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Une parfaite contrition parfaite


La liberté un mois d'un exercice, quotidien. Ça se délie bien de le côté de les muscles de le marhingite, juste sous le tectoplasme. Ça fait tourner les récepteurs, le plaisir de la machine qui ronronne, répétitif, sans grand effort. La puissance est virtuelle, toute prête à gronder dans les synapses. Et justement on m'apartise : Parait que je vis comme un bourgeois ! Mais c'est des amercités je vous promets, même en imêles. La vérité c'est que je connais personne dans le milieu alors je demande à voir. J'y vais à mes frais, je veux rien devoir à personne. Les gens vous pardonnent pas de vous ruiner à faire la charité. Des archaïques bouseux primitifs, des trancheurs, rancuniers en plus, rubis sur l'ongle de la patte velue, la canine émail diamant, et le sourire entendu qui fait d'eux et moi, entre nous, très respectables artistes. Ho ha mais pas de ça ho. Moi je suis bien ici. Je fais ce que je veux. Ma vie privée n'intéresse personne ? tant mieux ! j'en parle pas. J'ai des milliers de visite, des centaines d'imailes, et pas un du catalogue d'hiver, d'hier. Que des inconnus complétés, alors ma vie privée ! C'est Noël et y a du chagrin et c'est tout. La joie c'est pour plus tard.


La joie c'est au petit jour, les cadeaux. Là, un mec se pointe, sapé comme un voleur. Moi, j'ai un peu lu, je le reconnais. Enfin je sais que c'est Lui. Je l'ai vu venir de loin dans le champ tout blanc de ma fenêtre. Tout petit comme une virgule, je L'ai vu devenir gros point d'exclamation. Ce qui m'a fait tiquer c'est qu'il s'enfonçait pas dans la neige... brr.

Je lui ai ouvert avant qu'il frappe, nature. Je me suis mis au café. Le meilleur kava de la région. Tourner, tapoter, paquet, cuillère, tasser, visser, briquet, ha merde j'oubliais la flotte. Il est plus là. Tant pis, remplir, revisser, rebriquet, allumer, poser, ça y est. Cinq, dix pas, il est assis à mon bureau et il lit. Quoi ? Oh oh, je dis rien. Je suis trop pas trop à l'aise. Ça se fait pas je pense. La vie privée, d'accord, mais le brouillon, l'essai raté, sans parler du reste.

Ça ne compte pas qu'il me dit.

Ha mais comment ! Bien d'accord. Et tout en allant chercher le café je comprends. Ha mais c'est du passé tout ça. Odieux j'ai été. Et je suis bien sûr de le retrouver là, sur ce texte, là. Sur l'écran de la non-vie. O Satan aie pitié. Entre nous, si je vous le disais, là, comme ça, sec, sans miel, seriez capable de me tuer d'abord et de me lyncher après.

J'ai écrit cette chose immonde pour une bonne cause, voilà. Je le dirais sous la torture, je l'ai déjà fait. Le pire c'est que ça n'a servi à rien. J'ai compris la leçon. Et Lui tu parles si je l'attendais, là, juste là, à la virgule prête. Ha il tarit pas d'éloge le juif ! pas avare de compliments, et que c'est bien tourné, bien trouvé, quel rythme, ha, ça cause à l'âme, clin d'œil... Moi je suis blafard, figé de honte, le café je le bois pas je le sonde et j'y vois qu'un tout petit trou petit trou noir. Le fond du problème.

Réjouis-toi qu'il a dit en se levant, ton café est bon, va dans la paix du Seigneur.

Dans ma tasse soudain j'ai vu des cercles parfaits, comme des ondes radio : une larme qui m'a échappé. Si je vivais comme un bourgeois j'aurais demandé des gages. Parfaitement !

Je crois que je suis bon pour aller m'enterrer dans la laure oui !


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