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Bafouille aux commentiens

 

J’ai un beau-père, Victor Gregorievitch, grâce à dieu plus de belle-mère, au cimetière cause alcoolisme depuis urette, plus de mère, grâce au fils et enfin un semblant de paternel qui grâce au saint esprit me file un peu de blé quand Pénélope me les brise un peu trop menues côté matériel que ces deux-là seraient faits pour s’entendre, mon vieux et P. si si si… bref mon beau-père, c’est pas le mauvais bougre comme on dit mais voilà quand on parle sérieusement tandis que les femmes sont au café en cuisine et qu’il veut me convertir à sa religion (il croit à un tas d’onneries païennes), et qu’il s’y prend de la manière la plus hypocrite ou la plus stupide en me laissant entendre qu’on a chacun son cerveau et donc chacun sa vérité et qu’il n’est pas lui religieux comme moi oh je me dois de lui dire avec un peu trop d’enthousiasme que je ne crois pas moi comme lui, moi JE SAIS que Jésus est venu pour abolir toutes les religions, il m’écoute à peine et quand nos femmes reviennent Vitia (surnom en russe à la con) voudrait nous faire taire au prétexte que les femmes Seigneur dieu ! (ainsi croit-il bon de s’exprimer) faut pas les ennuyer avec des propos d’hommes ! halala, dieu me branasse peux pas résister davaï je demande à Pénélope qu’elle lui correctement dans sa langue à son pape die comme il est raconté dans la bible quand Jésus doit s’y reprendre à deux fois avec la femme qui se croit utile et qui n’écoute pas l’homme, le fils de l’homme, je lui dis Victor, un homme ne se tait pas quand sa femme entre, il fait en sorte qu’elle l’écoute, halala, si Victor pouvait me faire un scandale mais justement le scandale Vitia avec sa fille surtout  il redoute et moi forcément je suis bien obligé de me servir de cette faiblesse pour l’aider pas l’humilier. Faire en sorte qu’il ne se sente pas humilié déjà j’avoue c’est le plus difficile, sa fille à qui je dois parfois de me mettre coupablement en colère parce qu’elle a hérité cet orgueil de pédéraste donc forcément mal placé, sa fille qui pour montrer à papa qu’elle s’est trouvée un moujik qui le dépasse lui le glorieux reproducteur doit lui raconter cette scène de la vie de Jésus parce qu’elle s’est rangée du côté de son mari, par coït obligation mais pas seulement et si il y rentre un peu de divin dans cet union parce qu’elle m’écoute quand même un peu quand je la bassine avec Molière Shakespeare ou Homère parce c’est une femme pas féministe et que l’homme qui la fait jouir se doit d’avoir priorité sur elle, non cause de la bible ou pas entièrement on est dans le flou romantique exactement mais aussi parce que la nature qu’elle connait bien le lui a dit qu’on est bien peu de chose, qu’à l’aurore elle est née baptisée de rosée s’est épanouie heureuse et amoureuse aux rayons du soleil s’est réveillée vieille et la lune cette nuit etc. vais pas vous refaire la chanson tralalilalère.

Je rassure suis pas en train de pasticher Proust ou Captain Angry à la recherche du temps ou de la précision à 0,1 près perdus pour toujours et à jamais avec des phrases de deux milles lieux sous les mers, non non, je rassure, c’est seulement qu’après deux bouteilles de Sapéravi avec le beau-père, une de ses belle femme, la mienne, et quatre ou cinq chiens chats et que tous semblent vouloir me remercier de ce que je leur aurais soi-disant construit le paradis avec mes petites mains de charpentier amateur, alors que juste aidé à mettre deux trois trucs en harmonie, péché mignon que je m’autorise par charité ! là je mens sciemment bien entendu, oh je ne tends de piège à personne, suis pas assez intelligent pour ça, mais les gens croient patati que je suis patata mais c’est eux qui me tendent des pièges dans lesquels il semble que je me complaise à tomber lors qu’en vérité je reste puceau du  mal à mon grand désespoir.  On est puceau de l’horreur comme de la volupté disait l’autre, on l’est aussi du mensonge, enfin on peut toujours y croire…

Bon après n’est-ce pas, vous raconter ma vie sexuelle non merci, Pénélope n’est pas plus patiente que n’importe quelle femme, c’est la religion de la facilité ; la vraie patience n’est accessible qu’aux hommes, j’en démords pas comme je disais.

J’ai donc un beau-père, à peine plus barbon que moi et bavard comme cent pies, brave type à part ça mais se grise de mots et comment lui faire entendre la moindre vérité, que sa fille même… je lâche pourtant pas l’affaire et m’enthousiasme, et l’esprit aidant il me semble que je suis limpide et Rlaaa les femmes se pointent et mon Victor de me prier de rompre là because ces dames ! ou l’ halal ! parole de prophète pute et cent mille vierges !

L’essentiel dans cette histoire c’est que je me suis emporté, non pas contre le beau-père mais après les chiens qui s’étaient fait la malle et que du coup je déboulai chez une de mes voisines, une pauvre femme abandonnée par l’amour qui gentiment persécute sa fille et sa petite fille, le trio diabolique ; moi qui en suis à vouloir sauver l’enfant des tenailles de ces deux mégères avec les armes du diable évidement ; flagornerie, compliments et que si la fille souffre c’est que la mère est trop bonne, parfaite pour ainsi dire et comment était donc votre mère Ludmilla Ivanovna (la grand-mère) normale ? c’est-à-dire ? parfaite ? noooon ! Ha ? mauvaise ? nooooooon ! alors ? oui bon, parfaite ! et vous ? ben moi aussi du coup, ha ? vous n’êtes pas meilleure ? heu, là elle commence à se demander si je me fous pas d’elle la Ludmila / Luda pour les intimes mais on en est encore pas là, or donc je rétablis avec les armes de l’esprit parce que c’est en vérité l’esprit qui parle par ma bouche, perso je sais même pas ce que je raconte mais ça vient tout seul et j’en suis presque à m’écouter pour savoir où t’c’est qu’j’en suis là comme dirait mon ex-soeur…vous n’avez donc aucune patience avec cette enfant que vous la tarabustez telle quelle ? quoi qu’il en était soit sera,babouchka pense qu’elle doit être la chef de famille mais la gamine a été élue/désignée par sa mère et que naturellement elle se l’est pas fait dire deux fois ! rhaaa que faire ?  l’ABC de la torture, le b.a.b.a. des femmes avec leur gnards misèreux et nous qu’on s’étonne après qu’elles aient pas la patience ces beautés, ce sexe soi-disant faible et qui sent fort le bouc. Je perds mon temps vous pensez, y a-t-il un seul pédéraste dans le genre élevé sous la mère capable de paner c’que je cause de la loose dla life bande de bolosses batardes !

Non vous y êtes pas, ma patience s’épuise et puis quoi je vous dois hein ? je vous écris et vous lisez… là s’arrêtent nos relations comme dirait Poutine à Hollande ou Hollande à Poutine mais en vérité je vous le dis le Mistral ne souffle pas en Sibérie pourtant pas compliqué à piger si. Ha ! l’imbécile gymnastique. Je cherche pas à être sincère, je voudrais, je veux être vrai et la science ne me vient pas aussi facilement, l’art ha ça, on me complimente pire que si j’étais Ikéa en personne pour ce que je fais avec mes mains des jolies choses en bois mais quoi bordel de putain de moine moi j’y passe un an et baste j’en connais que vingt ans n’ont pas encore dégoûté de se faire et refaire un nid douillet pour ceci cela on va pas chicaner, je le fais pour moi et pour ce petit amour de Pénélope et quand je vois l’ingratitude je préfère me dire que je me suis fait plaisir à moi confiteor mais oh ça dure pas, because j’ai une question pas deux une seule à résoudre, pas une équation non de non trois fois non une vraie question, pourquoi est-ce que je vis n’est-ce-pas ; comment est pas important plaisir pas plaisir n’importe comment est la réponse mais pourquoi ? hein pourquoi ? j’ai pas comme mon pote Lapinos le sentiment d’être utile avec ma gym mais lui non plus dieu sait qu’il l’est, en tout cas à mézigue… alors qu’on envoie l’Apoc et qu’on en finisse avec ces comments et dans quelles positions.

Sur la terre comme au ciel, n’en sors pas ! Na ! les français sont des na comme disait Céline, et oui c’est comme ça et on t’emmerde Ferdinand ! na na na ! et ton métro j’en fais du navion à réaction !na !

Et ciao donc.

 

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