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homère

  • Божественный мудрость*

    L’homme serait l’œuvre de Prométhée, façonné avec de la terre et des parties de divers animaux. Voulant accroitre le genre humain, ce titan dérobe le feu au char du Soleil à l’aide d’un faisceau de férules qu’il enflamme. Las ! au lieu de lui témoigner de la gratitude, les hommes dénoncent le forfait de Prométhée à Zeus, mais celui-ci s’en réjouit. Il décide en accord avec les autres dieux de faire présent aux hommes de la jeunesse éternelle ; mais ces derniers placent naïvement le précieux cadeau sur le dos d’un âne. Et voilà que l’animal assoiffé tombe sur un serpent près d’une source. Il négocie l’accès à l’eau et c’est ainsi que la faculté de se régénérer est passé bêtement de l’homme aux mains du reptile, si on peut dire.

    Sur ce, Prométhée pas très content décide de ruser avec Zeus en lui offrant un taureau farci d’ossements au lieu de bonne graisse. Comme en outre il essaye de violer Athéna, Zeus décide de lui tendre un piège. Il commande au fameux sculpteur Héphaïstos de fabriquer une femme, Pandora, dotée par chacun des dieux d’un don, le tout placé dans une cruche, le fameux vase de Pandore. Cette dernière a pour mission d’offrir le vase à Prométhée, mais le madré Titan refuse l’offrande et c’est son frère jumeau, le benêt Epiméthée, qui l’accepte. Aussitôt il ouvre le vase laissant s’échapper tous les malheurs et catastrophes enfermés dedans ne parvenant à y conserver que l’espérance placée tout au fond.

    Là-dessus, Zeus condamne Prométhée à être entravé à une colonne sur le mont Caucase. Là, un aigle vient lui dévorer le foie pendant le jour tandis que l’organe repousse pendant la nuit.

    Seul Héraclès parviendra à délivrer Prométhée de cette fâcheuse posture, transperçant l’aigle de ses flèches.    

    « Heureux qui a pu connaitre les causes des choses, foulé à ses pieds toute crainte, le destin inexorable, et le tumulte de l’Achéron avide. » 

     

    La fable de Prométhée est des plus importantes car elle fournit une explication au problème de l’origine de l’homme et de sa condition d’être mortel. Cette fable grecque présente de nombreuses analogies avec celle d’Adam et Eve. Prométhée signifie providence ; le titan agit en effet en démiurge pourvoyant aux besoins de l’homme.

    Non seulement l’homme trouve dans sa prudence un mobile suffisant pour vivre et s’organiser, mais de plus l’homme parait être le centre du monde qui de chaque chose trouve l’usage et récolte les fruits de la nature ; Les révolutions des astres servent à établir les calendriers ; les vents servent à la navigation, les animaux à la nourriture, etc. L’homme paraissant le but de la nature reflète donc Prométhée qui l’a créé. Le mélange de terre et de parties d’animaux rappelle que l’homme est de toutes les espèces de créatures vivantes sur la terre la plus composite et la plus complexe. Aussi l’homme fut-il nommé microcosme dans l’antiquité. Malgré cette place cruciale dans la nature, l’homme n’en serait pas moins démuni et privé de défenses sans le feu. Or le feu est justement « le secours des secours » que le titan Prométhée procure à sa créature par le moyen d’une férule, c’est-à-dire d’une baguette creuse. Cette image traduit l’idée de captation discrète de l’énergie du soleil par le corps humain, en même temps que la force percutante du feu. La dénonciation de Prométhée par les hommes est surprenante. Mais les hommes insatisfaits de leur condition, qui accusent la nature, sont les plus inventifs et artistes en réaction. Cette réaction plait d’ailleurs aux dieux qui de surcroît accordent à l’homme la jeunesse éternelle.

    L’épisode de l’âne indique que les anciens croyait le gain de la jeunesse éternelle possible, bien que difficile car la sagesse expérimentale progresse lentement, comme un âne. Par manque de persévérance elle peut divaguer. L’Art est long et la vie est brève se plaint ainsi Hippocrate.

    La fable énumère aussi les obstacles qui peuvent entraver le progrès et qui tiennent à la condition humaine. La religion est souvent hypocrite qui propose comme la ruse de Prométhée une offrande factice. Épiméthée représente le type d’homme qui cède à la volupté incarnée par Pandore œuvre du forgeron Héphaïstos.  Ce type d’homme parvient mieux à jouir mais son imprévoyance et son ignorance l’exposent à de cruelles désillusions. La volupté est toujours à l’origine des guerres, des bains de sang, de la tyrannie et des divers fléaux humains. Les disciples de Prométhée au contraire sont plus prudents écartant ainsi beaucoup de maux. Cependant ils ressentent plus cruellement les affres de la condition humaine ou du destin, qui les ronge intérieurement. Rares sont les hommes qui réunissent prudence et tranquillité d’esprit. Une telle vertu n’est pas innée chez Prométhée. Le plus grand crime de Prométhée qui lui vaut la lacération des entrailles est l’attentat à la pudeur d’Athéna.

    Souvent les hommes imbus de leurs sciences ou de leurs arts tentent d’assujettir la sagesse divine aux sens ou à la raison humaine.

     

    D’après F. Bacon, Illustré par Zombi ici

     

    * Divine Sagesse

  • Cultes et cultivateurs

     

     

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    Conseiller littéraire, auteur, musicien.

     

    Activités : Algorithmic composition

     

    Livres : Virginie Despentes, Dantec, Michel Houellebecq, François Bon, Nietzsche, Arthur Schopenhauer, Gilles Deleuze, William S. Burroughs, Emilio Gentile, Pierre Milza, Zeev Sternhell, Matzneff, San-Antonio, La Série Noire, Anna Gavalda, Seneca the Younger

     

     

    Voilà un type qui a plus de mille cinq cent amis sur  le site facebook, là où je l’ai trouvé. Un type qui doit plaire aux gonzesses malgré sa tronche de premier de la classe ou à cause de ça, va savoir, du moment qu’il affiche un tel succès. Pour les femmes, comme pour les démocrates, le succès fait la valeur.

    (L’ai déniché dans la liste d’amis facebook de ma femme (parait que je suis marié mais rien de moins certain au plan national). Je crois qu’elle cherche un mec qui puisse lui dire si ce que j’écris dans ce blog a une quelconque valeur. Elle suppute, me connaissant un peu. Elle peut chercher longtemps. Je dis pas ça pour me vanter mais qu’elle en trouve un, peux vous dire qu’il l’enverra se faire voir, sinon, qu’il relise encore. Une femme qu’aime pas les carpettes Olga, au propre comme au figuré et le sexe encore moins. Ça nous fait un point commun, peut-être le seul. Un point et demi parce que j’aime les carpettes au propre, même un peu sales.  M’a beaucoup fallu manquer de pitié pour fuir une femme pareille, l’abandonner à sa mère, quelle inconscience aussi ! On apprend beaucoup de ses lâchetés quand on les a déféquées, suffit d’observer en se bouchant le nez, ou en se collant un biscuit dans les narines, comme Proust.
    Les seules femmes que je fréquente sont des amies, femmes ou maitresses d’avant, vais pas renier mon passé. J’étais le roi des cons mais ce serait pas charitable de leur en vouloir, elles y sont pour rien. D'ailleurs, la renie pas, Olga, mais elle est fière et me pardonne pas d’avoir tué ma mère au lieu de la sienne, et de me passer des unes comme des autres. Ça lui passera avant que ça me reprenne.)

     

    Pour en revenir au guignol, à voir ses lectures, je vois pas comment il pourrait piger le centième de ce que je dis. S’est auto-bombardé conseiller littéraire pour escroquer les ouanabies (want to be) romancières ou poétesses. Dieu sait que ça pullule sur le ouaibe. Des fils escroquant leur mère, on sait pas vraiment qui plaindre le plus.

    Et le saviez-vous ? Il y a quelques semaines, dans le hall du salon du livre de Paris se tenait un tout autre salon... celui de l'agriculture...Les visiteurs ne venaient pas admirer le même type de stands hu hu

    Ça c’est une ancienne caissière qui tient un blog et qui a écrit un roman qui s’appelle : Les Tribulations d’une ex caissière, ce qui lui a valu de tenir un stand au salon du livre. Notre conseiller littéraire l’utilise, elle et tous les branleurs qu’il met en exergue sur son blog (Seneca the Younger, peut pas dire Sénèque comme tout le monde !)  pour montrer que n’importe qui peut écrire un livre aujourd’hui, textuel Lulu! Si elle avait été capable de voir que la culture et l’agriculture poursuivent le même but, nourrir des animaux, elle aurait été aussi à même de lui mettre un coup de boule, à l'autre macaque! (peux pas m’empêcher de faire le rapprochement entre une vache et une ancienne caissière qui rumine ses griefs) Je me réjouis quand même pour elle, si son livre est lu par seulement un dixième des caissières de France et de Navarre, elle doit avoir plus de succès que lui. Quand on vend ses recettes faut pas redouter de se faire doubler ! Le commerce ! Le commerce est, par son essence, satanique, disait Baudelaire qui connaissait bien son sujet. “Le moins infâme de tous les commerçants, c'est celui qui dit: Soyons vertueux pour gagner beaucoup plus d'argent que les sots qui sont vicieux.”  Entendez bien que pour B, le moins infâme des commerçants est déjà le plus infâme des hommes. Spéculer sur l’honnêteté, vice au carré, à la puissance, au pourcentage, double vice, comme deux miroirs face à face font tiédir le monde. La loi divine retourne le miroir, pas de spéculation, (spéculos=miroir en grec) marchands chassés du temple, peuple élu, adorateur du veau d’or, à la nuque raide, puni par Dieu qui les vomit, ces tièdes. Objection ! Mais ce type a sauvé une âme de l’esclavage ! Ben voyons Léon ! Elle a passé des chiffres aux Lettres, c’est tout, d’un maquignon à un autre. Va pouvoir adorer les mots à la place des nombres. Idolâtres de nature les femmes, religieuses à merci, et quand la religion est celle de l’argent, elles se plaignent d’avoir mal au dos, à la nuque plus précisément. Caissière ou romancière, si elle a un peu de jugeote, elle va vite se rendre compte que c’est exactement la même chose de nos jours.

     

    Juger de la valeur d’une œuvre littéraire à l’aune du succès qu’elle rencontre est le seul moyen dont disposent ceux qui savent pas lire. Et c’est logique avant que d’être juste. Si Nitche avait su lire Shakespeare, Homère ou Aristote, il aurait pas eu autant de succès près des conseilleurs littéraires.

    Quand on fait passer des âmes de Charybde en Scylla on est un psychopompe, un passeur et qui fait durer le plaisir en plus. Et puis un type qui a choisi ou mérité cette fonction peut pas être ailleurs que sur un site qui rappelle l’Hadès en bien des points. Ce facebook est l’antichambre de l’Enfer, il rassemble les suppôts sans efforts, ni d’un côté ni de l’autre. On imagine mal Balzac ou Baudelaire avoir une liste d’amis, pour rien dire de Céline ou Léon Bloy. Une liste d’ennemis, ça, je dis pas.