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  • Mutant va la cruche à l’eau…

    La société est en pleine MUTATION, c’est pas moi qui le dit, c’est le code pénal qui l’accompagne. Preuve que la société c’est de la merde et le culte romain de la famille du droit et de la terre aussi. Envie d’être un mutant ?  c’est pourtant ça. Qu’on se trompe pas, je sais qu’entre nous c’est pas moi qui ait l’air de savoir, moi je ne sais que croire. En conséquence je cherche encore et bon, quand on cherche vraiment on trouve, comme disait Picasso, la vérité n’est finalement pas si loin. C’est juste, comment dire, qu’elle est là où ça fait mal, dans la paresse, la luxure, la gourmandise et parfois l’orgueil et l’envie. Je ne suis pas le premier à qui la supériorité du message du Christ est apparue mais comme peu j’ai retenu son insistance sur le caractère urgent de la charité. Au moment où la prophétie est sur le point de s’accomplir historiquement, l’avertissement du Messie (peu d’élus) a bien sûr à voir avec le nombre d’appelés sans cesse grandissant, nombre qui pousse à la mutation « nécessaire », nombre qui symbolise la puissance, le droit naturel, la religion de l’homme, qui hurle paganisme et nécessité: le retour ! paganisation forcée du droit pour transformer l’homme en un insecte tellement corvéable et rendu par la peur à sa seule survie qu’il accepte n’importe quoi pour nourrir sa famille, qu’on le laisse seulement pas tout seul, y compris quand cette famille est limitée à un seul enfant. Culte de l’avenir de mes testicules, mode d’emploi, made in Germany. Putains de Romains, même mutés en Ricains ou Boches, continuent à faire chier le Grec, beaucoup moins pédéraste qu’eux malgré les préjugés des lecteurs de Nitche. Comment un mathématicien, un juriste, un photographe, donc un assassin en PUISSANCE, peut-il remettre en question un système qui lui fournit cette même puissance, d’essence satanique, je le prouverai tout-à-l’heure ? Tout simplement rendu impossible par la propagande qu’il génère. C’est une sorte de pommade sur les blessures de son âme, l’offre de Satan à Jésus crevant de faim et de soif dans le désert. Le matheux cherche à abolir le temps en le transformant en espace, paresse de l’âme, soumission au temps, pour la loi c’est la peur ou l’orgueil de puissance, pour le photographe, voir Baudelaire et tout le mal des fleurs. Satan ne connait pas la pitié, c’est un nombre d’homme, et ce nombre est six cent soixante six, que ceux qui ont des oreilles…vous connaissez la suite.  Le temps est assassin non parce qu’il entraine avec lui les rires des enfants comme dit le poète pour faire pleurer sa mère, mais parce que la crainte qu’il inspire conduit justement au culte du rire des enfants, culte de l’avenir joyeux dans le passé, religion de mort dont le diable est le grand prêtre, absent comme de…bien entendu.  Culte du temps, du destin, de la mort, de la génération, du rêve, de l’avenir, des images, des nombres, culte de soi, culte de n’importe quoi, tout sauf la liberté.

    Un esclavage relatif, c’est à vomir comme le fait remarquer dieu lui-même.

     

    Attentat contre la réalité; scène du crime; un mutant matheux pour la balistique, la logistique, la statistique, l’économie, un juriste pour le blanchiment moral de l'argent et un mutant  cinéaste/photographe/musicien/collectionneur/sociologue/antrhopologue/schizophrène pour la reconstitution philo-psychologique, mutants nitchéens évidement tous les trois! Or si ce n’est pas dieu qui commandite un tel attentat (dieu nihiliste, ça se saurait), qui ou quoi d’autre ? de quelle sorte de puissance s’agit-il précisément capable de muter un homme en larve ?

  • Misocratie à part,

    le sage n’avait pas tort. L’art est une chose qu’on ne devrait pas laisser entre les mains de n’importe qui. L’histoire chrétienne, la notre, reliée à la sagesse grecque, depuis Homère et Aristote jusqu’à Shakespeare et Bacon, l’a bien montré. N’étant ni peintre ni auteur, j’en suis pas moins curieux et je ne vois pas qu’un photographe ou cinéaste ait ouvert des portes sur une quelconque vérité. Il me semble au contraire que dans leur incompréhension parfois totale de l’histoire, ils ne fassent que clore des ouvertures pourtant si péniblement entrebâillées. Il serait difficile, mais pas impossible, de te montrer, ma chère limace, en quoi la photo, et donc le cinéma, sont des techniques qui, tout au rebours de certains arts, ne font qu’embellir le monde en excluant l’imphotografiable vérité. Tout ce qui ne tient pas sur la photo et qui est justement ce avec quoi se coltine le peintre ou le sculpteur. Ce qu’on a appelé le saint esprit et que tu seras tentée d’appeler, toi, le sain esprit. Mais l’insanité n’est pas là où on regarde. Me souviens de cette photo d’un môme qu’on aurait dit souriant et heureux alors qu’au dehors du cadre on apprenait qu’il venait de se prendre une balle dans le dos.

    Baudelaire est sans doute celui qui a parlé le mieux de la photographie, instrument du diable et prophétisée dans l’Apocalypse et même bien plus tôt dans l’Ancien Testament. L’art contemporain, les happening, expo, performances et autres gesticulations, des danses de saint gui, tout ça exprime une sorte de paganisme hystérique incohérent et bénin où tout est très cool, très chouette, très joli, et après, après ? rien ! C’est aussi bête que la photo d’un mort ; et ça se veut de l’avenir. Ceci même est loin d’être un hasard. On trouve, autant chez Homère que chez Shakespeare, de l’aversion pour cette religion, et qui cultive le culte de l’avenir dort chaque nuit dans son tombeau, comme dit Hamlet.

    Si donc l’art contemporain doit te faire vivre, rien ne t’empêche pour autant de chercher la bonne porte à cogner, comme on dit en Amérique, qu’au moins l’art ne te fasse pas que manger et que tu ne deviennes pas, comme ces très chers irresponsables coupables comptant pour rien, une physiocrate à ton tour.

  • Attention, Au Trou!?

    Auteurs modernes qui encensent le rêve, les femmes, l’avenir, l’enfance, la soi-disant petite étincelle de joie qui brille dans le cœur de chacun, hallucinés qui verraient encore de l’espoir en enfer pour la bonne raison qu’ils sont, et qu’ils le savent très bien, dedans jusqu’aux sourcils, auteurs psychopompes accompagnant des milliers d’âmes en peine et n’ayant pas souvent le bon goût, comme un certain Céline, d’être apocalyptique, musiciens, cinéastes, poètes à ronronner dans le vacarme des eaux du Styx que tout va bien, l’harmonie universelle est pour bientôt, laissez-vous bercer par le tempo, évadez-vous le temps d’un film d’une chanson ou d’un roman, suivez-nous jusqu’au bout en confiance.

    Au trou, oui !

    Les emmerdements et les séductions du temps ont rendu artistes et savants bien infructueux tandis que pour le public, lui, c’est la joie sans consistance qui l’expose à la stérilité. Quant à ceux qui ne comprennent pas, peut-être les plus nombreux, c’est sur le bord du chemin qu’ils périssent. La bonne terre est devenue rare, on comprend qu’elle se fasse discrète.

    Et y a pas plus discret qu’un trou pour faire pousser un grain qui en donne cent, un autre soixante, un autre trente. Alors, au trou ?

  • Les abeilles!

    Baudelaire avait compris qu’un artiste ne sort jamais de lui-même. Tous ces pédés hypocrites qui s’autoproclament artistes et n’aspirent qu’à mettre ou se faire maitre, avec pieux et maitresses, ces enculeurs affabulateurs enculés affabulisés à la recherche du con de leur mère, l’éternel retour à la matrice, sont bien plus possédés encore que B. qui n’ignore pas, lui, la nature de son adversaire. Ils cherchent naturellement à sortir d’eux-mêmes. Les voir s’éjaculer dessus me fait penser au type qui pisse contre le vent et qui voudrait croire que son urine va sécher avant de l’atteindre. Foutre, c’est aspirer à sortir de soi pour rentrer dans un autre précise Baudelaire.

    Pour donner un exemple du genre d’artiste qu’on se coltine aujourd’hui, l’écrivain péripatéticienne qui nous a lu un passage de son œuvre à l’IF l’autre soir. Ça commençait par une histoire de jardin incompréhensible et stupide et ça se terminait par cette phrase qui vaut son pesant de sperme : une mère n’a pas d’organes sexuels !  

    Me suis retenu de hurler. MAIS C’EST QUE CA, UNE MERE!

    Longue vie aux utérus, autruches et autres baudruches de la ruche éternelle, chez Gallimard le bourdon !

  • Froid d'Enfer

     "Toute sa vie elle a été discriminée et même morte cela continue", a affirmé sa fille, qui regrette que "les gens hors normes n'aient pas droit à un enterrement décent".

     

    Tout ça parce que la vieille femme était obèse et ne passait pas entre les portes de l’incinérateur, ça s’invente pas. Car elle avait souhaité être crémée*, cette hors-norme. Paix à son âme.

    Depuis quand c’est décent de se faire griller ? Parait que c’était sa terreur d’être inhumée.

     

    Comment est-ce qu’on en est arrivé là ? sans doute que le curé Nitche y est pour beaucoup mais connaissant un peu le bourgeois, il a pas pu changer de terreur comme ça. C’est un truc qui a dû prendre à partir des années 80 vu que dans mon enfance on ne parlait pas de ça, ni en famille ni à l’école ni à la télé (une seconde, me renseigne). C’est bien ça, on voit un boum dans les stats :  En 1980, cette technique n'était utilisée que pour 0,9% des obsèques, en 1994 pour 10,5% et en 2004 pour 24,95% selon les crématistes. Bon ça s’est concrètement passé un peu plus tard que je croyais. Mais quelle soudaineté. On sent comme une urgence. La part économique semble jouer un large rôle. On note que ça coûte 20 ou 30 % moins cher que l’inhumation et on connait l’avarice des héritiers dépourvus de patrimoine. Eux-mêmes le souhaitent de leur vivant (51% des personnes interrogés en France) par souci écolo-nomique (écologique et économique). Le grec Oïkos d’où vient le préfixe éco veut dire maison. La science d’une maitresse de maison tient à l’économie. Gérer, compter, calculer, analyser, prévoir, prédire, faire prospérer, etc. les femmes adorent ça. Et comme elles se foutent du bon dieu et de la vérité comme de leur première calculatrice à pile, leur spiritualité évolue en proportions inverses de leur investissement dans les chiffres. Il ressort de mon enquête que c’est le plus souvent par souci d’écologie chez le défunt ET par souci d’économie chez les héritiers. Il y a là un accord presque parfait entre les deux. Les vivants sont de plus en plus en harmonie avec les morts. 

     

    Petit bémol, la crémation est en fin de compte très peu écologique, voire plus « dangereuse » pour l’environnement (fumées toxiques, mercure des plombages dentaires, et produits hyper toxiques pour embaumer le cadavre) que l’inhumation classique. Les suédois, qui sont à pointe dans le domaine de la mort glacée, vu comme on s’y emmerde en se les gelant dans ce pays modèle, ont inventé un truc très prometteur, la promession (azote liquide, gros coup de froid, friabilité totale, poudre, boite en carton biodégradable et mise en terre). Comme disait le païen romain Cécilius, si les morts n’ont plus de sentiments, la solution la plus expéditive est la meilleure.

    L’Eglise n’ayant jamais eu assez de moyens que pour ses pauvres cardinaux a bien dû accepter ici et là. La loi s’en est mêlée dernièrement, le dieu Etat interdit désormais le lâcher de cendres dans les rivières et surtout la possession d’urne funéraire. Ça dérange pas trop les héritiers.  De plus, des soucis de traçabilité apparaissent, (peut-être la confusion avec l’incinération des vaches folles !) font exiger  une autorisation de dispersion à la mairie de naissance du défunt.

     

    J’ai trouvé quand même une prise de position très ferme à défaut d’être pertinente du métropolite Cyrill quand il n'était pas encore patriarche: "la crémation se trouve hors de la tradition orthodoxe. Nous croyons qu'à la fin de l'histoire les morts ressusciteront comme a ressuscité notre Sauveur Jésus Christ, c'est-à-dire non seulement dans leur âme, mais aussi dans leur corps. Si nous acceptons la crémation, par cela même nous refusons symboliquement cette foi. Bien entendu il n'est pas question ici simplement de symboles, car le corps humain mis en terre se transforme aussi en cendre, mais Dieu, par Sa puissance' rétablira le corps de chacun à partir de la cendre et de la poussière" La crémation, c'est-à-dire l'anéantissement volontaire du corps de défunt, montre un refus de la foi en la Résurrection universelle".   

    Mais dans les faits la crémation est plus répandue encore chez les Russes qu’en France.

     

    Si les Suédois, qui sont le peuple le plus social que je connaisse juste après les chimpanzés, optent pour le très froid, ça sera pas par hasard, outre leur situation géographique. Le corps social tend vers l’immobilité profonde (ce que confirme d’ailleurs le désir des zombis d’aujourd’hui à vouloir absolument que ça bouge). L’homme social devient tellement froid qu’il s’effrite lui-même après avoir réduit en poudre toutes ces relations humaines. Je soupçonne les nordiques de vouloir faire disparaitre l’humanité en la stupéfiant par le froid. 

     

     

    * c’est bien le bon verbe académique, le terme d’argot cramer lui doit certes beaucoup. Le mot Incinérer est à proscrire étant réservé aux déchets (défense de rire !).

  • Catch 2012

    Pourquoi je sers le mot enculé à toutes les sauces? la flemme des noms d’oiseaux. Et puis enculé ça résume bien. Le type qui se comprend enculé, il le sait pour deux, il sait même exactement son degré d’enculement, sauf à nous prendre pour des enfants de cœur. Et d’ailleurs bien des mômes comprennent ces choses avant leurs parents, mais si c’est possible, parce que pour eux tout est lié dès le premier baiser. Je me souviens comme avant ma première communion j’avais fixé sur ce mot d’enculé. Ça m’intriguait pas mal cette histoire de trous, qu’on pouvait se servir des deux, tout ça, bref, de la libidinerie de gamin. Un enculé qu’il le soit ou pas, en vrai, il devrait l’être. Dans enculé y a l’insulte et la punition, pas dans le mot salaud, note. Difficile pour un enculé d’admettre qu’il est pas un homme malgré tous ses transports de sensualité envers les femmes. L’histoire aurait fait de nous des fiottes et on devrait dire amen sous prétexte qu’un abruti boche est parvenu à nous convaincre de la culpabilité de l’autre, la notre passant curieusement après. Tss tss, coupables en petits morceaux identiques, identitaire. Tous coupables = tous innocents.

    Moi mes amis sont pas venus des nuages. Jamais vu d’anges ni entendu de voix. Quand j’ai connu la vérité, j’ai su que c’était pas un pote, quand je l’ai comprise et sentie plus rien ne pouvait plus m’en dégoûter. Le seul bien qui me reste au monde, c’est pas d’avoir pleuré, c’est d’avoir compris à temps. Et dieu sait que le temps est proche.

    Pas embarqués, comme disent les cinéastes de bac à sable, mais possédés, mes proches bien sûr, qui s’emploient à oublier cette vérité. Et pourtant elle est éternelle et ceux qui se sont passés d’elle, ici bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde, et qu’est-ce qu’il reste donc au monde ? la seule chose qui vaille c’est l’Apocalypse, demain ? après demain ? combien de temps ? nos enfants perdus dans leurs visions et nos vieillards dans leurs rêves ! Dormez tranquilles, braves gens, rien ne vous menace, c’est rien qu’un fou qui vous écrit qu’il faut bien se réveiller un jour, et que le plus tôt est quand même le mieux, quand on est ni loirs ni faignasses. Debout les éveillés, comptez-vous ! Dans les couloirs souterrains des grandes cités métro-policés, les endormis, les  noyés, les possédés, la bande son du film dans les oreilles, les visions intérieures célestes en écran panoramique pour les plus vieux. On meurt au cinéma jusqu’au fond de la mine, les commentateurs sportifs accompagnent des paquebots entiers sur le Styx sur fond de harpes électroniques. Tous les jours que dieu fait ça se répète et les capacités d’accueil des abysses infernales semblent infinies. Mais le temps est proche, les justes seront relevés, et les enculés leur serviront de paillasson. Amen !

    En fait, je dis enculé persiste et signe parce que ça m’évite la fréquentation des hypocrites, les vrais enculés qui se reconnaissent sous ce pitoyable vocable. Mais un enculé c’est d’abord un obsédé du cul, et les femmes ne sont pas pour rien dans cette obsession. Les pauvres tapettes hétéros con-vaincus du con-traire sont indubitablement des enculés. La femme ne s’emmerde pas tant que ça en baisant, elle marque des points. Et c’est dans la théorie des cordes, symbole, qu’elle finit pas acculer l’homme. Acculer, encore une histoire de cul. Misère !

    Un enculé c’est un type qui se sert de son âme comme d’un airbag, comme une femme se sert de ses nichons. Après ça on craint plus vraiment le choc frontal avec la vérité. L’âme devient l’inconscient, et les rêves une réalité.

    This train dont pull no hypocrites and mother fuckers, no liars and false pretenders

    No one to ride it but the pure and Holly

    This train goes on to Glory !

    Rien ne sert de mourir, il faut partir à temps.