Je tombe, pas rasé, (ni par hasard) sur un blog d'hacheur de poil, aujourd'hui on rase gratis ! un vrai nid d'écrivains. Mon premier réflexe est de balancer un coup de pompe dans cette fourmilière mais je suis curieux de nature, je décide de creuser (après tout on m'y invite presque) mais Dieu me préserve de finir dans cette ruche ! Publie.net pour le citer, le contemporain numérique, comme il se dit. Impressionnante liste de noms (on croirait la lista de Don Giovanni ! ça n'en est pas très loin si on veut bien s'y arrêter.) Je clique sur Isabelle Rèbre (pour le prénom). Ton 8 mai 45 et le mien que ça s'appelle son opus. de la fiction et des voix pour entrer aux (sic) zones opaques de l'histoire souligne un encart... éditorial ? publicitaire ? au dessous de la couverture.
Putain de terminologie à la con ! se sentent obligés de trafiquer la syntaxe pour faire « littéraire » les branques. Nous faire croire qu'on va entrer AU royaume des cieux ? je préfère entrer DANS le vif du sujet. Je poursuis donc, « sur l'auteur : Isabelle Rèbre explore la parole. Elle travaille depuis 15 ans à une écriture à dire : pour la radio, la télévision, la scène et un collectif qui expérimente les rapports théâtre/cinéma/danse/écriture/arts plastiques dans un laboratoire... etc. »
Une écriture à dire ! je vous jure, c'est une manie hein ! des fétichistes de la préposition, des préposés quoi ! (et comme tout ce charabia me prévient très clairement que ça va être une écriture qui n'a rien à dire : jai envie de zapper, je perds assez de temps à lire des inepties dans ma boîte-mêle)
Bref, je serais un écrivain comment ça me ferait fuir un grouillement pareil!
Ha ! c'est pas Flannery O'connor qui se serait compromise dans une pareille entreprise, ou alors elle aurait corrigé les maquettistes, ça se faisait ça, du temps des écrivains pointilleux comme Céline. (Qu'elle avait d'ailleurs lu. Té ! une catholique !) Mais c'est une femme qui demeure hélas bien méconnue des nouvelles auteurs citoyennes et leurs lectrices(eurs), ces chiennes de garde athées du capital et leur chien-chien de compagno-gnon dans leur relationite con-con. C'est d'ailleurs de ça que ça parle leurs livres la plupart du temps, de la métaphysique des connexions, le côté mécanique des fluides, vases communiquants, bref psychovulgaire. Du con au con sans passer par la case cerveau et en se frappant le cœur au passage! j'exagère ? jugez vous-même.
extrait :
« - Qu'est-ce que tu cherches ?
- Ta collection de cartes postales.
Elle prend un album photos rempli de cartes postales et l'ouvre devant lui :
- Là, c'était avant la construction de la maison.
- Qu'est ce que tu faisais le 8 mai 1945 ?
- J'étais saoul !
- Vous avez fait la fête, c'était un grand jour ? Dans les films, à la Libération, les soldats, les américains, sont toujours saouls. Ils font danser les femmes, il y a un orchestre, des jupes qui volent, des cigarettes. Vous avez sorti les drapeaux ?
- Oui les trois : américain, français, anglais. Mais novembre, c'était plus important, parce que les chars sont arrivés devant la maison. »
Suite à ce dialogue de sourd vient une longue description de la maison dans un bled quelque part dans entre la France et la Bochie. Mais on est pas dans Balzac, aucune crainte, on revient donc assez vite à un tout nouveau dialogue de sourd. Le contexte, naturlicht, donne l'occasion de sortir son mouchoir maintes et maintes fois. Pauvres victimes alsaciennes des nations, de leur impitoyable pouvoir politique ! hardis citoyens !
Le jour de la révolution on leur trouvera un gentil goulag sur une autre planète à tous ces écrivains citoyens femelles, les Michon, Chevillard, Delaume, etc. la liste est sur le net. Ça sera pas difficile de trouver des informaticiens dociles pour faire les listes de passagers pour Mars (tant qu'on leur demandera pas de lire les bouquins, sinon ils vont trouver ça trop humanistes et mettre des bâtons dans les knuts ! faut pas demander l'impossible je sais !)
N'empêche que ça chie dans la colle tout ça, comme disait mon tilleul, le dabe de mon dabe! Total, qu'il aurait rajouté, cette bougre de vieille conne peut pas la fermer ! J'ai toujours pensé qu'il ne visait pas ma grand-mère, mais à la réflexion, la république, la nation, ma grand-mère et toute la sainte famille athée, c'est tout un, et toute une en l'occurence. (faut toujours que ça la ramène sans a propos) Et c'est pas mes faux-confrères écrivains qui me contrediront, ils savent même pas que j'existe, sinon, pensez, ils s'en feraient un peu plus pour leurs ignobles petites boutiques sataniques. On va pas les effrayer, gardez-ça pour vous ! C'est farouche ces animaux-là, comme les poissons, curieux et farouche. Mais qu'ils y viennent, je les attends armé de leur sacrosainte bible juridico sentimentale. Ceci, ce blog, ce que vous lisez là est un endroit virtuel ET privé ! code machin article truc. (virtuel devrait suffire, déjà que anonyme, mais non c'est privé le mot clef ! Le jour où ça devient public je suis lynché.)
Mais je vous le dis, tas de païens, les pauvres victimes des nations politiques partout sur la planète en sont les bâtisseurs eux-mêmes, de la plus humble termite fonctionnaire (curé de la république) aux hyènes d'en haut (les hommes politique en général sans exception) et toute la bande de vautours qui les soutient et se nourrissent à leur odieuse table de cannibales! La finance, le capital, la racaille intellectualisante, dans la presse, la télé, le médiat, et tout ce qui tourne autour de cette formidable industrie du mensonge, cette OPA sur la morale pour en faire un sinistre pacte. L'anthropophagie est totale quand elle consiste à se dévorer l'esprit en cultivant son corps. C'est à peu près à quoi sont promis les neuf dixième de l'humanité. Le reste se mord la queue en faisant de l'esprit !
Combien de temps avant l'inquisition des pouvoirs dits publics (politique ET satanique) dans la blogosphère ?
Les blogueurs sauver le monde ?
Faut que je relise l'Apocalypse, putain de moine !
Comme je le disais à la Baronne on peut être catholique et marxiste et pour autant un homme très simple, un peu sauvage mais bien élevé, bourgeoisement, etc. agréable à vivre, si vous saviez! Jamais un gros mot inutile !
(elle me parle des ragots comme quoi la Marquise aurait écrit à son amant : Je vous quitte. Je vous aime. dans la même phrase glousse-t-elle. A quoi je répondais finement : quand une femme dit à son amant qu'elle le quitte et qu'elle l'aime, c'est qu'il l'a gravement offensé (car seul compte le premier terme). Dieu seul sait où, quand et comment! Et le diable aussi, n'en doutez pas! Quand elle le saura, elle le lui pardonnera. Peut-être même qu'elle le découvrira afin de lui pardonner, qui sait, les miracles, les vrais, ça existe!
C'est de là qu'est venu qu'elle m'a envisagé la coquine, les baronnes ça manquent pas d'esprit quand il s'agit de la bagatelle !)