Par Lapinos
Il y a plus spirituel encore que le boycott des Jeux Olympiques de Pékin ou ceux de Londres en 2012, c'est le boycott de la sempiternelle fête de Noël, mélange écoeurant de paganisme et de christianisme.
A vrai dire je ne suis même pas sûr d'avoir jamais croisé chrétien qui, passé onze ans, fête Noël sans remords, tant la laideur et l'indécence de cette fête sont frappantes ; sauf peut-être aux Etats-Unis où, comme dans les écoles de commerce, toutes les occasions sont bonnes pour se beurrer à mort, et tenter d'oublier qu'on mène une vie d'esclave parfaitement inutile.
Les gardiens du Temple républicain ne s'y frottent d'ailleurs pas trop, au père Noël, ces couilles molles, mais préfèrent affronter l'islam ou un pape gâteux, la tête farcie de schnaps philosophique, plutôt que la coalition des chambres de commerces de France.
Les Républicains sont des connards incapables de concevoir que la seule neutralité religieuse compatible avec la possession, immobilière ou sexuelle, c'est le cimetière. Le paradis républicain est un immense charnier, passé, présent et à venir. Ce qui caractérise le curé, c'est l'inculpation incessante d'autrui, afin d'échapper à sa propre responsabilité. Seul l'anarchiste a vraiment le sens de la responsabilité, qui consiste à éviter de collaborer à l'échafaudage d'édifices gigantesques, qui nécessairement finissent par se casser la gueule, après avoir écrasé les plus faibles pendant des siècles.