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Fraternel cousinage

 

Mon petit cousin me soumet une lettre de son grand frère, en me demandant conseil.

 

« Faut que je te dise, petit frère, si je te traite de pédé pervers sexuel, c'est pas pour te faire la morale. C'est un fait ! et que je connais bien car je l'ai été ... mon Dieu... est-ce que tu t'es déjà posé la question de savoir pourquoi moi, avec ma tronche d'Affreux jojo, j'ai bien dû baiser cent fois plus de gonzesses (des cent fois plus belles et des cent fois plus moches que les tiennes !) que toi avec ta gueule d'Apollon ? Pas facile de répondre honnêtement hein ! Disons que tu as été très occupé par ton travail, ton désir de gagner ta vie et de la gagner bien, une bonne chose ET une erreur à la fois : c'est très bien de vouloir exceller mais pas en n'importe quoi. Ensuite parce que tu avais une super femme, gentille, jolie et dévouée. Après elle t'a fait des mômes et t'es devenu le bon père, le bon mari, le bon citoyen et le fils modèle comme le souhaitait notre mère et notre père. Tu réalisais leur rêve en somme. Ça ne te laissait pas beaucoup de temps pour la bagatelle. Petit à petit tu as quand même dû t'y mettre, les tentations sont plus nombreuses le mieux on gagne sa vie, et j'ai commencé à entendre parler de tes frasques, par la mère en particulier, pas contente ! le père se marrait, tu parles, tu le connais! (Coupé comme il le fut par notre chère mère, il aimait bien savoir ces fils en bons taureaux en rut ! mais j'ai réussi, bien malgré moi, à leur faire avouer un jour à tous les deux ensemble que les coups de canifs dans le contrat avaient été mutuels, par contre je ne suis pas sûr que ce soit vrai car il y avait un peu de vantardise dans leurs aveux, et beaucoup de dissimulation, la mère donnait le ton, le père chantait la romance !)

Quant à moi personne ne savait rien des miennes frasques (et personne n'en saura probablement jamais rien d'ailleurs). La seule femme que j'ai eu, avec qui je n'ai jamais été marié d'ailleurs, je ne l'ai jamais trompé (ça me revient maintenant ta remarque sur dieu, que j'ai jamais été fidèle...c'était donc ça !)  ha ben tu vois je m'apprêtais à te dire que je n'ai justement jamais été infidèle aux femmes, en tout cas pas avec la seule avec qui j'ai vécu maritalement. Mais en revanche j'en ai aimé tant et tant qu'à la fin je me suis aperçu que je ne les aimais pas. Je les quittais, elles me quittaient, on se quittait, bla bla bla, toujours la même merde. A chaque fois les meilleurs coups étaient au début et à la fin. La première fois elles se laissent sodomiser par amour, soi-disant, par perversité aussi, et la dernière fois, par haine, mais toujours avec autant de perversité. Des histoires de pédé tu vois bien. Et que tu leur mettes dans la bouche ou dans la chatte, c'est quand même toujours qu'elles ont le sentiment que tu les encules, que tu les emmerdes, que tu les méprises. Et parce que elles, elles savent, ce que toi tu ignores, qu'elles sont des maniaques sexuelles, et pas forcément comme tu l'imagines. Je veux dire aussi qu'elles sacralisent l'acte sexuel, des maniaques religieuses si on peut dire, vu le sujet. Mais c'est bien de ça qu'il s'agit. Elle y croient ! tu comprends. Et quand elles sont enfin enceintes, elles sont devenues Dieu tout puissant. Mais comme ce sont des femmes, elles s'imaginent qu'on peut croire en Dieu sans croire au diable. Et donc le diable en elles, elles font comme s'il existait pas. Aussi simple que ça ! Des anges tombés du ciel !  Et ça te rend fou hein ! Car tu vois bien qu'elles trichent, toi! Mais en fait elles sont juste pas assez viriles pour être honnête...alors tu les encules parce que c'est ce qu'elles méritent. Le diable se mord la queue, toujours ! et les anges (les vrais) soupirent !


Baudelaire fait remarquer qu'aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste... certaines femmes à qui tu dis ça te rétorquent en rigolant que tu es pédé, bon, mais ça veut juste dire que ce sont des femmes à pédés ; et qui se croient intelligentes en plus ! à fuir pour un homme donc...

D'autres te disent oui, mais c'est un plaisir sans risque physique ! celles-là je te laisse deviner ce que je leur réponds... »

 

Moi je dis que quand on a un grand frère comme ça, on est PAS dans la merde !

(je me demande bien ce qu'il leur répond, tiens !)

 

Je voudrais pas souffler MA réponse à mon petit cousin, surtout qu'il est dans la quarantaine florissante, ce serait pas honnête, ni envers son grand frère qui est aussi mon cousin. Je crois que je vais lui suggérer de bien relire cette lettre, y a des conseils bien sentis et pas trop cachés. Surtout un en particulier qui me semble frappé au coin du bon sens, qui me fait penser, parce que je connais bien mon cousin, à cette parole de Jésus : qui veut gagner sa vie la perdra.

 

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