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Correction politique

Tandis qu’en Ukraine apparaît un nouvel homme providentiel, de sexe dit faible et portant le doux prénom de Nadia (« espoir » en russe), ce qui fait quand même beaucoup même pour la providence pourtant rarement prise au dépourvu, alors qu'on vient de dévorer une brassée de shashlikis (des brochettes) chez mes voisins après une dure journée de labeur au jardin, voilà-t-il pas qu'on évoque la possibilité, au point où on en est de désespoir publique, de ma possible participation sur l'échiquier politique (comme on dit) ukrainien. J'ai dit stop tout de suite, sans motiver cependant. Alors voilà, m'en vais le faire incontinent.

En tant que chrétien il est impossible, à moins de faire partie du clergé catholique orthodoxe ou protestant, de rendre autre chose à César que l'argent de l'impôt. Participer à sa collecte sous une forme ou une autre, car il faut bien payer ces fonctionnaires qui passent leur temps à justifier qu'ils ne font qu'emmerder la populace sous le fallacieux prétexte qu'elle a besoin d'être dirigée, ce serait servir César et non dieu, chose impossible à un authentique chrétien car il lui est fermement recommandé de ne pas servir deux maîtres. On ne me verra donc ni maire, ni député, et encore moins président ( en passant ça nécessiterait que je renonce à la nationalité française, ce qui me chatouillerait une couille sans déranger l'autre). Mais on peut s'amuser à rêver à condition de ne pas perdre de vue que c'est un amusement satanique.

Car, je le dis haut et fort, en tant que président je commencerais par supprimer la nation ukrainienne, purement et simplement, en espérant que d'autres nations dites chrétienne, imitent mon premier geste fort ! Ensuite en tant que chef d'une non-nation, ce qui est au largement aussi virtuel qu'une nation, je supprimerais toutes les institutions à son service, tous les fonctionnaires devenus inutiles pour ne garder en fonction que ceux qui pourront prouver au bout d'un mois qu'ils auront fait quelque chose pour servir dieu. La Rada ferait un temple tout à fait respectable une fois les marchands de voix chassés.

 

Il faut dire à la décharge de Nadia Savtchenko (Nadejda en ukrainien mais le sens est le même qu'en russe), qu'elle a spontanément refusé le matronage de Julie Timochenko, l'ex homme providentiel du pays et celui de Pierre Porochenko, l'actuel HP en chocolat. C'est un bon point. D'après le Monde qui ne relève pas le jeu de mot qu'entre parenthèses les ukrainiens n'auraient pas laissé passer s'il avait pu se faire dans leur langue, elle aurait déclaré. "Ukrainiens, si vous voulez que je devienne présidente, alors parfait, je le serai. Honnêtement, je ne dis pas que je le veux. J'aime voler." 

Ce « j'aime voler » est une perle (rappelons qu'elle est pilote d'avion militaire) ! Tous les ukrainiens vous le diront, pour faire de la politique dans ce pays, il faut aimer voler. C'en est la condition sine qua non comme dirait Ponce Pilate en latin dans le texte. La seconde condition tout aussi « sans quoi non » étant de pouvoir se laver les mains en public.

Or je ne remplis ni l'une ni l'autre de ces conditions. Si j'ai volé par le passé, et ça peut encore m'arriver, je me borne à dérober aux voleurs notoires à l'image du célèbre Robin des Bois sauf que je ne le fais qu'en cas d'extrême nécessité pour alléger les souffrances de quelques proches, n'étant pas spécialement doué en ce domaine et aussi loin d'en faire une occupation à plein temps comme le susdit Robin Hood, de son vrai surnom. Pour finir je me lave pratiquement jamais les mains, attentif à ne pas me les salir contrairement au conseil de l'écrivain louche soi-disant engagé J.P. Sartre, surnommé le Ténia par L.F.Céline, de ne pas hésiter à les tremper dans la merde.

À l'image de notre Seigneur je pourfendrai mes adversaires avec le glaive de la parole et on ne me verra jamais lever sur un homme une main leste ni cautionner d'une manière hypocrite (diplomatique) une agression armée quelconque quitte à me faire traiter de pacifiste bêlant ! Un autre pacifiste, le susnommé Céline, eut, lui, largement le temps en prison au royaume du Danemark de regretter des écrits que d'anonymes bellicistes ont eu tôt fait de tourner dans le sens contraire des aiguilles de l'histoire, au grand dam du célèbre docteur Destouches qui n'a eu de cesse tout le reste de sa vie d'essayer de justifier un engagement pourtant noble mais que certains encore aujourd'hui ne comprennent pas, tel un certain Roger Grenier, ex journaliste de France Soir (désormais secrétaire écrivaillon chez Gallimard le judas!) qui eut la chance de sa vie de pouvoir « couvrir » l'enterrement de cet anti-héros en écrivant à l'époque et en le répétant encore aujourd'hui dans des articles destinés à faire vendre ses ineptes productions littéraires, à un âge canonique car ce genre de vautour ont la vie dure, qu'il était bien triste d'avoir honte du plus grand écrivain français du siècle... mais je m'égare ? Oui, bon, enfin, voilà où mène de se mêler de politique, mais Céline ne se croyait pas chrétien bien qu'il soit l'écrivain le plus apocalyptique de la littérature française après Balzac. Mais ça je le montrerai une autre fois si le ciel m'en laisse le temps.

Allez, qu'on envoie l'Apocalypse et qu'on ne nous emmerde plus avec la politique, vulgivague de moine  !

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