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Petit exercice d'alerte ce matin. Pas de sueur, restons froids même dans le vif du sujet ! Keep Cool ! Cette manie des anglais ! rester froid quand la planète se réchauffe ! L'âge de glace intérieur, post grand-britanien. Alerte donc, il faut transposer qu'il disait le petit docteur Destouches ! Des touches, des touches, des touches de piano, pour sa petite musique. Les rails de l'émotion qu'il appelait ça. Faut les mettre, les poser et que c'est lourdingue l'émotion, ça pèse un âne mort. Et c'est pas éternel ! Ca va, parfois ça vient.


Back to our sheeps !...Ha, ça, les chèvres de ma vie!  Comme la poussière ou les nuages. Mes bras mes jambes, même de derrière, appendices graciles et bêtes infâmes. Comment dire ? Les machines de fer à Baudelaire ! Crapules invulnérables !

Là  dans  la rade j'étais, insouciant. Belle plage ! De nuit, pas vu le jour. « C'est très sûrement moins beau le jour ». Ça, c'est H* qui le dit. Et elle aura raison ! Pourquoi ? Parce que fuite, fugue, courbes aux lignes d'horizons infinis. Et puis, là aussi, un mécanicien (d'avion forcément)  à tête de veau, c'est son fourreur. Par ailleurs très conventionnels le gazier : oser un porno au bord de la mer, pas son genre. Pour qui d'abord ? et pourquoi?


Et puis elle, je la regardais sans la voir mais j'ai retenu, ha oui ! Céline ! Un prénom d'arrière-grand-mère, une voix très aiguë, grave ! Pour le reste : un mystère, si on veut.  Future fonctionnaire de philo, doit vivre sa vie amoureuse aux tréfonds de son âme. Plus tard, ennui, plaisir morbide, relâchement, elle devine !


J'ai mal agis ce jour-là. C'est venu de ce que j'ai mis le paquet, la pure dose, chauffé au rouge la donzelle, mais par la bande ! pudeur ! Les copains forcément ! elle avait plus comment me le dire...C'est venu de je sais pas quoi... Ni comment... Pourquoi, ça, oui !... On s'est d'abord un peu emmêlés... je dégoisai : te sortir de là, de ta jeunesse, de ta vie, de cette vie, entreprise, entre prendre et surprendre,  tout ça !... Comment tu pourrais comprendre, y a pas de mot et trop de mots pour te le dire.  Trop pas qu'elle me rétorque la perfide!... petite perversion linguistique pour grands bouleversements psychologique... La langue vit et meurt dans les humeurs, les époques...  temps de crocodile, de reptiles, inaccessibles sauriens, des poules, des coqs...Intelligents ! je peux trop pas dire...


Je commençais à sentir couler le navire, j'entrevoyais bien que les copains me lançaient des regards torves, je les sentais trouer l'alcool et la fumée!... Mais rien à faire, je cause de l'identité sexuelle à Céline...l'homo, la bi, la trans, tout ça c'est des solutions que je dis...Et en sexe que j'ajoute avec l'air d'en avoir deux, il peut pas y avoir de solution... Elle écoute, pose ça dans un petit coin de sa mignonne petite tête...Elle y reviendra pas, elle sait déjà...On passe... Et Houellebecq !... Là on est d'accord, c'est un peu triste... elle vient de lire Plate-forme... Les scènes de cul affligeantes, malaise, froideur, voulue, sans doute... Héros minable, plutôt expiré qu'inspiré !... Le sexe, l'occident, le tourisme, tout ça c'est lié, bien sûr, mais le couple, heureux, là au milieu, c'est quoi ?... Là, tout de suite on y croit... On devrait trop pas ! dire qu'il a tapé dans la fourmilière, remué le sérail littéraire, des banalités!... Ensuite de ça elle élimine Beiguebeder !... trop romantique, trop égoïste et trop riche... il a du fric, ça compte pas, qu'elle dit. Le beguebédé, ça le rend littérairement inaccessible bizarrement, trop de fric, voilà ce qu'elle en dit, et tel te l'éponge d'un revers de cil...


Ha ! Les yeux si bien cillés de Céline, qui m'abusent me trompent ; et me plongèrent dans les ténèbres, là où rien ne luit, au bout de la nuit.

Au matin, redevenu aveugle, j'ai repris ma route.







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