[Dans le cadre de la campagne de pub officielle du club MP, voici un taiseur, teaser comme disent les anglais qui mettent du sexe partout :le bonus est sur le blog du club)]
Au club miso on est pas papa pour la popoésie, en anglais ça suce. Et en français ça pue. Ça fait qu'on plait pas trop aux gonzesses et aux pédés qui adorent se parfumer, faire oublier un peu l'odeur de la charogne, et sucer bien entendu, depuis les sucettes à l'anis jusqu'à l'engin de destruction maSSive à tête chercheuse. L'instruction si tant voulue, loin d'apporter la sagesse aux femmes semble plutôt leur avoir doper l'imagination poétique. Je lisais dans un blog intello (une infiltration du Lapin) que les fictions qu'on croit vraies ont de vraies conséquences ! Mazette ! une définition de la foi à la Pascal (faites semblant de croire et bientôt vous croirez) et l'arme infaillible contre la réalité, car tout est relatif vu de la musique ou de la poésie. Et de l'imagination vient la sacro sainte émotion (musique et poésie + photographie = cinéma), qu'on imagine toujours authentique, et donc vraie, alors que c'est tout le contraire, you see ! Les émotions n'ont de rapport qu'avec notre nature animale, comme une envie de faire caca. Se baser là-dessus pour établir une quelconque vérité c'est avoir très envie de se retrouver dans la mouise, chercher les emmerdements, l'air de rien. Poetry sucks ! La preuve, toute la poésie du Lys de Balzac semble faire oublier aux femmes qui le lisent, j'en ai connu une ou deux, que c'est le sexe qui tue Henriette : ce qu'elle en imagine. Cf la séance de vidage de couille de son amant avec l'Anglaise qu'elle a pris pour une trahison alors que ce n'était qu'un rapport « homosexuel » entre deux guerriers avides l'un de repos, le fils Vandenesse, et l'autre de gloire, la lady Didley. La très honorable Madame de Mortsauf en crève de jalousie (morte et sauve comme le dit son nom, pourquoi pas un hommage ambigu de Balzac à l'éternel féminin par le biais de ce personnage devenu impérissable grâce à lui). C'est très émouvant car Balzac lui donne son intelligence, elle comprend tout, ce qui redouble sa culpabilité et donc sa mort. A mon avis Balzac a incrusté ça dans de l'épistolaire pour mieux faire avaler la pilule car faire mourir Henriette c'était prendre un gros risque auprès de son lectorat principal, les femmes. Et d'ailleurs, elles et les bougres d'éditeurs qui répètent les conneries des bougres universitaires ont eu tôt fait de conclure au martyre de la femme catholique, bien commode. Mais entièrement faux. C'est de n'être PAS assez chrétienne qu'elle meurt, l'idolâtre Henriette ! Mais voilà, quelles émotions ! C'est d'ailleurs comme les chiffres les émotions, on leur fait dire ce qu'on veut. Et les mathématiciens comme les banquiers, les politiques, les universitaires et les journalistes qui les écoutent sont tout prêt à rectifier. Sont comme les femmes selon Balzac, ils ne mentent jamais eux non plus, ils changent d'avis! In other words it stinks and it sucks all together, just like a woman !