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infantilisme

  • Des buts et je fais goal!



     

    Mot nouveau du jour : awébien (ne); adj : qui ne vient pas de la toile. Se dit des relations qui ne se sont pas nouées par le biais d'Internet.

     

     

    Ce sera donc la date anniversaire de mon blog. Fodio enfin se lance après pas mal d'années d'hésitations. Il est vrai que j'ai fréquenté entre temps quelques forums sur la toile, et même fait des rencontres plus concrètes par ce biais. Mais je dois dire que l'un dans l'autre il ne reste rien des ces accointances-là qui furent pourtant bien prometteuses. Les seuls avec qui je cause sur le ouaibe, (causer oui car c'est pas toujours des lettres à la Choderlos de Laclos) ce sont des connaissances awébiennes, voilà c'est dit!.

    'En vrai' ou pire 'dans la vraie vie' me paraissent vraiment trop infantiles  comme expressions et comme la toile donnerait toilettienne, pourquoi pas vespasienne ! (quoique...je veux dire que parfois, la toile, ça sent un peu le pipi non, cet infantilisme !) donc wébien et awébien (attention aux chinois, pourraient comprendre « vrai bien » ou « ha, vrai bien »)

    Donc ce blog je me demande bien pourquoi d'abord, dans quel but. Que je fasse goal et me garde d'une défaite enfin prévenue enfin ! L'illusion, qui peut d'ailleurs n'en être pas du tout une, d'avoir des lecteurs ? Se prendre pour un écrivain avec tout le romantisme qui allait avec ?

    Il faut déjà dire que sans doute lit-on les blogs quand on prend la peine de cliquer, les stats le disent et on peut légitimement estimer qu'on est lu à proportion, il n'en va pas de même pour les livres, on peut facilement le supposer, idem pour n'importe quel publication, et de la même manière imaginer qu'ils sont plus lu qu'acheter. Avec les ibouques on verra peut-être à l'usage des stats plus exacts sur qui lit vraiment quoi, mais quand bien même on ne saura jamais qui du lecteur scrupuleux ou du liseur en diagonales comprends le mieux ce qu'il lit (Le ibouc est d'ailleurs une sorte de retour à la case départ avec un tas de gadget inutile et fragile en plus, c'est appelé, ou pas, à devenir un livre en plastique, certainement plus fragile et donc avec moins de valeur, que le papier, d'ailleurs il est certains qu'on lira encore sur papier quand on en sera à la dix millième version du livre électronique).

    Non, le problème n'est pas tant de savoir si on est lu, comment où et dans quelle position, mais bien de bien savoir ce qu'on écrit et, si ça vaut la peine d'être lu. (oui bien de bien oui je regrette bien, tout le mal que j'ai fait, tout le bien, tout ça ne va pas bien !)

     

    Je vous le dis tout net, même si vous êtes le ou la seule à me lire, que je suis mauvais juge en la matière, car je plaide coupable. Vaut-ce ou ne vaut-ce pas la peine, à vrai dire c'est une sale question.

    Rendez-vous dans un an pour en parler.

     

     

    Une autre question préliminaire, et je suppute que ce ne sera pas la dernière, doit-on compter sur le hasard pour être au moins lu une fois, se faire donner une chance d'être aimé ou haï ? Faut savoir que le travail de promo, de pub, de campagne de marketing ceci cela est généralement l'apanage de types bac moins vingt et gangster de profession, on dit aussi producteur ou éditeur. Toute cette faune disparait naturellement sur la toile. Reste qu'il faut se taper le boulot soi-même si on veut se donner une chance ; hors du net, on hésiterait à moins (la peine, le temps, les kms à pied, les coups de téléphone, les diners les parties les rdv les taxis les raouts, les vernissages, les expo les journaux les encarts bref toute ce bling bling indispensable aux artistes d'aujourd'hui. (Que ça ne leur semble pas rédhibitoire est à mon sens la preuve de leur manque de probité pour les uns et d'innocente bêtise pour les autres). En effet, soit j'ai du succès surtout dû à la pub bien ciblée, ma campagne de marketing réussie et tant pis pour ceux qui s'y font prendre, et la toile revêt alors tout son sens aracnidientruc d'araignée, des mouches attirées par du miel ! (exemple type : n'importe quel comique de télé au choix)

     

    Ou bien, et là je m'accroche, à la grâce de Dieu, à force de patience apocalyptique je parviens à intéresser des gens assez bien arrangés pour égayer le succès. Je parle du vrai succès, celui d'estime. Peu me chaulerait d'être porteur, comme le dirait Marcel Aymé (sans le dire d'ailleurs puisque c'est un personnage qui porte ce nom, que ce nom porte à vrai dire, chapeau Marcel !) , et d'abord porteur de quoi ? on porte déjà sa croix si en plus faut rajouter un concept...

     

    Au-delà de la gloire donc, en deçà plutôt, visons une communauté d'estimables personnes non pas choisies au hasard, fi du hasard ! mais par les liens de l'esprit. Ce dernier ne connait que les barrières de la bêtise laquelle est d'ailleurs fondée en grande partie sur le hasard (je me comprends, c'est comme ça que certains bédouins arrivent à s'en sortir, ils tombent parfois sur une source, encore que les vrais bédouins eux connaissent l'emplacement de chaque source car point n'est recommandé de se fier au hasard dans le désert. En ville ma foi, c'est le règne du « par et pur hasard », il arrive toujours qu'on fasse les choses par pur hasard, et je maintiens donc qu'il faut un but pour ne pas succomber à ce maudit destin qui fait les imbéciles plus souvent qu'à son tour, imbéciles dont je ne me moque pas malgré des apparences trompeuses. Fi quand même !)

     

     

    Entre parenthèse je crois que le nombre de parenthèse devrait être limité, ça fait vraiment trop à propos tiens par hasard et pas rasé, rasant quoi.