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ECRIRE OU N'ÊTRE PAS

« William Shakespeare est sans comparaison possible le meilleur William Shakespeare, mais il fait un Proust hésitant, incomplet, amnésique, il est un Diderot décevant, un Faulkner vraiment trop approximatif et, quitte à passer pour un présomptueux, je trouve même que comme Eric Chevillard, il ne me vaut pas. »

Si Shakespeare valait tous les écrivains cités par Chevillard, lui y compris, on pense bien qu’il ne serait pas Shakespeare. L’ambigüité du propos de Chevillard n’est qu’un reflet de son hypocrisie ou tout au plus de sa bêtise. A moins que ce ne soit un éloge pudique rendu à S. Car ce dernier est déterminé, complet, historien, loyal, précis et jamais ambiguë. Peut-on lui reprocher d’être incompréhensible à un graphomane du 21ème siècle ? 

Commentaires

  • Shakespeare a toujours choqué les siècles dévots et hypocrites, leurs représentants, capables de reconnaître dans les portraits des rois, des traîtres et éminences grises ecclésiastiques brossés par Shakespeare, leur propre reflet. A commencer par Joseph de Maistre, capable de fourguer au premier tyran sanguinaire venu son catholicisme à la sauce Osiris. Mais aussi le tartuffe Paul Claudel, le benêt boche Brecht, etc. Elans de sympathie en revanche de Bloy ou Céline, hélas trop superficiels.
    Est-ce que le marxisme ne vaut pas d'abord comme élucidation de Shakespeare ?

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