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Moi et les Femmes

Pardonnez-lui Seigneur ! Contrainte à relevez ses jupons en plein air, comme dit le poète. Oh c’est pas la famine qui la pousse, la peur de la famine peut-être. Non, ce qui la pousse, je le sais bien, c’est le désir d’être adorée. N’importe quel couillon qui a vécu avec une femme dont la beauté est remarquable a pu constater qu’elle ne s’aime pas, hélas : elle s’adore ! Idolâtre, fétichiste etc.. Pauvres créatures, des corps de déesse et des démarches de dinde à dissuader la pitié, sur leur talons de chez Achille&Oedipe (la vérité grecque est implacable). La beauté est toujours du diable, c’est pas d’hier. Du diable ou des démons du temps de Narcisse. Et moi la beauté quand elle déconne, elle m’emmerde. J’en reste à Balzac pour qui la beauté, c’est la vérité bien habillée. Voilà, sans plus, pas trop mal sapée la vérité, vu que la condition humaine est représentée par les vêtement d’Adam et Eve. Si Balzac avait vécu à l’époque de Shakespeare il aurait pris moins de gant : Women beware women *

 

La beauté des femmes nous force à les regarder en artiste. Balzac ne s’est pas défilé de ce point de vue-là. Ça me donne envie d’être charitable avec les femmes que j’ai eu l’honneur d’honorer bibliquement et de leur dire : je pouvais pas faire mieux qu’Honoré ! D’abord elles ont jamais manqué d’instinct, toujours deviné que je suis un type qui se distingue de la plupart de ses contemporains (chose qui m’échappait alors), en bien comme en mal puisque ces derniers ne faisaient et ne font toujours pas vraiment la différence. Je leur dois, à ces femmes, d’avoir pu discriminer très tôt force et puissance. Disons pour être tout à fait honnête que je leur dois d’avoir saisi cette différence par les couilles. Mais si elles espéraient que cette double distinction allait m’apporter la gloire (la puissance) elles en ont été pour leurs frais. Confrontées à la pitié, ça pouvait pas tenir. Bref, Je voyais pas et je vois toujours pas, ce qu’on aurait pu me trouver. Du style ? soyons sérieux ! Si j’ourdis un peu la syntaxe c’est pas pour faire joli ; la vérité supporte pas toujours le joug de la grammaire, c’est tout. J’ai déjà mis assez de temps à m’éloigner de ma pédérastie, c’est pas pour remettre ça sur un blog en faisant des phrases du genre : « Quand je rassemble de chaque côté de mon esprit les lourdes émotions de velours à l'aide des embrasses usées de mes pauvres phrases, je vois s'ouvrir alors un paysage de froid totalement familier.. » Le style, c’est la brosse à cheveux et je suis bien content d’être devenu chauve. Quand je pense à mon vieux qui passe un quart d’heure par jour à se les brosser pour pas les perdre, s’il savait comme on s’en passe bien, le bougre.

Maintenant pour dire toute la vérité, j’ai toujours été un type très commun et absolument inoffensif, c’est sans doute la cause que j’ai pu avoir toutes ces aventures. Les femmes adorent les imitations. J’étais juste assez doué pour faire semblant d’être un homme. Un vrai con vous dis-je. Sidéral  (pléonasme) !  Ce qui me distinguait alors de mes contemporains c’est que je le savais. Pour autant, il me fallait des preuves, je les ai eues, merci les filles !

Sans doute est-il difficile de concevoir que ce qui m’échappait alors, c’est que je savais que j’étais con. Mais c’est tout à fait logique. On peut très bien avoir conscience d’être con et le demeurer, c’est même vital dans un régime totalitaire, contrairement à ce que disent les perroquets qui ont une conscience. Entre les cons qui s’ignorent et les connes qui s’adorent, il est très difficile pour un homme de bonne volonté de rester à l’écart du mal. Surtout quand on manque d’intelligence et qu’on a peur de rien. L’intelligence consistant à se tenir à distance de l’erreur, la sagesse est bien de craindre la vérité. La rendre relative est une terrible erreur.


*L’aphorisme est de Thomas Middleton (1580-1627), contemporain de Shakespeare.

Commentaires

  • La raison qu'est-ce ?
    Liliane Boyrie

  • La raison, comme la foi ou la morale, est parfaitement réversible, Liliane, et en ça satanique pour un chrétien. La raison donne l'illusion de la puissance qui n'est pas la force.

    1:19 Aussi est-il écrit:

    Je détruirai la sagesse des sages,

    Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents.

    Epître de Paul aux Corinthiens

  • Relativiser la vérité est d'abord une lâcheté avant d'être une erreur. Mais, vous pouvez RAISONABLEMENT renverser le truc, c'est une erreur que d'être lâche.

  • que l'on puisse aligner autant de mots pour ne rien dire, cela me fascine...assez pour venir vous lire de temps en temps.

  • Et vous êtes plutôt du genre succinct, passons. Sérieusement, je crois que c’est la forme qui vous plait, ce que vous appelez par erreur le style. Cette forme vient d’un fond qui vous échappe mais comme vous avez entendu dire que le fond était indissociable de la forme vous préférez dire fascination pour le rien. Je pourrais gloser là-dessus, l’attirance de la femme pour le néant, pour la mort, la grande, la petite, le vertige romantique etc. Quand vous aurez saisi le fond, si vous y parvenez, et je veux dire seule, sans l’aide d’un guide bleu ou vert, vous trouverez alors que c’est tout simple, comment n’y aviez vous pas pensé avant. Et vous passerez à autre chose. Comme moi. (Je vous donne une clef, le Livre de Job, comme j’ai vu en passant que vous lisiez l’Ancien Testament, vous verrez, y a pas que de la violence)

  • Ces choses là sont rudes, il faut pour les comprendre avoir fais des études

  • Voyez Colombine, Liliane, passée par les études et pour autant ne comprend rien à ce que j'écris. Tout au contraire, n'avoir pas fait d'études c'est être préservé de l'opiniâtreté qui en est la résultante. Restez curieuse et honnête comme vous l'êtes et le chemin de la liberté vous apparaitra au détour d'un buisson ardent.

  • L'intelligence après réflextion c'est la faculté d'adaptation aux situations diverses.

  • quand je fais le bilan de mes études, je m'installe coude sur la table, doigt dans la bouche, pensive. Je me pose la question, si je revenais en arrière qu'est-ce que je ferais ? Car ami Fodio si mes parents n'avaient pas compris qu'il y avait en moi soit une demeurée, soit une forte tête, les deux peut être ! Je serais encore en sixième. Je devais la redoubler et là il était impensable de redoubler ma sixième, mes parents ont compris Dieu merci; Il y avait de l'espoir pourtant ! J'étais bonne élève en primaire, (je garde rancune à mon institutrice qui m'appelait devant mes copines BEBE BOYRIE) J'ai passé l'examen facilement et sûre de moi je partais pour de hautes études !!!! Si je revenais en arrière, je ferais pareil.

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