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Au diable! etc.

«La période d’inquiétude fait que les Français projettent à l’Elysée ceux qu’ils jugent les plus crédibles. Il y a des temps dans la campagne, des séquences, explique le politologue Stéphane Rozès, président de CAP. Si Hollande et Sarkozy vampirisent l’espace médiatique, c’est aussi parce que leur duel vient d’être lancé, qu’il était attendu et que la bipolarisation est un «phénomène auto entretenu» par les grands médias. Mais cela ne durera pas, assure Gaël Sliman. «Les médias vont construire pleins de scénarios excitants voire saugrenus autour de Marine Le Pen et de François Bayrou pour relancer le suspense car ils n’aiment pas les scénarios écrits d’avance»

Vouloir voter après avoir lu ça, c’est se tirer une balle dans le pied sans vouloir se regarder dans la glace. D’abord vous êtes vu comme un lâche tremblant se tournant apeuré vers un grand chef. Ensuite on vous soupçonne quand même de savoir et même d’entretenir une distance théâtrale et forcément hasardeuse avec l’élection et sa lutte de candidats. En fin de compte on vous dit que ça se fait automatiquement (auto entretenu) mais que grâce au génie des journalistes/acteurs/romanciers/cinéastes/publicistes, vous allez pas vous ennuyer. Sont cyniques ceux qui veulent voir dans les élections qu’un jeu de scène, seules des femmes ou des enfants peuvent s’arrêter à la dimension comique de la lutte pour le pouvoir. Tout homme qui sachant cela accepte de mettre un bulletin de vote dans l’urne de ce régime est soit un lâche soit un abruti.

Ce n’est pas parce qu’il est caressé, à la limite du délit publique de fellation, par tous les lécheurs de cul sur papier recyclé, tous ces romanciers/journalistes/politicologues/philologues/égyptologues/marchands-d’idées-moisies, publicistes-escrocs, banquiers-véreux, toute cette clique qui tond la laine de celui qu’on ne peut plus appeler le prolétaire parce qu’il sait écrire des SMS sur son I-je-ne-sais-quoi-dernier-cri et qu’il part en vacances quand il veut où il veut cinq semaines par an, c’est quand même au moment où le maquereau jouit de son instrument de travail que la police le serre. La jeunesse bien pensante républicaine encourage le vote en le décrivant comme une arme politique. Mais les élections sont truquées, la jeunesse ferait-elle semblant de ne pas le savoir ? il vaudrait mieux pour elle militer pour la vérité en approuvant le non vote. Remettre ainsi toute la démocratie républicaine en question et donner à la France le rôle d’une nation vraiment humaniste comme ce pays est en droit de faire. Ni les chrétiens Anglo-américains ou Russes ne peuvent comprendre la différence entre la charité, qui caractérise l’amour entre les hommes, et l’amour de la vérité, celui entre les hommes et dieu. Ils n’ont que le mot amour, pas de charité. Aussi le français est-il moins enclin à confondre ces deux amours. Français qui sont vus par le monde, à plus ou moins juste titre, comme des spécialistes de l’amour courtois, celui qui se parle en long en large et en travers, qui fait répéter à ses bourgeoises frustrées qu’elle ne peuvent jouir que par l’oreille après qu’un pédé comme Proust le leur a suggéré, et qu’un autre pédé comme Freud leur a faussement scientifiquement fait admettre. C’est comme ça que l’homme français sait très bien qu’on ne peut séduire qu’avec des mots. Or le peuple, la masse, est femme. Pour la charité, il sait très bien qu’il faut la faire sans tambour ni trompète sous peine d’en voir les effets annulés. Là où un Russe ou un Américain devra faire savoir à grand renfort de publicité le coût, la valeur de son amour pour les hommes (ou les femmes) qu’il confondra volontiers avec celui de dieu puisqu’il utilise le même mot, ou de l’anti dieu, ça revient au même - démocrates chrétiens ou républicains laïcs sont des libéraux qui s’appuient également sur la même morale, la même foi, les mêmes vertus - un français, lui, saura différencier la discrétion nécessaire à la charité ; qu’il appliquera d’ailleurs aussi à ses amours personnelles ou politique à l’occasion. Son humanisme dès qu’il se fait sentimental n’est plus français, il devient ridicule. Peace and Love chantaient les Beatles, résultat, cinquante ans plus tard la peur règne au moment de choisir entre la peste et le choléra. Belle manœuvre. Reste à savoir qui l’a ordonnée. « JE VOUS AIME» disent les politiciens aux foules, les acteurs dans les drames bourgeois à leur famille et les chanteurs de charme, alors que la charité qu’ils font ne va pas jusqu’à dire toute la vérité que pourtant chacun connait bien et qui est : AIMEZ-MOI!

Mais aimer une personne est-ce que ça justifie d’en faire ou de se faire son esclave ? pensez-y avant de voter.

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