, pas contraindre, séduire. Complètement hypnotisés, ma parole. La mélancolie ne vient pas de nulle part, elle a une cause et une seule, la reproduction de l’espèce, comme les vaches, à quoi le sexe est lié (la tristesse de ne pas trouver dans la fête des sens autre chose que la mort). Que les femmes y soient plus soumises ça se comprend, physiologie oblige, d’ailleurs Jésus ne blâme pas la femme adultère. Mais l’homme n’a-t-il pas autre chose à foutre qu’à se prendre pour un taureau? Quand il aura fini de se plaindre de pas assez baiser, le couillon moyen partira pour la guerre qu’il a pas vu venir, ce con. L’histoire fourmille de ce genre littérature, rien que pour 14-18 le nombre de caporaux et de sous off qui ont tenu des carnets pour raconter l’horreur de la guerre, sans jamais se rendre compte que cette horreur était le fait du principe féminin, qui voulait du sang pour lubrifier sa logique de machine à dupliquer.

 

Artifice toujours, acte politique ou social. C’est ce que font les déviants, les pervers, ou les pères de famille, du moment que ça permet de violer une femme (le mariage plus politique caché derrière la loi). Mais les flics sont désormais aussi du côté des homos comme ils disent, des gays et lesbiennes (faut qu’elles trouvent un autre nom parce que ça écorche un peu les lèvres délicates du couillon de base, gay passe encore mais lesbienne reste mal connoté, trop soviétisée en quelques sortes !)  Les flics sont assez pédés eux-mêmes pour accepter de se faire enculer par des mecs qu’ils croient plus burné qu’eux mais pour les gonzesses, qu’elles leur gâchent pas le plaisir de tirer un coup avec leur broute minouche, faut bien que le guerrier se repose un peu.


Où j’en étais ? Ha oui lu hier soir deux pages d’un roman à la con j’avais lu un été je m’emmerdais avec une gonzesse une éternité de ça. Mais comme j’en gardais un bon souvenir vu qu’il m’avait permis d’être seul en médiocre compagnie (ô le gougeat ! pardon Liliane), je le chope avant de m’endormir. Le type est à la ramasse dans ses contradictions. A un moment, je cite : « j’ai fait trois siestes dans ma voiture et chaque fois je me suis réveillé ravi de vivre sur cette terre malgré la nature désespérément faussée de notre existence. » Ce qui est faussé pour lui c’est la nature, sa vision de la nature et donc de son existence. Faussée parce qu’infinie. Impossible de borner le désespoir qu’engendre la nature et sa relation intime avec le temps. Le problème des américains, même s’ils ont du sang indien dans les veines comme Jim Harrisson, c’est qu’ils n’ont pas assez d’imagination pour concevoir l’immaculée conception. Les fantômes qu’ils préfèrent sont les leurs, ceux qu’ils se sont fabriqués de bric et de broc en vrac depuis la naissance de leur nation. Pour faire court, c’est leur façon d’utiliser la sexualité, d’en faire un acte revendicatif, politique, le bonheur familial (en se faisant croire à eux-mêmes et donc aux autres que c’est un acte naturel, pas du tout biblique, d’où l’exclusion de Marie mère de dieu, pour ces branques), qui les incitent à plus de pédérastie, de lesbianisme, de perversion et d’inversions diverses, la famille n’étant pas la moindre de ces déviances. Ainsi le sexe peut-il aussi servir la littérature, sachant que les meilleurs auteurs ont su s’en passer sans éviter l’écueil de l’éternel féminin.

Tout le roman d’Harrison est imprégné des lamentations de ce pauvre couillon qui se fait balloter par ses femmes et qui l’avoue en toute sincérité, comme s’il essayait de se persuader qu’il devait en être fier, ce con !  De fait c’est une longue justification que ce roman, ce qui explique qu’il allait bien avec ma position de baiseur cet été là.

 

 

Tiens l’autre jour que je marchais dans le village au bras d’une amie en cours de mission pour me disculper (c’est elle qui y a pensé, pas moi) de rumeurs sexuelles infâmes qu’une prétentieuse dépitée a débité, of course, fait courir sur mon compte, alors que nous longions le cimetière et que je lui disais que le sexe, entre nous, on s’en passerait bien, elle a aussitôt répondu en rigolant que quand on avait plus envie de sexe c’était là qu’on finissait, en désignant le cimetière. Au moins elle est honnête Irina. Mais la génération d’en dessous, trop pressée de ressembler à l’occidentale qu’elle croit plus heureuse parce que plus riche, se met à se prendre au jeu de mettre sur l’homme l’obsession du sexe. L’hypocrisie vendue avec le libéralisme. Leurs mères n’ont pas su les convaincre ? Mais in fine ça fait quoi ? au lieu de s’éclater dans le sexe elle s’éclate dans le virtuel, l’internet, l’argent, la culture, et donc aussi dans le roman, comme notre Harrison avec un seul S comme Sirène. C’est la même chose, musique, sexe et virtualité ! Le sexe est virtuel, s’il est naturel. L’espèce humaine n’a jamais existé si elle est naturelle, pas plus que les espèces qui ont disparue et qui vont disparaitre, or tout porte à croire qu’elle ne l’est pas (naturelle) donc, elle existe sous une autre forme. Et cette forme est nécessairement prophétique.

C’est ce que je m’en vais vous prouver.

 

 

 

(Comme je ne crois pas au hasard il y a entre Erickson et Harrison la même mixture génétique scandinave et indienne. Quand Tor rencontre le grand Manitou, transe par-ci transe par-là. Si Erickson croit que l’inconscient est un allié, il aurait dû se poser la question de savoir de qui cet allié se revendique, dieu ou diable, bien ou mal. Pour Shakespeare il ne fait pas de doute que c’est le mal, cet inconscient, puisqu’il nous rend lâches, fainéants et menteurs. Mais Erickson n’a pas lu Shakespeare apparemment et Harrison non plus. Ça leur fait encore un point commun.)

 

Pour conclure mes bien chers frères, un chrétien ne peut regarder le sexe que comme une perte de temps, et c’est se reposer que de perdre son temps. Or Dieu lui-même s’est reposé. Mais il est Dieu. Je ne suis pas si sûr que l’homme a droit à ce privilège. Une question qui mérite qu’on la creuse ? à condition d’avoir vraiment rien d’autre à foutre.

Bon, ferais bien avec un peu de repos ce dimanche.

Sur ce, mes bien chers frères, je vous libère à vos au cul passions dominicales.

 

 

*j’aurais pu dire un barbarisme, c'est évident, mais à ce jour au cul mesdames, aucune hésitation, profitez de nos soldes sur les foulards en provenance d’Iran, le sang est encore tout frais, c’est un acte humaniste !

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