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prométhée

  • Божественный мудрость*

    L’homme serait l’œuvre de Prométhée, façonné avec de la terre et des parties de divers animaux. Voulant accroitre le genre humain, ce titan dérobe le feu au char du Soleil à l’aide d’un faisceau de férules qu’il enflamme. Las ! au lieu de lui témoigner de la gratitude, les hommes dénoncent le forfait de Prométhée à Zeus, mais celui-ci s’en réjouit. Il décide en accord avec les autres dieux de faire présent aux hommes de la jeunesse éternelle ; mais ces derniers placent naïvement le précieux cadeau sur le dos d’un âne. Et voilà que l’animal assoiffé tombe sur un serpent près d’une source. Il négocie l’accès à l’eau et c’est ainsi que la faculté de se régénérer est passé bêtement de l’homme aux mains du reptile, si on peut dire.

    Sur ce, Prométhée pas très content décide de ruser avec Zeus en lui offrant un taureau farci d’ossements au lieu de bonne graisse. Comme en outre il essaye de violer Athéna, Zeus décide de lui tendre un piège. Il commande au fameux sculpteur Héphaïstos de fabriquer une femme, Pandora, dotée par chacun des dieux d’un don, le tout placé dans une cruche, le fameux vase de Pandore. Cette dernière a pour mission d’offrir le vase à Prométhée, mais le madré Titan refuse l’offrande et c’est son frère jumeau, le benêt Epiméthée, qui l’accepte. Aussitôt il ouvre le vase laissant s’échapper tous les malheurs et catastrophes enfermés dedans ne parvenant à y conserver que l’espérance placée tout au fond.

    Là-dessus, Zeus condamne Prométhée à être entravé à une colonne sur le mont Caucase. Là, un aigle vient lui dévorer le foie pendant le jour tandis que l’organe repousse pendant la nuit.

    Seul Héraclès parviendra à délivrer Prométhée de cette fâcheuse posture, transperçant l’aigle de ses flèches.    

    « Heureux qui a pu connaitre les causes des choses, foulé à ses pieds toute crainte, le destin inexorable, et le tumulte de l’Achéron avide. » 

     

    La fable de Prométhée est des plus importantes car elle fournit une explication au problème de l’origine de l’homme et de sa condition d’être mortel. Cette fable grecque présente de nombreuses analogies avec celle d’Adam et Eve. Prométhée signifie providence ; le titan agit en effet en démiurge pourvoyant aux besoins de l’homme.

    Non seulement l’homme trouve dans sa prudence un mobile suffisant pour vivre et s’organiser, mais de plus l’homme parait être le centre du monde qui de chaque chose trouve l’usage et récolte les fruits de la nature ; Les révolutions des astres servent à établir les calendriers ; les vents servent à la navigation, les animaux à la nourriture, etc. L’homme paraissant le but de la nature reflète donc Prométhée qui l’a créé. Le mélange de terre et de parties d’animaux rappelle que l’homme est de toutes les espèces de créatures vivantes sur la terre la plus composite et la plus complexe. Aussi l’homme fut-il nommé microcosme dans l’antiquité. Malgré cette place cruciale dans la nature, l’homme n’en serait pas moins démuni et privé de défenses sans le feu. Or le feu est justement « le secours des secours » que le titan Prométhée procure à sa créature par le moyen d’une férule, c’est-à-dire d’une baguette creuse. Cette image traduit l’idée de captation discrète de l’énergie du soleil par le corps humain, en même temps que la force percutante du feu. La dénonciation de Prométhée par les hommes est surprenante. Mais les hommes insatisfaits de leur condition, qui accusent la nature, sont les plus inventifs et artistes en réaction. Cette réaction plait d’ailleurs aux dieux qui de surcroît accordent à l’homme la jeunesse éternelle.

    L’épisode de l’âne indique que les anciens croyait le gain de la jeunesse éternelle possible, bien que difficile car la sagesse expérimentale progresse lentement, comme un âne. Par manque de persévérance elle peut divaguer. L’Art est long et la vie est brève se plaint ainsi Hippocrate.

    La fable énumère aussi les obstacles qui peuvent entraver le progrès et qui tiennent à la condition humaine. La religion est souvent hypocrite qui propose comme la ruse de Prométhée une offrande factice. Épiméthée représente le type d’homme qui cède à la volupté incarnée par Pandore œuvre du forgeron Héphaïstos.  Ce type d’homme parvient mieux à jouir mais son imprévoyance et son ignorance l’exposent à de cruelles désillusions. La volupté est toujours à l’origine des guerres, des bains de sang, de la tyrannie et des divers fléaux humains. Les disciples de Prométhée au contraire sont plus prudents écartant ainsi beaucoup de maux. Cependant ils ressentent plus cruellement les affres de la condition humaine ou du destin, qui les ronge intérieurement. Rares sont les hommes qui réunissent prudence et tranquillité d’esprit. Une telle vertu n’est pas innée chez Prométhée. Le plus grand crime de Prométhée qui lui vaut la lacération des entrailles est l’attentat à la pudeur d’Athéna.

    Souvent les hommes imbus de leurs sciences ou de leurs arts tentent d’assujettir la sagesse divine aux sens ou à la raison humaine.

     

    D’après F. Bacon, Illustré par Zombi ici

     

    * Divine Sagesse

  • Attention à faire gaffe!

     

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    Je ne crois pas qu’on puisse être plus veuf que moi et moins triste. Comme j’arpentais les bois près du lac, je me suis surpris à marmonner aux oreilles de mon pote. Se méfier d’elles ! Un peu mon neveu ! Regarde où ça va nous mener, au cimetière, devant la tombe d’une parfaite inconnue. (Je me console en pensant à la très colorée chapelle de Marie à l’entrée, il va adorer) Une belle de moins dans la peau… et une belle à blanc. Mon pote se marre.  Et alors qu’est-ce que vous voulez que je lui dise ? qu’elles sont toutes mortes pour moi, parce que je suis mort pour elles bla bla que c’est mathématique puisque je ne les reverrai jamais. Niaiseries! Raisonnement narcissique de pythagoricien, de S…B…d…P… de bourgeois laïc, de suppôt, etc. Mon pote est comme ça. Il y croit. Et de me dire que, non, ce n’est pourtant pas aussi facile de croire. Obéir, pour l’amour de Dieu, obéir! Est-ce qu’on se  construit un amour avec des idées ? Alors oui, je vous le dis et je le pense, mon idée c’est que nos âmes seront lavées et pardonnées. La miséricorde c’est pas mathématique, c’est réel. Ceux qui n’y croient pas feraient mieux de se demander pourquoi. Amen. Mais la cicatrice. Celle du Christ ou la mienne, toujours prête à se rouvrir, à se souvenir. Manque d’attention. On est plus à ce qu’on fait. On se laisse happer. Irrésistible puissance du temporel. Ça vous prend par les sentiments. Et la fuite en avant ne vaut pas mieux, c’est le revers de la montre. Mieux vaut encore être sur l’aiguille que dans les rouages intérieurs. Mais enfin, la grande ou la petite, la trotteuse même, c’est pas tellement différent. D’où l’attention. Même les sorciers du Mexique parlent de ça. Je reconnais que c’est quand même assez abstrait de prime abord. L’attention ! Faut le vivre pour le croire. C’est pas seulement de le dire. Et puis ça empêche pas de réfléchir, bien au contraire.  C’est un travail puisque ça se travaille. Faut juste trouver les neurones qui correspondent. Un bon câblage comme disent les Erickssoniens. Tout ça avec des mots tirés d’une langue. Puisqu’Elles sont toutes mortes occupons-nous des vivantes et laissons les morts enterrer leurs morts. Avec un peu d’attention on devrait pouvoir remarquer les vrais morts des faux. Les vrais morts ce qu’ils veulent c’est du sexe et des jeux, c’est tout. Les vivants mangent pour vivre, Molière c’est un bon début.

    Ça me fait penser au foie de Prométhée. Joli comme il est dit de la part de Zeus quand même. Ha tu veux pas obéir ! alors tu souffriras. Pas de la faim, trop fastoche. Mais de la répétition. Tous les jours tu te feras manger le foie, ça sera pour de rire, pour le symbole. Il aurait pu dire le cœur, mais non, pas si con, et puis faut bien que le faucon mange, symbole aussi. Tous les jours, enchainé à ce besoin de nourriture, tu remonteras ton rocher. Non, pas du tout absurde, comme le croit Camus le philosophe de la république des lettres d’une France qui compte ses faux morts et ses vrais fantômes. C’est absurde d’y voir de l’absurde. C’est très clair au contraire pour peu qu’on fasse attention. En fait Camus se prend pour Sisyphe. Et ne prend pas Sisyphe pour ce qu’il est : un homme qui n’obéit pas. Prométhée donc ! Qui deviendra Lucifer celui qui apporte la lumière, et enfin Satan. Parce que c’est en ça qu’il désobéit l’ange de lumière, il apporte le feu, le savoir, la connaissance, et Zeus, vous pensez bien que lui, il sait à quel point il faut faire attention avec ce genre de choses. Il est bien placé pour le savoir ! ça coule de source sûre, en somme. Le manque d’attention est de l’essence de l’attention même. Et si le diable s’y entend pour la disperser cette attention. Voyez comme il empêche Camus de se concentrer. Un petit malin ce Camus avec son homme révolté et son étranger. Toujours à remonter son petit caillou, son scrupule, en haut de l’Olympe ou des Champs-Elysées. Pour finir dans un platane dans la descente. Sûrement que la boîte de pandore faisait aussi boîte de vitesse sur sa Déesse à chevrons. Pardon ?

    Ha ! Pandore. La plus belle de toute. Mais à la verticale quelle plaie ! C’est le frangin de Prométhée qui a foiré. Bon il est vrai qu’il était pas autant impliqué que son frère dans la dispute, et c’est même de l’avoir soutenu qu’il a écopé de la gueuse, faut admettre. Et après, bien gentil, tout ça, mais un canon comme Pandore, y a plus de frère qui tienne. Et voilà comment qu’il a sapé toute l’affaire. Que ça vous serve de leçon semblait murmuré Zeus dans son nuage. Comme si j’y étais que je vois ça.

    Et je comprends Orphée, pas se retourner, il n’y a rien à voir, elles n’ont jamais été là de toute façon, ombres parmi les ombres, elles se perdent dans le nombre. Adieu vieillesse,  travail,  maladies,  folies, vices et  passions. Oui Orphée, Remonter de l’enfer sans se retourner ! Regarder droit devant et même un peu plus loin. La vraie vie est là-haut tout en haut, encore un petit effort, on y est presque. Question de vie ou de mort. Pas finir déchiqueté par des ménades délirantes. Ha mon frère, ça y est je me prends au fil d’Ariane, ne marie pas cette Pandore ou nous finirons tous usés par le travail, la maladie, la folie, les vices de la vieillesse et la passion de la jeunesse, tout ce qu’a mit Prométhée dans sa boîte. Allez je te connais tu n’en sauras jamais rien. Que tu dis. N’empêche, la boîte, t’aurais pu y faire un peu plus attention !  Et tout comme moi dans ton cœur le souvenir s’allume chaque jour. Et chaque jour tu souhaites être à l’heure du sommeil. Si Dieu a voulu de toi en mari et en père va voir un peu dans ta boîte, si ta femme ne la pas encore ouverte, et met-y un mot de passe inviolable par Toutatis !

    Fascinant que les Grecs aient pu concevoir la boîte imaile. Remarquez, ils avaient pondu l’atome sans microscope…

    Comme c’est un remède à terrasser un veuf, ça fait deux semaines que je lis la physiologie du mariage de Balzac à doses homéopathiques, avant de me coucher. Voilà ce que ça donne !

     

    (Du coup je voulais parler d'une bande de publicitaires pseudo évangélistes redoutables. Ce sera pour une autre fois. Je mets la Photo, faites pas trop attention!)