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Indubitablement


A un séminaire lacanien, le lascar de garde, psychiatre de son état, nous annonce que Machin a pondu une réflexion et que nous allons l'écouter et qu'il sera permis de le couper. Ça va de soi, que je la ramène illico (je m'étais infiltré), car le bonhomme est sûrement coupable que j'ai dit pour galéjader . Que nenni qu'on me répond en fronçant les sourcils, justement pas ! Ha bon, que je fais, de l'air le plus sarcastique que je peux trouver. Et par quel miracle, interroge tout mon être ?

Parce que c'est comme ça !  me répond-on, avec une mine destinée à me culpabiliser. Et en effet, du coup, je me sens un peu mal de tenir le rôle du saint dans cette assemblée de mécréant, et je me la ferme. Dingue ça, on me culpabilise à voir de la culpabilité partout. Faudrait savoir ! Le  drame ? privé du diable et des écritures comment voulez-vous que les pauvre types qui souffrent d'être des pleutres s'en sortent. Sont prêt à gober n'importe quelle salade qui les soulagera de leur culpabilité. Les rendre coupables de se croire coupables, voilà toute la peste freudienne, junguienne et lacanienne qu'on nous chante depuis un siècle. Déculpabiliser le peuple en se servant de la culpabilité, un tour de force. Oh, pas nouveau bien sûr, le Tartufe de Molière leur a montré la méthode à suivre. De fait on peut se demander si ces branques n'ont pas tout bonnement suivi le mouvement plutôt qu'ils ne l'ont engendré. Car de fait l'inconscient est présent bien avant que Freud s'en empare. Pour Shakespeare, c'est la conscience qui est l'inconscient, ce qui est moins stupide qu'il n'y parait. C'est à faire semblant d'oublier qu'on l'oublie assez naturellement, cette conscience, quand ça nous arrange, qu'on en vient à l'appeler inconscience. Ha ! mais non, qu'on vous dira, la conscience chez Freud n'a rien à voir avec la conscience judéo chrétienne. Et là on vous enfume avec un discours qui ne tient pas la route, un chapelet de sophismes érigés en dogme. Des mots, rien que des mots, toujours des mots, paroles et paroles et paroles ! le numéro de tartufe freudien, et donc lacanien, je dis ça pour si des oreilles de jeunes psychologues venaient à trainer par ici. Le truc pas frais, l'ignoble arnaque, c'est de faire passer la conscience pour de l'inconscience. Analysons la chose. Comme tout bon mensonge il est fabriqué avec la glaise de la vérité : le côté refuge de la conscience. La même chose pour Tartufe, l'aspect protecteur de la religion dont il se sert pour mater le bourgeois et effrayer la bourgeoise, pour l'amener à admettre sa culpabilité et la tenir pour ainsi dire en son pouvoir mais voilà, que faire de ce pouvoir ? Le bourgeois nouveau, celui que flatte Hitler et avant lui Napoléon et après lui Obama, ce sous-produit de la renaissance qu'on a laissé proliféré sur le fumier de l'Eglise est le cobaye idéal pour toutes les manipulations post chrétiennes. On lui a d'abord vendu de la république romaine, à la sauce maçonnique, science sans conscience-ruine de l'âme, l'a tout bien avalé la pilule. Mais comme les médecins n'étaient pas d'accord sur le parfait on lui a administré un positif pour compléter. Le positif c'est que Dieu n'existe pas, na ! Après ça, tu vis, tu meurs et tu nous fais pas chier. Allez, admettez que c'est à ça que se résume la vie des milliards d'humains. Disons qu'en plus tu peux écrire un roman ou faire un film si t'as vraiment envie de te prendre pour Dieu. Du moment que ça dérange pas le pouvoir en place.

Quand tous les analysés se prendront par la main au lieu de se laisser guider par la queue...


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