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Nouvelles du front Est

Pas facile de pas être emmerder par les vieilles babouchka pédophiles au pouvoir, c’est pourtant le sort de n’importe quel homme de bonne volonté, je sais. Mon prob perso c’est que j’ai le sang trop fluide, je monte en tour en point de temps quand on m’emmerde. Du coup j’ai souvent tort le premier. Alors que je devrais me presque réjouir de ce que mon nom pourrait être inscrit parmi les élus.  Je dis presque parce que ça me brise le cœur de pitié quand je pense à ceux qui m’offensent, oubliant que je le leur brise aussi souvent en les offensant. Mais depuis toujours je suis poli avec les grands-mères et même plutôt avenant. Mais là, j’ai affaire à autre chose. Mais de quoi je mamelle, putain d’elles ! Du coup toutes ces lavettes qu’elles élèvent sous la mère se réfugient derrière un code putain de pénal qui est la porte ouverte à la chicane éternelle.

On m’a fait un show d’hypocrisie aujourd’hui qu’il m’a fallu la journée pour arriver à comprendre qu’en fait, on me menaçait de la prison parce que je laissais des gamins, que je connais parfaitement, en toute confiance dans ma maison. La babouchka qui a répandu ce bruit odieux est une femme en qui j’avais aussi toute confiance et qui du jour au lendemain m’a fait une crise de testostérone en m’attrapant par les couilles (c’est pas une expression elle a pincé mon pantalon à cet endroit) pour me faire comprendre que ces gamins en qui j’avais toute confiance allait me voler jusqu’à ma culotte. Des manières assez rudes, convenons-en, pour le moins. Suite à quoi j’ai hésité à lui rendre visite et du coup, comme elle est pas venue non plus,  après six mois, de dépit, cette succube du troisième âge, pédophile comme pas deux, est allée répandre des saloperies sur mon compte. Les amis qui me prêtent la maison de leur vieille parente s’en sont inquiéter. Parait que tout le village s’inquiète de ce que je fais avec les gamins et que leur imagination pourrait me mener en prison ! Un des gamins était là que j’occupais à repeindre une ruche du grand-père, ils sont arrivés, mon amie et son fils qui est aussi un ami, et cette garce de babouchka. Que je l’ai à peine salué d’un hochement de tête. Plus tard mon pote m’a avoué par sms qu’il trouvait limite, lui aussi ! que je passasse tant de temps avec les gamins dans la maison. Je lui ai dit qu’ils me laissaient pas le choix ces morpions et que c’était pas plus mal et que allez ! davaï ! et qu’il me mette un panneau au portail vu que de toute façons ils passent par-dessus pour venir frapper à ma porte ou à mes fenêtres. Je m’en suis fait des potes par obligation depuis qu’ils m’ont volé comme dans un bois. Mais des conneries sans importance et même de la bouffe, c’est dire, ça m’a juste donné l’occasion de leur donner quelques leçons de savoir vivre. Mais voilà que la salope fout son bordel et que des mots comme prison sont prononcés. Bon, je suis pas fou, je me protège, j’ai des potes qui tiennent un orphelinat et qui ont étudié le droit aussi, puisque c’est ce que ma pote proprio a commencé par me dire, qu’elle était juriste et que je finirai en prison. J’ai rien dit parce que hier on a enterré sa mère, la proprio, et que ça s’est passé dans ma cour, enfin dans la sienne puisque j’habite sa maison, et que je l’ai bien vu bien morte, la babouchka, compte tenu que c’est la coutume dans ce pays de femelle orthodoxe de montrer les mort à ciel ouvert avec les mouches qui tournaient autour. Ha je l’ai bien regarder la Maria Anatolievna, 88 berges ( je l’avais bien vu vivante mais elles comprenait plus rien). J’aurais voulu pouvoir lui dire comment j’aime sa maison. J’ai été comme fasciné par cette vielle carcasse sans vie.  Elle était prof d’histoire, on aurait pu s’en dire des choses. Mais là sous ses cerisiers, sous le petit machin du Japon qu’elle avait du planté juste avant de perdre la boule, couchée, embaumée dans son joli cercueil, je trouvais rien à lui dire, et pourtant on était presque seul, elle et moi. Les gamins sont partis se planquer, m’avaient aidé toute la matinée depuis la pêche du petit matin pour chats chiens canards jusqu’à l’arrivée de la morte en passant par le marché, et pas mal de truc à penser pour accueillir une vingtaine de personne dans le jardin. Savoir qu’en plus des quatre chiots, des quatre chatons et des deux chats et de la volaille, j’ai acheté deux chevreaux, que j’ai appelé Roméo et Juliette, le jour même où j’ai appris le décès. Dieu a donc parlé et rappelé à lui et auprès de son mari la propriétaire du 77 de la rue des amis. Son fils étant mort avant elle, il ne reste que ma pote (sa fille) et son petit-fils comme seul héritier. Faudrait que je le raconte Boris, vu que c’est un cas, complètement châtré de la voix que souvent je me suis planté au téléphone en pensant que c’était une femme qui m’appelait. A part ça c’est le genre chrétien démocrate, orthodoxe au possible dans le rituel mais complètement inculte, un informaticien et question bible je peux encore lui donner des leçons, bref, beaucoup de sensibilité à ménager mais je le tiens sous la coupe de dieu aussi longtemps que ce dernier le voudra. Je me suis un peu emporté en anglais en lui disant que si je voulais je pouvais fucker les gamins dans les champs alentours, c’est pas la place qui manque. Bon, il voit bien que j’ai raison mais pas question de rentrer en conflit avec sa mère qu’il m’a laissé comprendre, quand j’ai proposé de mettre une affiche sur le portail « interdit aux enfants, aux pauvres et aux voleurs! » j’ai dit que non, bien sûr pas question de rentrer en conflit avec cette chère Larissa que j’aime plus que ma propre mère et qui m’a dit à plusieurs reprise depuis sa petite voiture en partant et dans sa langue et dans celle de Shakespeare qu’elle m’aimait (ya tibia loublou, I love you) et toute en sourire qui m’apparaissent toujours comme étant de la vérité chez elle. Je n’ai pas vu le diable dans cette femme, problèmes de vue ? en tout cas je le sentais bien le diable  à l’arrière de sa voiture où se cachait la babouchka possédée. Bon ça va s’arranger, je le sens.

Savoir que le matin de l’enterrement, y a deux jours, je suis tombé d’un arbre qui m’avait volé le bouchon de ma ligne. Je suis tombé sur la tête d’une hauteur de deux ou trois mètres. Un plongeon magnifique, je me suis reçu sur l’épaule et j’avais un cuir, la tête en revanche n’en avait pas, mais l’herbe tendre de juin m’a sauvé quoi que bien sonné comme après une cuite. deux minute plus tard je me relevais, je n’avais rien qu’un mal de tête qui a disparu dans les dix minutes. Dieu merci pas de pierre au pays des cosaques ! peut-être pour ça qu’ils ont des églises un peu branlantes...

Pour en revenir à la cérémonie avant l’enterrement, dans mon jardin donc, le prêtre a fait ses salamecs pendant un temps interminable. J’ai filmé la scène avec mon portable discrètement planqué dans la poche extérieur de ma veste. J’ai pas encore regardé, pas trop envie. Je sais c’est mal. Mais je voulais pouvoir le raconter et comme j’ai pas de mémoire. Je me suis mis vers le puits et j’ai prié avec eux en faisant force signe de croix catholique. Comme le leur est inversé et que je me trouvais face à une rangé d’une quinzaine de personnes j’avais l’impression d’être à l’unisson, seulement séparés par un cercueil, comme dans le miroir de la mort. J’ai avoué à mon pote que j’avais pas l’habitude de voir des morts et que je me sentais pas trop à l’aise. Il m’a dit que finalement ils avaient réussi à avoir la salle de la disco d’à coté et qu’ils feraient le repas là-bas. J’ai été soulagé et un peu déçu vu que je m’attendais à rencontrer beaucoup de monde. Ha, j’allais oublié le pépé qu’est arrivé vers les onze heures alors que la morte est arrivée à midi et demi et le prêtre une heure plus tard trop occupé qu’il était à en enterrer une autre. Et ce matin encore un enterrement devant ma porte. Faut dire qu’on a eu un petit coup de froid et que même moi je me suis enrhumé. Passionnant comme le temps tue deux fois en français ! Nicolaï, donc, que j’ai invité à causer dans le jardin, le pépé, de la famille de la morte, un ingénieur à la retraite, je lui ai offert du jus de cerise aigre, les vraies pas les douces de chez nous qu’ont pas de goût, de la cerise de kozaki, pas de la cerise de pédé ! Bref j’ai rien compris de ce qu’il m’a dit mais en gros j’arrive bien à faire semblant vu que je comprends au-delà qu’un homme a besoin de se raconter, je sais écouter, rire, et m’exclamer avec les yeux quand il faut. Bon après j’ai été invité au repas funéraire. Très bizarre, le prêtre était là et de temps en temps il se mettait à chanter en plein milieu que j’étais d’une cuillère de bortch que je goûtais pour faire plaisir à une babouchka et puisqu’on me demandait si j’aimais ça. Bon j’en raffole pas mais l’hiver c’est pas mauvais. En été par contre je crains un peu. Mais bon sont tellement maniaque que j’ai toujours peur de les offenser sans le savoir alors je fais un peu l’hypocrite mais le plus souvent quand j’aime pas je le dis et basta. Leur ravioli par exemple sont dégueu (les varinikis) je déteste ça, des raviolis à la framboise ça le fait pas. Bon bref c’était genre buffet à table où je sais jamais comment faire. Alors je picore. Là-dessus Nicolaï me propose le petit verre de vodka. Comme j’ai pris le temps de manger pendant qu’ils sont allés enterrer la défunte, j’en suis au digestif, alors je dis pas non. Mais voilà que ces gens-là savent pas boire sans lever le coude au ciel. Moi non que j’explique aux babouchka alentour qui me font les gros yeux. Je suis français je bois tout doucement. De fait j’ai bu à peine la moitié du petit verre. Sur ce j’avais affaire en ville et je prenais la route alors on s’est inquiété. Mais Nicolaï à qui j’ai proposé de le ramener en ville a fini par accepté, vu que lui s’était enfilé plusieurs dés à coudre avant de nous faire un petit speech à table, très digne et surtout très court contrairement à un autre couillon qui nous a fait un discours interminable que j’ai compris l’essentiel qui tenait en trois mots, elle avait voyagé de Moscou à Valdivostok la Maria Anatolievna, le reste étant le triste besoin de se raconter. Du coup je suis parti avec mon nouveau pote Nicolaï et on est arrivé sains et sauf une heure plus tard pour se bouffer une glace devant la statue d’un pauvre con de poète inconnu vu que j’ai pas retenu son nom, en plein centre de cette capitale qui fut jadis la mère des villes russe.  Le Nicolaï avait l’air enchanté d’avoir fait ma connaissance et a promis de revenir me voir. L’a pas eu l’air de se douter que je comprenais rien de ce qu’il me disait, ou alors il en prend pas offense. Après tout il reste qu’on a fait un voyage agréable ensemble et que la glace il a tenu à me l’offrir.

Ce weekend je vais voir mes potes de l’orphelinat pour voir si je peux les convaincre de rassurer ma pote, après je m’occuperai de cette saloperie de jalousie qui torture les femmes en général et ma babouchka du diable en particulier. Le plus dur dans ce genre d’affaire c’est de faire le premier pas, les femmes en sont pas souvent capables. La vendetta c’est pas pour les hommes, juste pour les pédés de mafieux, les femmes et les enfants.

En attendant ça m’a passé l’envie de m’occuper des gamins. Cela dit, sont revenus ce soir et j’ai pas pu les empêcher de rentrer. Alors je leur ai dit tel quel la situasse. Z’ont bien compris. Je leur ai demandé qu’ils me laissent une semaine mais que demain quand mes potes vont venir, parce que du coup j’ai envoyé force invitations, avec violon jambon à ma porte, que demain ils reviennent et que tout le monde voit bien qu’ils sont mes amis comme les autres. Ces gamins ont salement besoin de dieu et je leur apporte sur un plateau garni d’épines dangereuses (image à la con !). Ce sont des enfants de pauvres, les parents travaillent à peine de quoi se vêtir et se nourrir et vivent grassement de leur terre quoique chichement côté saloperies indispensables genre téléphones ordi fringue etc. toutes choses qui coûtent trop cher pour leur salaire d’ex communistes. Toute chose que je possède, en plus de la voiture qui me font passer pour un richard ce qui explique les jalousies et la crise de l’autre folle. Ce que je dis pas c’est qu’en plus cette furie a commencé de me déplaire fortement quand j’ai eu son gendre qui est venu me trouver pour me demander de faire des photos de son fils qu’elle lui a volé. Faut s’imaginer l’infirmière avec ses deux filles complètement sous sa coupe et qui lui ont donné chacune un fils dont elle prend bien soin de s’occuper. Je dis pédophilie parce que c’est vrai et même si c’est pas sexuel ça s’attaque à l’homme et à son désir de vérité. Son premier petit fils (huit dix ans) est un monument de dissimulation et d’hypocrisie. Il se trouve que je suis tombé sur lui quand j’ai acheté les biquettes, déjà pourri le môme.

Bon, sur ce, ma vie est un roman mais c’est pas pour autant que je vais l’écrire n’est-ce pas.

Allez je retourne à mes haricots de la fin.

La suite si je veux et si je peux…

Commentaires

  • Continuez Fodio, votre vie est intéressante
    Liliane Boyrie

  • Je progresse Fodio, j'arrive à l'adolescence, je vais vous rattraper
    A la prochaine
    Liliane Boyrie

  • Vous aviez un faible pour petits garçons et les chevrettes dans la jeunesse, Madame?

  • Les articles sont pas le fort de Bisounette, peut-être les articles du code pénal, ceux concernant la pédophilie et la zoophilie, Liliane, pas de quoi sodomiser votre perroquet. Ne vous montez pas les ovaires en mayonnaise, ma vie peut paraitre intéressante, mais elle ne l'est guère, la plupart du temps je lis la bible et je prie. D'aucuns s'ennuieraient gravement à ma place...moi non, dieu seul sait pourquoi.

  • Donnez me votre adresse, je vous enverrai le Code pénal et la police. La Bible ne vous aidera pas!

  • Maintenant c'est les pronoms personnels qui vous trahissent, Bisounette. Ou vous êtes vraiment un étranger ou vous faites (assez bien) semblant de l'être. Dans tous les cas vous n'êtes rien qu'une ombre parmi les ombres des pharisiens et autres béotiens, aoûtiens, qui traversent l'Histoire et ce blog en planant. Dieu reconnaitra les siens!

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