mon compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Misocratie à part,

le sage n’avait pas tort. L’art est une chose qu’on ne devrait pas laisser entre les mains de n’importe qui. L’histoire chrétienne, la notre, reliée à la sagesse grecque, depuis Homère et Aristote jusqu’à Shakespeare et Bacon, l’a bien montré. N’étant ni peintre ni auteur, j’en suis pas moins curieux et je ne vois pas qu’un photographe ou cinéaste ait ouvert des portes sur une quelconque vérité. Il me semble au contraire que dans leur incompréhension parfois totale de l’histoire, ils ne fassent que clore des ouvertures pourtant si péniblement entrebâillées. Il serait difficile, mais pas impossible, de te montrer, ma chère limace, en quoi la photo, et donc le cinéma, sont des techniques qui, tout au rebours de certains arts, ne font qu’embellir le monde en excluant l’imphotografiable vérité. Tout ce qui ne tient pas sur la photo et qui est justement ce avec quoi se coltine le peintre ou le sculpteur. Ce qu’on a appelé le saint esprit et que tu seras tentée d’appeler, toi, le sain esprit. Mais l’insanité n’est pas là où on regarde. Me souviens de cette photo d’un môme qu’on aurait dit souriant et heureux alors qu’au dehors du cadre on apprenait qu’il venait de se prendre une balle dans le dos.

Baudelaire est sans doute celui qui a parlé le mieux de la photographie, instrument du diable et prophétisée dans l’Apocalypse et même bien plus tôt dans l’Ancien Testament. L’art contemporain, les happening, expo, performances et autres gesticulations, des danses de saint gui, tout ça exprime une sorte de paganisme hystérique incohérent et bénin où tout est très cool, très chouette, très joli, et après, après ? rien ! C’est aussi bête que la photo d’un mort ; et ça se veut de l’avenir. Ceci même est loin d’être un hasard. On trouve, autant chez Homère que chez Shakespeare, de l’aversion pour cette religion, et qui cultive le culte de l’avenir dort chaque nuit dans son tombeau, comme dit Hamlet.

Si donc l’art contemporain doit te faire vivre, rien ne t’empêche pour autant de chercher la bonne porte à cogner, comme on dit en Amérique, qu’au moins l’art ne te fasse pas que manger et que tu ne deviennes pas, comme ces très chers irresponsables coupables comptant pour rien, une physiocrate à ton tour.

Commentaires

  • Le jour où tu reconnaîtras tes quelques milliers d'années de civilisations pré-IE et celto-germaniques et que tu cesseras d'invoquer un martyre, je pense que tu n'auras plus besoin de suppositoire pour parvenir à extirper la merde de ton cerveau.

    Allez, n'oublie pas d'expier les péchés que Satan a mis dans ton petit corps de pédéraste refoulé.

    Bonne journée.

  • Les péchés que Satan a mis dans mon corps... avant d'aller chercher chez les pré-Colombiens ou les Celtes, feriez mieux d'étudier un peu plus le christianisme, qui est à la base de votre vision freudienne débile anthropologique. Refoulé est un terme qui rappelle plus la métaphysique des tubes digestifs que la sagesse des anciens.

  • Je ne faisais que vous paraphrasez, très cher; je ne crois pas plus en Freud qu'en Jésus Christ.
    Je lui préfère la cosmogonie des "primitifs", bien plus proche de la réalité apparemment; je me vois juste comme une petite poussière d'un univers dont je fais partie, plus proche de la Terre que de Mars d'ailleurs.
    La vie, c'est ici et maintenant; l'après, je n'y suis pas encore. Quant à une morale, j'évite de faire du mal, sauf lorsque cela s'avère nécessaire, et je ne me lave pas après avoir eu un acte sexuel, somme toute relativement normal pour l'animal social que je suis.
    Pour les rêves, ils ne sont que les messages que m'adresse peut-être "ma" Norne; vous savez, le Destin, les rêves prémonitoires, ce genre de choses...oui, je suis Asatru et vous pouvez me voir comme une nazie, je vous rappellerai que ce cher Hitler (un point Godwin pour moi) était chrétien. Et vive le culte des ancêtres, ce qui ne sera pas pour déplaire à votre pénis, qui une fois de plus n'a rien de Freudien mais plutôt Freyrien.

  • Eh, je ne faisais que vous taquiner, hein; j'aime bien vos billets acidulés.

  • Relier les rêves au destin, vous êtes sur le bon chemin, reste à relier le destin à la mort et peut-être arrêterez-vous de rêver. Hitler aussi rêvait beaucoup à l'harmonie universelle, l'avenir, la svastika, la vie la mort la vie la mort, la roue du temps, etc., ça vous fait une passion en commun avec ce monstre très ordinaire qui trouvait nécessaire de faire "un peu" de mal à l'humanité au nom du progrès social et national, voire global, total, final, au choix. Mais pour l'étude des fins de l'humanité je préfère m'en remettre à la vision de St Jean parce qu'elle est cohérente.Pas comme vous qui croyez violement à votre existence de grain de poussière, "la réalité apparemment"!

Les commentaires sont fermés.