Je réponds à un imèle d'un chef d'établissement, que je connais pour l'avoir rencontré, quand soudain je découvre qu'un autre courrier s'est glissé, à son issu je veux croire, par...hasard ? Le foutu janséniste en moi (ma concierge !) ne se retient naturellement pas d'aller jeter un œil curieux. Rien de transcendant (mais je m'attendais à quoi, une lettre de change de Dieu ?) au demeurant (comme disent les avocats du Léviathan qui vous mettent sans arrêt en demeure). Puis, au moment d'envoyer ma réponse dans la béate toile, the béer web, j'ai un doute. Je devrais lui signaler cette maladresse au gentil directeur ! Ben voyons ! Gentil Fodio, que me souffle le malin, un grand service que tu lui rend, là ! il t'en sera reconnaissant.
Ha le tordu (Lucifer pas le dirlo !) !
Je pense à Gil Blas, direct. Ses homélies pour l'évêque qui lui ont coûté sa place !(je suis un peu dans le même contexte picaresque que lui)
Mais, une pensée qui me vient de plus haut - ça explique le décalage temporel - vient enfin me souffler La solution.
Bon vous avez sans doute rien compris, je sais. Il faut savoir se taire. J'en dis toujours trop (mon côté démocrate crétin sincère ?)
Quand c'est sincère, c'est toujours trop long, rasant, et quand c'est vrai, toujours trop court, tranchant.
Le juste milieu étant une notion mathématique ou politique mais ni théologique ni scientifique, j'écoute et j'entends bien. Je vous invite à en faire autant :
Je ne vous ai jamais parlé de cet imèle, et je n'y ai rien vu d'anormal.
En voilà un mensonge qu'il est beau !
Je vous laisse tirer la morale, il y a tout un tas de jeu de mot possible pour ça (les imèles qui se mêlent de se mêler, emmêlés, etc. je suis pas poète.)