Auteurs modernes qui encensent le rêve, les femmes, l’avenir, l’enfance, la soi-disant petite étincelle de joie qui brille dans le cœur de chacun, hallucinés qui verraient encore de l’espoir en enfer pour la bonne raison qu’ils sont, et qu’ils le savent très bien, dedans jusqu’aux sourcils, auteurs psychopompes accompagnant des milliers d’âmes en peine et n’ayant pas souvent le bon goût, comme un certain Céline, d’être apocalyptique, musiciens, cinéastes, poètes à ronronner dans le vacarme des eaux du Styx que tout va bien, l’harmonie universelle est pour bientôt, laissez-vous bercer par le tempo, évadez-vous le temps d’un film d’une chanson ou d’un roman, suivez-nous jusqu’au bout en confiance.
Au trou, oui !
Les emmerdements et les séductions du temps ont rendu artistes et savants bien infructueux tandis que pour le public, lui, c’est la joie sans consistance qui l’expose à la stérilité. Quant à ceux qui ne comprennent pas, peut-être les plus nombreux, c’est sur le bord du chemin qu’ils périssent. La bonne terre est devenue rare, on comprend qu’elle se fasse discrète.
Et y a pas plus discret qu’un trou pour faire pousser un grain qui en donne cent, un autre soixante, un autre trente. Alors, au trou ?
Commentaires
La terre n'est pas très fertile en ce moment beaucoup de traavail avant l'hiver; Rassurez-vous l'espoir demeure
La terre souffre en ce moment avant l'hiver beaucoup de travail
mais j'attaque.
Liliane Boyrie