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Épître aux Ukrainiens

La grammaire rend libre ? c’est ce que répètent tous les universitaires fonctionnaires et les journalistes dans toutes les sociales démocraties nationales socialistes d’Europe et d’Amérique. Eh quoi! le Führer aussi a été élu. En temps de crise aussi. Alors ! Simple : la svastika, symbole hindouiste, roule pour vous, silencieuse et puissante comme une Mercedes vers le sauvetage tous ensemble de la planète par la culture du neurone ! Silence, on tourne  la religion de l’avenir, du progrès polytechnique.

« Ça c’est vrai ça ! » comme disait ma grammaire.

« Mais tu vas la fermer, bougre de vieille conne »! que lui répliquait le grand-père à qui il restait une paire bien accrochée que même les boches ont pas su couper en 40! Causait aussi comme un charretier que dieu merci ça m’a pas influencé un poil du cul de la vieille !

Grammaire, travail, famille, matrice et patrie, = diversion, corruption, aliénation !

Tant qu'on aura pas pigé, on sera un enculé d’enculeur ! un fou du con de la mère ! un mort inné ! un aspirant à rentrer dans l’autre ! le nazi de soi-même ! un halluciné ! un spectateur de son trou du cul ! une vulve en ébullition, vulgivague quoi!

 

Camarade Tovaritch ! la Liberté individuelle est Historique et, elle consiste selon les Acteurs de l'Histoire en personne à sortir de soi-même car Dieu veille à l’Extérieur et à lever les yeux au Ciel où se livre Son combat contre la Bête.

Pendant ce temps les bonobos se prosternent devant leur traité de grammaire ! Putain de religion !

Le christianisme n'est pas une religion contrairement à l'idée non pas reçue, insérée, dirait-on dans la police, et de manière douce mais pas toujours ; l'éducation, ça s'appelle. La seule véritable éducation qui soit est celle qu'on reçoit avec confiance car elle ne trompe pas, avec patience car elle est enthousiaste, avec joie parce qu'elle libère de choses sans importance comme les règles du jeu auquel on ne veut pas jouer parce qu'il est ennuyant, l'ennui étant le pire ennemi de l'homme après le temps.

Ach, mein güte Gott !

Balzac trouvait déjà les Allemands chiants et d'ailleurs assez naïfs de nature, il aurait pu penser que cette naïveté allait se propager à l’échelle mondiale et créer toutes les conditions requises pour un holocauste païen final. Ou global ! Et ceci avec les meilleures intentions du monde ? Sûr que les dignitaires nazis n'avaient pas inventé grand chose côté humanisme. Le bouddhisme d’Hitler pourrait au moins faire réfléchir plus d’un crétin qui se prosterne devant des idoles à dix bras ou des figures infantiles résolvant la quadrature du cercle.

La solution finale vient toujours après la somme des totaux. Les mathématiques aussi rendent libres à ce compte-là!Si tous les comptables et les physiciens nazi ont échoué en Amérique, c’est bien la preuve, dans un pays conquis par extermination en masse des autochtones. D’un libéralisme l’autre, quand on est libre de voler on est pas loin de l'être de tuer. Ce sont des gens comme vous et moi. La liberté n'est même plus un vœux pieux, juste une manie de môme, celle d’avoir une poupée plus jolie que celle de sa meilleure copine, en toute liberté.

En vérité TOUS les dés sont pipés. Vérité, Liberté, Amour, ne se comprennent plus qu'au sens propre: sa propre vérité, sa liberté sacrée et son amour propre qui ne le reste jamais très longtemps. Toutefois, le discours social diffère du discours individuel en ce que le premier n'accuse ni ne juge en son âme et conscience (il n'en a pas), donc on ne peut que le soupçonner d'arbitraire et c'est pour le moins une accusation arbitraire. Tandis qu'en politique on est exactement le contraire de ce qu'on prétend être, entre individus on est, tout aussi précisément, mais ce qu'on accuse ou juge l'autre d'être. C'est bien pourquoi Dieu nous recommande expressément de le savoir et de l'éviter car tout jugement porté sur l'autre, et c'est à ça qu'on le reconnaît comme tel, est un jugement qui retombe sur soi-même. Quand on le sait, on se contente de juger tout bas et de se pardonner en se promettant de s'améliorer. On a péché mais en acceptant cette erreur on peut s'en débarrasser utilement, pour se libérer quoi. S'il faut pécher, que ce soit au moins pour apprendre à ne plus le faire, découvrir la force du pardon et de l'amour. Du coup on peut s'aimer un peu en attendant d'être sanctifié.

Il y a bien un chemin du matériel au spirituel mais c'est pas une autoroute tralalala, encore moins une piste de ski kirikiki. Pour certain c'est très escarpé, les entêtés, pour d'autres, c'est encombré, les pousse-au-cul, mais pour la plupart ce n'est même pas un chemin. C'est devenu une piste dans la jungle, avec des pièges à chaque pas ! Putain de moine, je voudrais pas refaire le chemin qui m'a amené là. Et pourtant dieu sait qu'il ne m'est pas inutile de l'avoir fait.

Alors maintenant que t'as pigé tu sais ce qu'il te reste à faire, tu vas dire à ton frère, ta femme, tes mômes et ta grand-mère si t'as pas de vie sociale, mais à tous ceux que tu croises quotidiennement ou presque, tes proches quoi, dis-leur, prend le risque de passer pour un prêcheur car c'est ainsi qu'ils te feront taire, en te traitant de ce qu'ils sont, car s'ils disent qu'ils expliquent leurs opinions, ils prêchent bel et bien, quoique sans s'en apercevoir (ils croient communiquer). Tu devras donc savoir que tu parles à un clergé qui ne se connaît pas pour tel, autant dire la pire des menaces, des curés prosélytes déguisés en vulgaires pékins.

Si catholicisme, orthodoxie, protestantisme, mahométisme sont des religions, le christianisme n'en est pas une. C'est parce que le judaïsme s'est petit à petit transformé en religion que le Christ est apparu et ça, les prophètes juifs l'avait annoncé. Christ ne punit pas le judaïsme, il le corrige, il lui redonne sa pureté, une bonne dose de vérité ; et de l'amour comme s'il en pleuvait comme dit le poète, alors ? Ce qu'il nous reste à faire c'est de vous convaincre de la vérité afin qu'elle l'emporte fidèle à la prophétie et que l'amour triomphe.

Mais le combat se joue pour chacun de nous individuellement et sans aucune justice sociale, ni par les œuvres ni par la vertu, mais, précisément par ces deux choses portées à un niveau surnaturel. Accepter l'existence de dieu est aussi inutile que de la réfuter ! C'est l'aimer qui est difficile, agir selon la vérité, non pas n'y pas croire ou oui, mais la connaître. Y croire ou non ne renseigne en rien sur rien. Car ou dieu est, a été et sera ou il n'est pas. Force est de constater qu'il est toujours mais parfois à des doses si infimes qu'il se retrouve vite transformé en idole à l'insu le plus souvent quand ce n'est pas raisonnablement par bêtise, ignorance, vanité, le genre fétichiste photographe amateur collectionneur de dédicace toujours fourré chez sa mère à 50 ans, on a les idoles qu'on mérite.

L'idole du cynique, par exemple, c'est un bout de muqueuses avec des chairs et de la peau mêlée à quelques poils odorants, dans des teintes de roses et de bruns, avec des lignes entre l'abricot mûr et l’huître, et la musique par dessus ! Tout ça pour faire du sexe un acte d'amour, c'est-à-dire tout le contraire de ce qu'il est. Le sexe réduit à une vulgaire activité bonne et saine pour le corps et l'esprit comme le yoga, voilà une vérité qui fâche même les cyniques, et surtout eux. J'entends par cynique ceux qui savent le mensonge et qui l'acceptent par intérêt personnel en sachant qu'ils entraînent avec eux des innocents ou des ignorants... dont certains ne sont pas si innocents.

À l'heure ou la pilote ukrainienne Nadia Savchenka est en train de châtier par le verbe les fainéants de la Rada (le parlement UA), je m'en voudrais, même si le combat se joue en terrain pourri, de ne pas lui apporter un soutien viril. Femme, militaire et maintenant politicienne, elle n'a rien sur le papier pour me plaire, mais outre qu'elle est plutôt jolie, au naturel, pas déguisée en singe comme elle l'est depuis deux ans par les juges russes et maintenant par le peuple ukrainien, qui la juge aussi mais pour la porter aux plus hautes fonctions de l'état, si sa vertu égale sa beauté… tout est possible dans ce pays, je le confirme, mais le combat va être rude. Les coups foireux, secrets ou médiatiques, n'ont pas fini de tomber au point où je prédis que dans même pas un an elle va nous dire que la prison russe était un camp de repos à côté de la Rada ukrainienne. Mais tout ça ma pauvre dame c'est téléphoné d'avance. Les chiens font pas des chats, je vous vois venir…

Convenez quand même qu'elle a de la jugeote la gamine, trop nationaliste d'accord, mais qui des français ou des américains ne va pas se dire patriote d'une manière gauche ou adroite ? Les démocraties occidentales se sont toutes construites et fortifiées sur la nation, états unis, royaume ou république, ce sont avant tout des nations et dont les dirigeants n'auraient pas honte de stigmatiser une patriote ? Non, le problème est russe, la nation russe, démantelée par un impérialisme dit communiste où vivaient des sujets dont la nationalité n'avait pas l'importance de la citoyenneté. Voyez le mic-mac ?

La nation ukrainienne peine à exister depuis 1000 ans. Les cosaques ne l'ont pas voulu et plus récemment le seul homme vrai et le plus chrétien possible a lamentablement échoué, après de glorieux succès, vaincu par l'association de tous les pourris contre lui, le seul authentique, le magnifique Markhno, que dieu bénisse en son sein ce glorieux assassin qui relâchait les soldats prisonniers après leur avoir ouvert la possibilité de changer de camp et fusillait les officiers ennemis sans états-d'âme. C'était risqué dans un jeu où l'on pratique plus volontiers l'inverse.

À 35 balais la Jeanne d'Arc ukrainienne est dans la force de l'âge, l'âge où j'ai trouvé Pénélope, et je la soupçonne d'être au moins aussi ignorante que je l'étais à son âge, donc il lui faut un conseiller, il doit y avoir un homme auprès d'elle et c'est lui qu'il faut connaître. Et s'il n'y en a pas, il faut qu'un de nous se dévoue. Je reconnais que ça paraît injouable sur le papier mais à un observateur attentif, pas un prédestiné c'est-à-dire, mais un homme bien huilé et bien aiguisé au service de la vérité, au moins qu'à cet homme-là il soit permis de lui éviter la mort à la petite, mort physique ou spirituelle.

Elle fait quand même un peu l'effet d'une biche en colère lâchée devant une meute de hyènes affamées, la Nadia. Elle a des couilles, ça, un peu trop même à mon goût, pour tenir tête à la Timochenko, la tigresse, comme elle l'a fait... une gifle de biche à un tigre; allo quoi ! Quand au gros porc président en chocolat elle a eu le bon goût de ne pas le remercier d'avoir utiliser le pognon des contribuables pour la rapatrier. Rien que pour ça je lui tire ma chapka. Mais savoir si elle est capable d'amour et d'esprit, faut se relever les manches et y aller voir, au charbon comme dit ma concierge. On va pas se cacher le voile de la face comme disent les marchands de pierres et de boues, l'affaire est loin d'être dans le sac. Pour Klitcho ça s'est mal goupillé mais j'étais moins motivé, un boxeur quadra de 2 m de haut et champion du monde, vazy je te rappelle. Pas comparable avec une jolie pilote de 35 berges. Donc tenez-moi au courant si vous avez conseils ou idées, pas qu'on s'initiative en solo et qu'on gaspille nos efforts ! L'avenir du peuple ukrainien en dépend ! Quant à la nation, je l'emmerde le plus discrètement mais fermement possible, en attendant.

En attendant qu'on envoie l'Apocalypse, en attendant l'amour... ou l'inverse, quelle différence.

 

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