Dewpoint annoncé : 23°Fahrenheit , ce qui nous met le point de rosée à moins quatre degrés Celsuis de chez nous. Juste eu le temps de couvrir les courges que j’ai eu la flemme de rentrer avec le battage de maïs que j’ai eu la flemme de brûler. Comme quoi faut pas se précipiter. En attendant, suis au chaud, merci Seigneur. Vu les dernières augmentions de tarif du gaz russe, je garantis pas que je vais passer l’hiver comme un bourgeois. Pour l’instant je rentre de la paille mais du bois serait plus judicieux. Le grand-père cosaque avait prévu le coup, l’a fait mettre une cheminé, au petit poil le truc. Comme c’est de la brique et que c’est construit au milieu de la maison ça court dans tous les murs de tous les côtés, très astucieux. Mais vu le prix du bois, faut le voler dans la forêt et là on risque gros et j’ai abandonné ma tronçonneuse à un portugais, en plus, le con ! ( autant lui que moi d’ailleurs). Serait pas assez sec pour brûler de toute façons. Bref, moi qui prévoyais un hiver doux, on peut dire que je me suis mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Me faisait pas trop d’illuses non plus, c’était plutôt un vœux pieux. En revanche un petit miracle m’a mis en présence d’un cavalier ayant le même canasson que moi et parlant une langue que je maitrise. Du coup, se pourrait que je puisse atténuer les souffrances de mon dada pour l’hiver, ça serait pas du luxe. Un problème cardiaque, une membrane sensible au froid, le gars connait des chirurgiens. Hélas je peux pas le rentrer au chaud la bête. Alors je rentre de la paille.
C’est l’hiver qui frappe à notre porte, mes amis ce soir oublions-le.
Moui jodila na bered Katioucha na wikhod ti mana nad rekoï
Bon, sais pas écrire en russe mais c’est a peu près ça. Si vraiment la musique vous tient à cœur chercher le Kazatchoc ou Katioucha en russe. Deux textes complètement différents sur le même air russe.
Et maintenant, Gorko !