J’ai longtemps hésité. Je ne voulais pas en parler, par pudeur, par discrétion, par simple respect envers certaines morts : les plus humbles et dramatiques, malgré leur indéfectible dignité, et même s’il n’est jamais, en soi, de mort ordinaire, surtout pas les plus invisibles aux yeux du commun, paradoxalement, des mortels.
Mais c’est cette ultime et magnifique phrase – "le dandy du XXIe siècle est un SDF agenouillé devant une église désaffectée" –, contenue dans la très belle et si juste critique que Frédéric Beigbeder vient de me faire l’honneur de consacrer, dans "Le Figaro Magazine" de ce 23 décembre 2011, à mon dernier livre, "Le Dandysme - La création de soi", qui m’a finalement convaincu d’écrire.
Daniel Salvatore Schiffer philosophe, in le Figaro
Edité par Daphnée Leportois Auteur parrainé par Jean-Marcel Bouguereau
Suit un interminable article complètement délirant où il croit nous parler de la réalité, le philosophe publiciste. Il n’y a que des morts ordinaires, pauvre pédé ! Sa femme suce le Jésus en confession, ça l’autorise, pensez, le tartufe ! Il juge dieu comme dans un fauteuil. Rien que le titre de son bouquin est à gerber de narcissisme. Quant à l’ultime et magnifique phrase de l’autre paumé mince du genou et large des pattes, qui saurait pas reconnaitre une église de la synagogue de Satan, désaffecté lui-même, dites-le-lui qu’il suffit pas de se créer SDF pour être un dandy, il vous croira pas. Tous ces convaincus d’écrire, sur Mars et que ça saute. Une planète toute rouge qui porte le nom du dieu de la guerre, c’est tout indiqué pour les convaincus de la mort, les cons vaincus par la mort !