Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Je me suis un peu soumis à la tentation en regardant le film de Mel Gibson, La Passion du Christ.
Je bloque sur ce passage où on voit Jésus qui construit une table chez sa mère. Comme dans tous les films américains pas de différence entre l’amour montré de deux époux ou amants et celui entre une mère et son fils. Aucune différence dans le traitement. C’est là (mais pas que) qu’on peut voir le lien entre pédérastie et inceste dont le mélange comme sable et béton fait le ciment de la religion républicaine yankie. Ce qui tient la raison américaine et fait bander le reste du monde. Ha ! le côté sado maso va se trouver à l’aise dans cette exploitation saugrenue de la Passion de Jésus.
Autre signe qui met à jour le côté idolâtre du suppôt, c’est la fixation sur la parole, et donc voilà qu’on nous la joue en araméen supposé, langue improbable dans laquelle « idiot » se dit idiota, ha !
Pour le pédé yanki moyen, et Mel Gibson en est un, même quand il fait semblant d’en viser un autre (le grand public !) pour lui donc, sous l’empire chronique de la peste freudienne et du malin, il ne jure donc que par la parole. Dans ses délires de séparation existentielles, paroles et paroles, il met son esprit en concurrence avec ses sentiments ou son âme avec son corps, bref il se mire, il spécule sur lui-même, il ne manque jamais de s’admirer et de se décerner des Oscars, à défaut de lauriers (mais le cœur y est). La charogne où se mire la camarde.
En gros ça donne un truc ridicule complètement satanique et qui fait passer le Jésus de Montréal pour un film intéressant alors que c’est aussi burlesque que la mort en personne. C’est le charme ultime de la bête, ces images qui s’animent… ! et qui parlent !!!
Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Apocalypse 13:15
Allez qu’on envoie l’apocalypse et qu’on en finisse avec tous ces embobineurs de cinéastes !