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Moustache quand tu nous tiens!

 

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Je venais de perdre ce que j’étais en train d’écrire because une coupure imparable (les hauts et les bas de l’atome sous haute et basse tension) quand je suis tombé sur ce rugissement :

 

« Il leur faut donc des pauvres pour s'attester à eux-mêmes, au meilleur marché possible, la sensibilité de leurs tendres cœurs, pour prêter à la petite semaine sur le Paradis, pour s'amuser enfin, pour danser, pour décolleter leurs femelles jusqu'au nombril, pour s'émotionner au champagne sur les agonisants par la faim, pour laver d'un bol de bouillon les fornications parfumées où les plus altissimes vertus peuvent se laisser choir. »

 

Daté d’une petite centaine d’année à peine, le lion pouvait avoir trois ou quatre mille ans. Léon Bloy ,le bien prénommé , l'auteur de ces propos, a lui aussi bien connu l’homme de toujours, cette universelle et intemporelle canaille dont il est déjà question dans l’Ancien Testament. : le pharisien. Qu’on vienne me parler de progrès humanistes après ça. Le bonheur, puisque c’est ce qui sert de phare à nos pharisiens de rats contemporains, est fait pour les fauves et les Saints, pas pour moi donc. (« Les Saints, il y en eut alors, comme aujourd'hui, une demi douzaine par chaque cent millions d'âmes médiocres ou abjectes, -- à peu près, -- et l'odieux bétail qui les vénérait, après leur mort, fut quelquefois obligé d'emprunter de la boue et de la salive pour les conspuer à son plaisir, quand il avait l'honneur de les tenir vivants sous ses sales pieds. »)  Plutôt que le bonheur, me contente de l’inaccessible paix que les anges de Noël ont annoncée sur terre aux hommes de bonne volonté. C’est de cette paix-là que je tire la force d’être charitable, m’en voudrez pas de vous le dire tout net. Mais quand on vient la troubler, c’est le restant de la colère de dieu qui me prend, et alors là, gare l’animal!

Léon Bloy, un homme à qui j’aurais aimé serrer la paluche. Un des derniers avec Céline et Bernanos. (pour Bloy et Bernanos je suis bien trop jeune mais j’ai raté Céline que de quelques mois! tu parles d'un scoop...)

 

En cherchant un portrait du bonhomme je tombe sur une exégèse du Mendiant Désespéré fondée sur une  interprétation du père vu comme la figure de la loi (infectée de freudisme lacanien pompeusement comique, le genre que répètent des mecs comme Restif le perroquet ruskof parce que Juan Asensio le pingouin de la zone , comme il appelle l’Internet, lui apiqué ou l’inverse. Je vous mets pas d’extrait , ça vous ferait marrer ; et ce qui en découle n’est pas drôle du tout) Et oui mes pédés, que la loi est femme, comme d’autres l’ont mieux compris que Freud,  que l’échec SOCIAL de Marchenoir, prédit par son pote chérubin l’ange bourgeois, est dû à cette loi stupide et naturelle du plus fort et du plus impitoyable, la loi SOCIALE fondée sur l’inceste familiale clanesque et pédérastique, l’Eternel Féminin, la nature tout simplement. La bourgeoisie et sa loi d’airain sont femmes comme la fortune et le hasard de la naissance sur laquelle elle repose est la forêt que ne cache plus l’arbre du soi-disant mérite mesuré à l’aune du succès. Cet éternel féminin infecte les sciences et les arts depuis à peine trois cent ans et déjà les mecs comprennent plus rien à ce qu’il lisent et souvent encore moins à ce qu’ils écrivent. Maudit miroir ! spéculos spéculation ! Le bobo artiste ou fonctionnaire ne mérite que la corde pour le pendre, cette corde vocale qui a trahit Lacan comme elle a trahit Judas. Le glaive du Christ est pour trancher cette parole par l’action, et la seule action qui vaille la peine de mourir deux fois, c’est la charité. C’est ainsi qu’on en vient à faire des miracles. Pas en se grattant la gorge avec les couilles comme font les intello bobos, génération graine de pendus par la langue, perdus sur la toile ou dans leur petite zone illuminée, accrochés à leur souris avec toutes ces chattes d’idées qui rodent, à tisser des mots pour habiller leur âme de damnés, de pachydermes raisonnables comme dit L.B., de fiottes putassières qui bave sur mon compte au grand dam de mon pote, le peintre anonyme français que je dis. (Je me venge pas, je suis au courant depuis bien longtemps, mais j’en profite que le hasard ( !)  m’a mis sur le vomis érudit et polémique d’Asensio pour couper court aux tripotages de Restif le banni. Ma sémiosis à moi, tu me suis !)

 

Les moustaches du bonhomme ont dû donner des idées à Staline. Comme quoi à un poil près, on se trompait d’idée. Le glaive au rasoir, toujours. Pour paraphraser Bloy, je dirais pas que je suis Fodio le blaireau au fond de mon terrier et je vous passe une de mes griffes. Creusez-vous! La parole, ça sert aussi à ça.

Se touche quand même un peu trop le désespoir pour un chrétien, le Léon. Sans doute ce qui fait qu’il plait tant aux plumitifs virtuels, efféminés et stylés.

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