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Delay tare (ou terre)

Pour dire que je déterre ce simulacre de pub du blog de mon cousin Lapin (j’ai failli dire latin dis donc) et qu’il aimera sûrement pas savoir que je me tape ses vieilles peaux à trois heures du matin parce que ma Pénélope prend toute la place dans le lit (et dans ma vie depuis trois jours) et que j’ai plus la force de la clouer par terre ; Seulement à lire ce petit morceau de spéculation, me suis aperçu que certains retours en arrière ne sont pas forcément inutile.

 

« (…) Ces améliorations, comme vous les appelez, me semblent comme autant de maillons dans la longue chaîne de la corruption qui réduira bientôt en esclavage la race humaine tout entière et la plongera dans une misère incurable ; vos améliorations se déroulent suivant une croissance simple, tandis que les besoins factices et les appétits artificiels qu’ils engendrent procèdent, eux, suivant une croissance exponentielle. C’est ainsi qu’une génération acquiert cinquante besoins et qu’on invente cinquante manières de les satisfaire, qui chacune à son tour en engendrera de nouvelles, si bien que la génération suivante en a cent, celle d’après deux cents, celle d’après quatre cents, jusqu’à ce que chaque être humain devienne un tel composé d’inclinations perverses qu’il se trouve entièrement à la merci des circonstances extérieures, perd toute indépendance et toute originalité et dégénère si rapidement de la dignité primitive de son origine sylvestre qu’on ne voit guère d’autre perspective pour l’espèce humaine que celle de périr exterminée par sa propre imbécilité et sa propre ignominie (…) »

 

Trio sublime, de Thomas Peacock (1785-1866).

 

Si quelqu’un peut m’envoyer ce bouquin je lui laisse volontiers la nouvelle adresse de mon terrier.

 

Idem pour la bio de Bloy par Joseph Bollery (à bon entendeur, grandes oreilles !)

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