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univers

  • Errements gravitationnels


    Lu dans un magazine scientifique qu'il y avait six bonnes raisons de renoncer à la théorie d'Einstein.

    D'abord la singularité de l'origine. Les tout premiers instants où toute les grandeurs -températures, densité, pression, courbure, etc. - deviennent infinies simultanément. La théorie n'est pas capable de prédire ce qui s'y passe, elle n'est donc plus valide. Vrai pour les trous noirs aussi où l'énergie est, elle aussi, infinie.


    Ensuite le problème qu'elle n'est pas quantique cette théorie, que ses lois ne s'appliquent pas au niveau atomique et subatomique.


    Puis vient la matière noire. Matière invisible. Hypotétique Neutralino, sorte de particule miroir avancent certains physiciens. Cette matière existe mais on en ignore la nature.


    Depuis qu'en 98 on a constaté que l'expansion s'accélérait, il a fallu accepter l'existence d'une énergie, qu'Einstein avait prévu en tant que constante cosmologique. Elle représente quand même 70% de l'énergie totale de l'Univers et on ne sait pas ce que c'est.


    Vient l'anomalie des deux sondes Pioneer qui se sont mises à ralentir en sortant du système solaire. Non prédit par la théorie de la relativité générale.


    Enfin impossibilité d'étudier les lois de la gravitation à petite échelle, vu la faiblesse de cette force. Pas d'étude en laboratoire donc.


    Quand on a six bonnes raisons de changer de slip on peut aussi bien en avoir soixante six ou même six cent soixante six ! L'unique et la seule bonne raison, c'est l'odeur de merde. Mais les physiciens doivent avoir le nez un peu trop dans le trou noir...ça pue l'origine du monde à plein nez.


  • Action time


    "Les fantômes de race ont leur source dans la nature même de l'homme ; c'est un mal inhérent à la race humaine, un vrai mal de famille, car rien n'est plus dénué de fondement que ce principe* : « Le sens humain est la mesure de toutes les choses. » Il faut dire au contraire que toutes les perceptions, soit des sens, soit de l'esprit, ne sont que des relations à l'homme, et non des relations à l'univers. L'entendement humain, semblable à un miroir faux, fléchissant les rayons qui jaillissent des objets, et mêlant sa propre nature à celle des choses, gâte, tord, pour ainsi dire, et défigure toutes les images qu'il réfléchit."

    Francis Bacon

    *C'était la maxime de Protagoras.


    Comme je disais à Mike B, j'ai dû creuser, pas croire. J'en profite pour dire aussi que ça crève les yeux : je me fais pas que des amis chez les blogueurs! Heureusement que le Lapin est là pour raviver de ses couleurs naturellement pimpantes, l'action; face aux pâleurs de la pensée.


    La terreur de quelque chose après la mort, the dread of something after death, comme dit Hamlet, ce que Lapinos appelle avec pas mal d'esprit le mauvais sens le plus commun. La trouille de cette undiscovered country, from whose bourn no traveller returns, puzzles the will, and make us rather bear those ills we have than fly to others that we know not of ! Thus conscience does make cowards of us all. En d'autres termes, la terreur de ce pays inconnu dont nul voyageur n'est jamais revenu, qui trouble notre volonté, nous faisant préférer les maux que nous avons à d'autres plus obscurs! C'est ainsi que la conscience fait de nous des lâches. La conscience, et sa réflexion: l'inconscient, si on veut marquer, par là, comment Shakespeare/Bacon anticipe la psychanalyse. Si cet abruti de Freud avait su lire, ce béer fop de Lacan aurait été poète et ma putain de sa race judéo chrétienne de sainte famille démocrate moins dévote en freudaines.


    Cette peur de la mort  on la connait, bien sûr, aux enterrements. Aujourd'hui elle s'évapore, cette peur, dans les cendres des défunts, largués aux dieux païens, du vent, de la terre et de l'eau. L'idée de purgatoire qu'évoque Shakespeare dans ce fameux monologue To be or not to be, que la conscience serait le refuge des lâches, ça fait pas de Hamlet une tapette hétéro comme qui dirait. Pas un pédé à femmes le gazier.

    Je dis ça parce que ce qu'il lui lâche à l'Ophélie par la suite, c'est gratiné, et je vois pas un gugusse d'aujourd'hui sortir ça à une Jessica de Genève. En gros il lui dit que si elle est vertueuse et belle, elle gagnerait à tenir sa vertu à l'écart de sa beauté, que sa vertu ne devrait admettre aucun discours de sa beauté, bref, qu'elle n'écoute que sa vertu. Notez encore une fois que vertu vient de vir: homme en latin, la force et enfin la force de la morale. Mais voyons ce qu'il ajoute, car elle répond l'effrontée. Quoi, qu'est-ce à dire, plaît-il ! comment ça! et pourquoi que la beauté ne s'entendrait pas parfaitement avec la vertu, hein ? et Hamlet de répondre : le pouvoir de la beauté aura fait de la vertu une pute bien avant que la force de la vertu ne façonne à sa ressemblance la beauté ! et il achève en disant :  C'était encore une question mais ça ne l'est plus. Le temps a parlé. Je vous ai aimée, je vous l'ai fait croire, vous n'auriez pas dû me croire. Car la MORALE ne se greffe jamais sur nos vieilles souches  au point d'en chasser l'ancienne sève... I loved you NOT. Get thee to a nunnery !

    Voilà un mec qui sait parler aux femmes ! au couvent et que ça saute !

    Mais écoutez Bacon et vous comprendrez que la morale, chez Shakespeare, c'est le style, et la preuve que Shakespeare n'en a pas, c'est que je peux m'en servir moi qui n'en aie guère. Shakespeare n'est baroque que pour les imbéciles châtrés et romantiques, pour les cadres bancaires anglo-ouzbeks.

    Non, en vrai, guère plus de style chez Shakespeare que chez Saint-Jean.

    Etre ou ne pas être, la morale ou le style, l'Apocalypse ou la mort !