Non c'est pas une bonne idée.
Mais pourquoi ?
Donne-moi une seule vraie bonne raison.
Mais tu es la raison.
La flatteuse ! Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute, mais pas l'adresse de mon blog. C'est une femme que j'ai aimée qui me le demande, ouf. Elle serait flattée de le lire, peut-être, mais j'étais très jeune et très con, donc c'est pas si flatteur que ça. Je lui ai fait cadeau d'une très belle petite fille. Ça m'a coûté un max, pas en argent, en sacrifice. Quand on est jeune on croit à ces fadaises de famille, tu parles. Moi j'ai pas pu. Six mois j'ai tenu avec la mère et beaucoup plus avec la petite. J'avais du temps à perdre, c'est-à-dire que je me croyais riche de temps, alors j'ai fait la deuxième mère. J'ai même obtenu la parité complète dis donc. Une semaine sur deux. Là, j'étais peinard. Je l'emmenais partout la gamine ; à deux ans elle dormait dans la baignoire de mes potes. A trois ans elle allait se coucher comme une grande ; à quatre ans elle écoutait tout ce qu'on disait en tripotant ses jouets. Un soir j'étais chez un voisin et je l'avais laissée endormie. J'avais laissé la porte ouverte pour le cas où elle se réveillerait. C'était pas une bonne idée. Du coup elle s'est réveillée et comme elle m'a pas trouvé elle a essayé la porte, l'a trouvé ouverte, s'est mise à flipper, à pleurer ou à frapper aux portes. Résultat quand je suis rentré, plus de gamine mais un mot de la voisine. Bref, plus de peur que de mal. Peu de temps après je me suis fait piquer ma bagnole alors que j'étais chez un pote. Cette fois j'avais fermé à clef. La connerie. Du coup, plus de clefs, j'ai dû rentrer chez moi avec deux flics et là, oh bonne surprise, la porte était ouverte. Putain j'avais encore oublié de la fermer. Les flics ont même pas été surpris, la gamine dormait, re-plus de peur que de mal. Il m'est arrivé souvent de ces sortes de doublons d'histoire. Comme pour me montrer que le hasard ne peut pas exister. J'en ai pris l'habitude, et je dois être de plus en plus convaincu puisque ça m'arrive de moins en moins.
La foi est un sentiment très naturel. On le développe culturellement jusqu'à 20 ans après quoi il faut choisir. Faire la part entre nature et culture. La révélation c'est quand tu comprends enfin le sens des écritures et que toute cette nature en toi s'appelle Dieu. Et qu'en plus du sentiment de foi, Il a mis pour faire bonne mesure tout un tas de saloperies que si tu mélanges mal ton affaire tu te retrouves avec l'angoisse de mourir collée aux doigts. Non crois-moi c'est sérieux, tu peux pas arranger le truc à ta sauce avec Dieu. Je parle du dieu chrétien, de Christ bien entendu. Pour les apôtres qui ont été témoins de ses miracles et de sa résurrection évidement qu'il ne s'agissait pas de croire puisqu'ils avaient vu. Il fallait en passer par là avec cette engeance d'incrédules qu'étaient les hommes de cette époque. Après deux mille et quelques années mon bilan, c'est qu'aujourd'hui s'il revenait, il aurait pas vraiment besoin de faire de miracle. Il lui suffirait de réhabiliter, en se servant de leur pensée véritable, quelques hommes comme Marx/Engel, Bacon/Shakespeare, Aristote et Molière et deux ou trois autres, Balzac, Baudelaire... Démocrite.
S'il vous parle d'un cinéaste comme Bergman, alors fuyez, c'est un fake !