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Fatal Coqtail

Joue le clodo comme personne le fils Depardieu, suis bluffé. Un film plein de vie et d’amour qu’on lit au dos du DVD. On y voit que des zombis pourtant, des crevards. Une misère très esthétique sur fond de guinche à la française. Les cinéastes sont aussi vautours que les journalistes. Presqu’une pub pour la vie au naturel, en plein air loin de la ville et de ses tourments, un film à la Jean Ferrat avec du Zola dedans. Alors c’est l’enfant qui sauvera le débris humain. Une fable bourgeoise de plus, s’il en était besoin. Ironie républicaine, c’est un gardien du musée de Versailles que le gamin va chercher pour sauver le SDF.  Après on voit bien la solidarité familiale, son propre père qui veut pas l’accueillir chez lui mais quand même, à cause du gnard. La mère n’écoute que sa fibre, ouf, la morale est sauve. Suit la quête du clodo pour se faire reconnaitre de la matrice, de la société. Pour offrir à un môme des copains, de l’école et… de la république, comme il dit, et le voilà à trimer sur des chantiers. Courageux de la part d’un acteur qui est né avec un césar en or à la main. C’est quand même à peine de la composition son rôle tant les très riches et les très pauvres se ressemblent dans leur misère. C’est pédophile, incestueux et compagnie ce film. Autant dormir ou mourir que de regarder des trucs pareils. Suis une victime des trois F, un film, une femme et un bon feu, le bonheur bourgeois en trois mots, mortel ! un dimanche par moins trente degrés, j’ai aucune excuse.

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