mon compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Moustache quand tu nous tiens!

     

    22072010(009).jpg

    Je venais de perdre ce que j’étais en train d’écrire because une coupure imparable (les hauts et les bas de l’atome sous haute et basse tension) quand je suis tombé sur ce rugissement :

     

    « Il leur faut donc des pauvres pour s'attester à eux-mêmes, au meilleur marché possible, la sensibilité de leurs tendres cœurs, pour prêter à la petite semaine sur le Paradis, pour s'amuser enfin, pour danser, pour décolleter leurs femelles jusqu'au nombril, pour s'émotionner au champagne sur les agonisants par la faim, pour laver d'un bol de bouillon les fornications parfumées où les plus altissimes vertus peuvent se laisser choir. »

     

    Daté d’une petite centaine d’année à peine, le lion pouvait avoir trois ou quatre mille ans. Léon Bloy ,le bien prénommé , l'auteur de ces propos, a lui aussi bien connu l’homme de toujours, cette universelle et intemporelle canaille dont il est déjà question dans l’Ancien Testament. : le pharisien. Qu’on vienne me parler de progrès humanistes après ça. Le bonheur, puisque c’est ce qui sert de phare à nos pharisiens de rats contemporains, est fait pour les fauves et les Saints, pas pour moi donc. (« Les Saints, il y en eut alors, comme aujourd'hui, une demi douzaine par chaque cent millions d'âmes médiocres ou abjectes, -- à peu près, -- et l'odieux bétail qui les vénérait, après leur mort, fut quelquefois obligé d'emprunter de la boue et de la salive pour les conspuer à son plaisir, quand il avait l'honneur de les tenir vivants sous ses sales pieds. »)  Plutôt que le bonheur, me contente de l’inaccessible paix que les anges de Noël ont annoncée sur terre aux hommes de bonne volonté. C’est de cette paix-là que je tire la force d’être charitable, m’en voudrez pas de vous le dire tout net. Mais quand on vient la troubler, c’est le restant de la colère de dieu qui me prend, et alors là, gare l’animal!

    Léon Bloy, un homme à qui j’aurais aimé serrer la paluche. Un des derniers avec Céline et Bernanos. (pour Bloy et Bernanos je suis bien trop jeune mais j’ai raté Céline que de quelques mois! tu parles d'un scoop...)

     

    En cherchant un portrait du bonhomme je tombe sur une exégèse du Mendiant Désespéré fondée sur une  interprétation du père vu comme la figure de la loi (infectée de freudisme lacanien pompeusement comique, le genre que répètent des mecs comme Restif le perroquet ruskof parce que Juan Asensio le pingouin de la zone , comme il appelle l’Internet, lui apiqué ou l’inverse. Je vous mets pas d’extrait , ça vous ferait marrer ; et ce qui en découle n’est pas drôle du tout) Et oui mes pédés, que la loi est femme, comme d’autres l’ont mieux compris que Freud,  que l’échec SOCIAL de Marchenoir, prédit par son pote chérubin l’ange bourgeois, est dû à cette loi stupide et naturelle du plus fort et du plus impitoyable, la loi SOCIALE fondée sur l’inceste familiale clanesque et pédérastique, l’Eternel Féminin, la nature tout simplement. La bourgeoisie et sa loi d’airain sont femmes comme la fortune et le hasard de la naissance sur laquelle elle repose est la forêt que ne cache plus l’arbre du soi-disant mérite mesuré à l’aune du succès. Cet éternel féminin infecte les sciences et les arts depuis à peine trois cent ans et déjà les mecs comprennent plus rien à ce qu’il lisent et souvent encore moins à ce qu’ils écrivent. Maudit miroir ! spéculos spéculation ! Le bobo artiste ou fonctionnaire ne mérite que la corde pour le pendre, cette corde vocale qui a trahit Lacan comme elle a trahit Judas. Le glaive du Christ est pour trancher cette parole par l’action, et la seule action qui vaille la peine de mourir deux fois, c’est la charité. C’est ainsi qu’on en vient à faire des miracles. Pas en se grattant la gorge avec les couilles comme font les intello bobos, génération graine de pendus par la langue, perdus sur la toile ou dans leur petite zone illuminée, accrochés à leur souris avec toutes ces chattes d’idées qui rodent, à tisser des mots pour habiller leur âme de damnés, de pachydermes raisonnables comme dit L.B., de fiottes putassières qui bave sur mon compte au grand dam de mon pote, le peintre anonyme français que je dis. (Je me venge pas, je suis au courant depuis bien longtemps, mais j’en profite que le hasard ( !)  m’a mis sur le vomis érudit et polémique d’Asensio pour couper court aux tripotages de Restif le banni. Ma sémiosis à moi, tu me suis !)

     

    Les moustaches du bonhomme ont dû donner des idées à Staline. Comme quoi à un poil près, on se trompait d’idée. Le glaive au rasoir, toujours. Pour paraphraser Bloy, je dirais pas que je suis Fodio le blaireau au fond de mon terrier et je vous passe une de mes griffes. Creusez-vous! La parole, ça sert aussi à ça.

    Se touche quand même un peu trop le désespoir pour un chrétien, le Léon. Sans doute ce qui fait qu’il plait tant aux plumitifs virtuels, efféminés et stylés.

  • Chas, tchat, chat!

    22072010(005).jpg

    Elle, j’ai pas l’intention de faire ma vie avec des mecs comme vous !

    La regardant dans les yeux, il lui répond : dans la vie, ma petite, y a deux sortes de gens, toujours et partout. Ceux qui disent la vérité et qui se trompent, et ceux qui mentent et qui ont raison. Vous pouvez dire que les deux ont l’illusion de croire, ça ne change rien. On se trompe toujours,  pour que la vérité existe. Puis réfléchissant encore un peu et tandis qu’elle s’apprête à partir il lâche presque pour lui-même :

    Mais peut-être qu’elle n’existe pas.

     

    Lui c’est un pédé de chanteur, sur le retour. Elle une petite pute ambitieuse. Ce sont des pseudos humains sortis de la caboche embrouillée d’un réalisateur ou d'un scénariste de cinéma dont le nom m’échappe, pour sûr. Ces pseudos humains existent au naturel, ça va de soit, ce rat de salle obscure en a rencontré des centaines. Une marionnette qu’il se contente d’agiter sur fond de drame social et familial. La bonne blague. Cherchez pas le scandale y en a pas. Dès lors impossible de dire que le cinéma est un art. C’est juste une porte fermée qui donne l’illusion de pouvoir être forcée. Un peu comme le chas d’une aiguille dans lequel il suffirait d’introduire un cheveu pour y pénétrer corps et âme et sans douleur. Ha mais quel trip ! après on n’en finit plus de recommencer, trop bien tu penses. Satan, maitre des illusions, orchestre la musique, qui comme chacun sait depuis Orphée peut charmer jusqu’aux dieux infernaux. Le cinéma comme la photo et la musique sont à l'art ce que les chats sont à nous, des idées envoutantes de luxe, de calme et de volupté.

  • Prophétie

    13072010(010).jpg

    La première moitié de la deuxième décade du XXIème siècle sera métaphorique ou apocalyptique, l’un n’excluant pas l’autre. 1ere moitié 2ème décade 21ème siécle, 1et2et2et1 la métaphore égalant 0 ce qui nous donne bien 2012. Braves gens dormez, sans vous alarmer, la dernière année n'est pas encore née.

    L'année prochaine à Jérusalem mon amour!

  • A l'ombre des sémaphores!

     

    21062010(007).jpg

    Passé deux jours avec les deux dievouchki (demoiselles) les plus laides du pays. Evidemment les gnards du village se sont demandés comment j’allais m’en sortir sexuellement car pour eux, rappelle-toi, un trou avec du poil autour et que ça pue, n'est-il pas? Mais j’ai de la ressource, de quoi satisfaire n’importe quelle gonzesse, moche ou pas. Mon truc c’est les animaux. Pas une gonzesse qui peut résister à un petit d’animal (celles-là sont, par surcroît, des pouliches qui n’ont pas encore mis bas). Quatre chiots, quatre chatons, une demi-douzaine de canetons tout jaunes comme dans ta baignoire de môme, deux ou trois couleur fauve tigrée, un couple de dindons et trois oisons (petit de l’oie), crois-moi, ça les occupe bien. Du coup on peut leur dire des trucs offensifs sur la famille, les générations, la corruption, juste en comparant. (ça me fait penser que les femmes qui n'aiment pas la nature sont les plus narcissiques car dans les villes il n'y a guère que de la nature humaine; les filles de la campagne ne peuvent se mirer que dans la mare aux canards et comme elle est noire comme l'encre...de plus elles peuvent se comparer aux poules, aux chèvres, etc. les grues des villes sont des métaphores faibles.)


    Trêve de blague à part, les thèmes abordés pendant ces deux jours : le sexe, la famille et dieu. Evidement, elles avaient rien à dire d’intéressant sur ces deux derniers sujets ; mais pour le sexe, avec force petits sourires complices, elles ont essayé de me faire dire que ça me devait me manquer puisque j’en parlais. Ha ben tiens ! Davaï ! Parlons-en !  Je sais bien des types qui se demandent ce qui les excite chez telle ou telle gonzesse sans jamais pouvoir mettre le doigt dessus (métaphore très forte et digitale) Laissez-moi vous éclairer bande de branleurs et que ça ramasse aussi vos furies ! Ce qui vous fait bander, c’est justement ce qui vous échappe. Dès le moment que vous avez le pourquoi du comment, c’est moisi comme disait une pute de mes anciens amis psychologues. Et si c’est pas mort, c’est que vous avez pas encore trouvé le fameux pourquoi-du-comment (j’en connais qui n’ont jamais trouvé et qui ne trouveront jamais, en général l’amour leur sert d’excuse et de voile pour pas dire d'oeillère ou de masque). Ce qui est excitant chez une femme pour un obsédé de sa bite, c’est le doute (cartésien s'il vous plait, on est cultivé de la caboche aussi). Et le doute suprêmement bandant? Pas savoir si elle simule ou pas! Car si elle simule c’est qu’elle contrôle, le top étant la parfaite simulation de la perte de contrôle. Bref des allées et venues de réflexions entre le miroir légèrement déformé qu’est le corps de l’autre, des réflexions à n’en plus finir, des doutes sexistentiels, voilà ce qui alimente la vie intérieure  et sextérieure de mes petits-neveux et leurs parents. Pas de quoi s’en relever la nuit ? Pourtant entre ça et le fric, qu’est-ce donc qui les motive tous ? La peur de la mort, de manquer, alors qu’ils le savent bien qu’ils n’emporteront rien dans l’urne cendreuse où ils se prévoient sans vie. Ben justement, qu’ils pensent naturellement, c’est bien pour ça ! Si on fait pas un max de pognon et qu'on baise pas un max de gonzesse, comme ils se voient déjà charbon de bois, c’est pas dans les flammes de l’incinérateur qu’on va le faire et encore moins dans l'urne ou éparpilloné au vent mauvais. Avares que ça les rend, cette frénésie! Entre le feu qui leur chauffe le cul, l’argent qui leur brûle les doigts et l’incinérateur en game over, c’est comme une préparation physique au royaume igné qui les attend, ces méga faibles ! M’est avis qu’on doit pas s’ennuyer à l’accueil chez Lucifer corporated. VRS!


    En revenir à mes brebis, on a bouffé et bu comme des princes tant donné qu’elles sont arrivées avec des provisions pour une semaine (je mange peu) mais pour elles l’équivalent de deux jours ( le reste me fait la semaine quand même) ; elles sont grasses comme des oies faut dire . Je les ai emmenées au bain sur leur demande, un petit coin de paradis, pas moins. J’ai profité de la beauté sauvage du lieu pour leur montrer ce que le cinéma ou la photo était capable de détruire, affaire de cadrage. De même si on cadrait ce petit bout de verdure, on aurait droit à une ruée ce qui fait que ça ressemblerait à plus rien en trois jours. Et puis après faudrait retourner en ville et là, la bourgeoise aurait tôt fait de se plaindre de l’absence de caniveaux les jours de pluie ou ce genre de conneries. La beauté farouche de ce pays se mérite. Dieu merci il y a peu de gens pour ça, même les autochtones eux-mêmes…les femmes encore moins !


    Mes grenouilles ont préféré dormir dans la même chambre. Pour se surveiller mutuellement comme dit le poète ? du coup j’ai été à la hauteur, mais c’était pas bien difficile vu l’état de leur corps vils.

  • Fanfan la ptite bite


    Fanfan veut ses trois arpents sa pénélope et sa marmaille au lieu du généralat que lui offre le roi en remerciement d'avoir éviter la guerre (en bataillant pas mal quand même). Voici ce qu'en dit la voix off juste avant le générique de fin:

    Après la fin de cette histoire s’ouvrît une période de paix absolue sur toute l’Europe et qui dura dix-huit mois ou dix-huit jours, on ne sait plus très bien ; car chacun sait que la paix ne dure jamais assez longtemps… sauf pour Adeline et Fanfan qui vécurent heureux car ils eurent beaucoup d’enfant.


    Après je coupe le son vu que la musique de fin est insupportable. Ainsi se termine la belle histoire de Fanfan la Tulipe, version Follywood* pour famille d’abrutis, françaises ou autres avec la succulente Pénélope Italo-espagnole que pour une fois elle montre pas ses nichons. J’ai passé la journée à regarder le film par petits bouts à chaque fois que je devais attendre, c’était ma journée ménage et lessive, journée de la femme donc, après avoir faucher la mauvaise herbe pendant deux heures avant le lever du soleil (une bonne journée de la femme commence toujours par un travail d’homme, sinon on s’en sort pas). Un pote qui me l’a mis sur mon ordi le Fanfan vu que j’ai plus de lecteur ( en fait je voulais le film canadien Le Déclin de l’empire américain pour le revoir en fait ; je l’ai revu et c’est vraiment le gros navet que j’avais deviné, mais maintenant j’en ai la preuve)  et il en a profité ce pédé, mon pote, pour me coller une dizaine d’autres films en pensant me faire plaisir, (ou peut-être juste pour échapper à sa femme qui le sollicite pas mal pour des niaiseries) des films français comme si j’avais la nostalgie de ma langue natale. J’en profite pour lui faire payer sa bavure en le cassant sur tout et le reste qui marche à la traine du cinéma,  le rêve américain loin d’être sur le déclin tout au rebours. Mon pote est un candidat au Canada, plus par goût de la découverte que pour l’intérêt ai-je le bonheur de penser. Comme il est architecte c’est pas fastoche de lui dire ce que je pense, mais j’ai un compte à régler, du coup, et à chaque fois qu’il me demande si j’ai regardé un de ses films, j’en rajoute une couche. J’aimerais bien l’aider si dieu me vient en aide. Je suis étonné qu’il me parle franchement, me cache rien. Ça me change des archis que j’ai connu en France. Et en plus il est musicien, une vraie catastrophe. Cela dit j’aime mieux la gueule de mon pote Slass que celle de l’acteur. (V.Perez) .

    Mais revenons à Fanfan et à sa tulipe, ça vous rappelle rien ? Avec les fleurs avec les femmes avec l’alcool avec le feu / on peut se divertir un peu/ jouer son rôle en quelques drames. Ça rime, c’est simple et vrai et ça n’est que le début du foutu poème de Richepin. Qui fini exactement à l’inverse du film. Comme quoi le cinéma est un rêve d’illusion tandis que la poésie est l’illusion d’un rêve… une seconde ;en fait c’est le contraire. Faut que je retourne le miroir de temps en temps sinon je vois pas où je le dirige. De toute façon c’est la fameuse parole sainte de Joël qu’a révélé Shakespeare. Des visions des rêves, c’est tout ce qui reste aux derniers damnés de la terre.

    Alors frangin, mon vieux, mon pote, mon lapin, c’est l’Apocalypse ou la mort, encore et toujours ! C’est pas sherpa ? et alors ? il y a Porteur, Bardamor et Lapinos pour faire les cavaliers, à chacun sa couleur, va devoir durcir le ton tonton, c’est tata qui va pas aimer.



    * le Bollywood indien est nettement plus différent d’Hollywood que ne le sont les films de genre français même si c’est la même daube au final, la daube habituelle, les Indiens ont de mieux que les Frogs le courage d’avouer leur allégeance, leur lâcheté.

  • Allez donc fils de pute, de la perde matrie!

     

    T’auras compris, enfant de la merde patrie !Putain d’enculé de ta race ! c’est le 14 juillet aujourd’hui et je viens seulement de m’en rendre compte. Raté la réception de l’ambassade, c’était hier soir. Complètement oublié. T’façon j’aurais pas pu, matériellement et du côté de l’estomac aussi, ce rassemblement de ventre à se jeter sur un buffet garni jusqu’à la gueule, c’est à gerber, et le peu que je mange, je peux pas me permettre de le rendre.

    Te vous le dis tout net, peux pas tout vous dire. Pas que je me censure, mais pas confiance du tout dans cet internet, qui me parait devenir un truc à flic de plus. Si je dois dire toute la vérité, me faudra changer les noms de personne, de lieu, le temps etc., trop de boulot et en plus inutile. Un flic un peu malin aura tôt fait de tout découvrir. Je fais rien de franchement illégal, mais c’est pas légal non plus. Hé! c'est que y a plusieurs  façons de braquer une banque. J'use pas de violence, d’aucune sorte, mais dieu sait que les flics qui servent mon capitaliste de banquier sont payés pour me rappeler qu’ils ont la loi de leur côté. La loi naturelle du plus fort et du plus nombreux. Je suis seul avec mes cosaques, pas d’armes à feu, quelques fusil à air comprimé et des sabres, des haches, des couteaux longs comme le bras et des fourches bien aiguisées. Qu’est-ce tu veux faire avec ça contre un pédé de flic avec un magnum et un gilet pare-balles ! bien obligés de ruser, bien obligé si on veut prendre ce qui nous revient. Ce qu’ils nous ont volé, ces enculés, la terre et ce qu’ils en ont fait. J’ai du sang d’un headman cosaque dans les veines et un peu du corse aussi, je vous dis rien des vikings et des bourguignons…ça explique un peu ceci-cela.

    Car voyez-vous, ma chère, quand ce petit enculé de Bonaparte est allé faire son tour à Moskva (le cœur des villes Russes, Novgorod étant le père, Kiev la mère et Saint-Pétersbourg la tête) pour impressionner sa Joséphine et lui ramener du thé vert et des icones, (on pourrait s’étendre longuement et sans doute inutilement sur sa fuite en avant politique à ce trou du cul de demi-corse demi-rital), il s’est trouvé un grognard pas trop con et très paysan qui voyant la terre qui s’étendait au sud du Dniepr a tenté le coup avec son pote. Se sont fait amis avec les cosaques du coin, moyennant deux ou trois têtes de françouse du côté de la Berézina en guise de bonne volonté. Après ça, se sont trouvé chacun une dievoutka, une demoiselle, fille de varègue (comme les viking) une blonde aux yeux bleus, et la suite, tu l’imagines, famille reproduction génération etc. d’où je suis issus. Les cosaques, faut savoir que c’était pas des pédés. Leur politique consistait dans l’autogestion. Quelques chefs, des headman, et tout se réglait entre hommes et Dieu. Car chrétiens ils furent. Or il advint que leur terre si tant convoitée, ils y tenaient, humains trop humains comme dit l’autre pédé de Nitche. Quand les polonais ont tenté leur chance ils te les ont viré sans délai. C’est l’impératrice Catherine de Russie qui a apprécié. Quand elle leur a demandé de faire partie de l’empire, ils ont poliment décliné. Cette salope a alors décidé de leur forcé la main. Le temps de les affaiblir en leur envoyant encore plus de polacks à trucider. Z’ont fini par céder sous le nombre et se rallier aux russes. Pour les remercier, elle leur a tout volé, cette pute. C’est Staline ensuite qui a liquidé les quelques milliers qui restaient en les déportant en masse comme il aimait faire, cet enculé de géorgien de mes deux, Joseph, tu vas pas me dire, le vice ! à deux milles kilomètres à l’Est, leur volant une fois de plus la terre  (la famine de 1932/33 qui a fait des millions de mort).

    Après ça, comme avant, c’est toujours la même histoire mais Karl Marx l’a compris mieux que moi.

  • Nouvelles du front Est

    Pas facile de pas être emmerder par les vieilles babouchka pédophiles au pouvoir, c’est pourtant le sort de n’importe quel homme de bonne volonté, je sais. Mon prob perso c’est que j’ai le sang trop fluide, je monte en tour en point de temps quand on m’emmerde. Du coup j’ai souvent tort le premier. Alors que je devrais me presque réjouir de ce que mon nom pourrait être inscrit parmi les élus.  Je dis presque parce que ça me brise le cœur de pitié quand je pense à ceux qui m’offensent, oubliant que je le leur brise aussi souvent en les offensant. Mais depuis toujours je suis poli avec les grands-mères et même plutôt avenant. Mais là, j’ai affaire à autre chose. Mais de quoi je mamelle, putain d’elles ! Du coup toutes ces lavettes qu’elles élèvent sous la mère se réfugient derrière un code putain de pénal qui est la porte ouverte à la chicane éternelle.

    On m’a fait un show d’hypocrisie aujourd’hui qu’il m’a fallu la journée pour arriver à comprendre qu’en fait, on me menaçait de la prison parce que je laissais des gamins, que je connais parfaitement, en toute confiance dans ma maison. La babouchka qui a répandu ce bruit odieux est une femme en qui j’avais aussi toute confiance et qui du jour au lendemain m’a fait une crise de testostérone en m’attrapant par les couilles (c’est pas une expression elle a pincé mon pantalon à cet endroit) pour me faire comprendre que ces gamins en qui j’avais toute confiance allait me voler jusqu’à ma culotte. Des manières assez rudes, convenons-en, pour le moins. Suite à quoi j’ai hésité à lui rendre visite et du coup, comme elle est pas venue non plus,  après six mois, de dépit, cette succube du troisième âge, pédophile comme pas deux, est allée répandre des saloperies sur mon compte. Les amis qui me prêtent la maison de leur vieille parente s’en sont inquiéter. Parait que tout le village s’inquiète de ce que je fais avec les gamins et que leur imagination pourrait me mener en prison ! Un des gamins était là que j’occupais à repeindre une ruche du grand-père, ils sont arrivés, mon amie et son fils qui est aussi un ami, et cette garce de babouchka. Que je l’ai à peine salué d’un hochement de tête. Plus tard mon pote m’a avoué par sms qu’il trouvait limite, lui aussi ! que je passasse tant de temps avec les gamins dans la maison. Je lui ai dit qu’ils me laissaient pas le choix ces morpions et que c’était pas plus mal et que allez ! davaï ! et qu’il me mette un panneau au portail vu que de toute façons ils passent par-dessus pour venir frapper à ma porte ou à mes fenêtres. Je m’en suis fait des potes par obligation depuis qu’ils m’ont volé comme dans un bois. Mais des conneries sans importance et même de la bouffe, c’est dire, ça m’a juste donné l’occasion de leur donner quelques leçons de savoir vivre. Mais voilà que la salope fout son bordel et que des mots comme prison sont prononcés. Bon, je suis pas fou, je me protège, j’ai des potes qui tiennent un orphelinat et qui ont étudié le droit aussi, puisque c’est ce que ma pote proprio a commencé par me dire, qu’elle était juriste et que je finirai en prison. J’ai rien dit parce que hier on a enterré sa mère, la proprio, et que ça s’est passé dans ma cour, enfin dans la sienne puisque j’habite sa maison, et que je l’ai bien vu bien morte, la babouchka, compte tenu que c’est la coutume dans ce pays de femelle orthodoxe de montrer les mort à ciel ouvert avec les mouches qui tournaient autour. Ha je l’ai bien regarder la Maria Anatolievna, 88 berges ( je l’avais bien vu vivante mais elles comprenait plus rien). J’aurais voulu pouvoir lui dire comment j’aime sa maison. J’ai été comme fasciné par cette vielle carcasse sans vie.  Elle était prof d’histoire, on aurait pu s’en dire des choses. Mais là sous ses cerisiers, sous le petit machin du Japon qu’elle avait du planté juste avant de perdre la boule, couchée, embaumée dans son joli cercueil, je trouvais rien à lui dire, et pourtant on était presque seul, elle et moi. Les gamins sont partis se planquer, m’avaient aidé toute la matinée depuis la pêche du petit matin pour chats chiens canards jusqu’à l’arrivée de la morte en passant par le marché, et pas mal de truc à penser pour accueillir une vingtaine de personne dans le jardin. Savoir qu’en plus des quatre chiots, des quatre chatons et des deux chats et de la volaille, j’ai acheté deux chevreaux, que j’ai appelé Roméo et Juliette, le jour même où j’ai appris le décès. Dieu a donc parlé et rappelé à lui et auprès de son mari la propriétaire du 77 de la rue des amis. Son fils étant mort avant elle, il ne reste que ma pote (sa fille) et son petit-fils comme seul héritier. Faudrait que je le raconte Boris, vu que c’est un cas, complètement châtré de la voix que souvent je me suis planté au téléphone en pensant que c’était une femme qui m’appelait. A part ça c’est le genre chrétien démocrate, orthodoxe au possible dans le rituel mais complètement inculte, un informaticien et question bible je peux encore lui donner des leçons, bref, beaucoup de sensibilité à ménager mais je le tiens sous la coupe de dieu aussi longtemps que ce dernier le voudra. Je me suis un peu emporté en anglais en lui disant que si je voulais je pouvais fucker les gamins dans les champs alentours, c’est pas la place qui manque. Bon, il voit bien que j’ai raison mais pas question de rentrer en conflit avec sa mère qu’il m’a laissé comprendre, quand j’ai proposé de mettre une affiche sur le portail « interdit aux enfants, aux pauvres et aux voleurs! » j’ai dit que non, bien sûr pas question de rentrer en conflit avec cette chère Larissa que j’aime plus que ma propre mère et qui m’a dit à plusieurs reprise depuis sa petite voiture en partant et dans sa langue et dans celle de Shakespeare qu’elle m’aimait (ya tibia loublou, I love you) et toute en sourire qui m’apparaissent toujours comme étant de la vérité chez elle. Je n’ai pas vu le diable dans cette femme, problèmes de vue ? en tout cas je le sentais bien le diable  à l’arrière de sa voiture où se cachait la babouchka possédée. Bon ça va s’arranger, je le sens.

    Savoir que le matin de l’enterrement, y a deux jours, je suis tombé d’un arbre qui m’avait volé le bouchon de ma ligne. Je suis tombé sur la tête d’une hauteur de deux ou trois mètres. Un plongeon magnifique, je me suis reçu sur l’épaule et j’avais un cuir, la tête en revanche n’en avait pas, mais l’herbe tendre de juin m’a sauvé quoi que bien sonné comme après une cuite. deux minute plus tard je me relevais, je n’avais rien qu’un mal de tête qui a disparu dans les dix minutes. Dieu merci pas de pierre au pays des cosaques ! peut-être pour ça qu’ils ont des églises un peu branlantes...

    Pour en revenir à la cérémonie avant l’enterrement, dans mon jardin donc, le prêtre a fait ses salamecs pendant un temps interminable. J’ai filmé la scène avec mon portable discrètement planqué dans la poche extérieur de ma veste. J’ai pas encore regardé, pas trop envie. Je sais c’est mal. Mais je voulais pouvoir le raconter et comme j’ai pas de mémoire. Je me suis mis vers le puits et j’ai prié avec eux en faisant force signe de croix catholique. Comme le leur est inversé et que je me trouvais face à une rangé d’une quinzaine de personnes j’avais l’impression d’être à l’unisson, seulement séparés par un cercueil, comme dans le miroir de la mort. J’ai avoué à mon pote que j’avais pas l’habitude de voir des morts et que je me sentais pas trop à l’aise. Il m’a dit que finalement ils avaient réussi à avoir la salle de la disco d’à coté et qu’ils feraient le repas là-bas. J’ai été soulagé et un peu déçu vu que je m’attendais à rencontrer beaucoup de monde. Ha, j’allais oublié le pépé qu’est arrivé vers les onze heures alors que la morte est arrivée à midi et demi et le prêtre une heure plus tard trop occupé qu’il était à en enterrer une autre. Et ce matin encore un enterrement devant ma porte. Faut dire qu’on a eu un petit coup de froid et que même moi je me suis enrhumé. Passionnant comme le temps tue deux fois en français ! Nicolaï, donc, que j’ai invité à causer dans le jardin, le pépé, de la famille de la morte, un ingénieur à la retraite, je lui ai offert du jus de cerise aigre, les vraies pas les douces de chez nous qu’ont pas de goût, de la cerise de kozaki, pas de la cerise de pédé ! Bref j’ai rien compris de ce qu’il m’a dit mais en gros j’arrive bien à faire semblant vu que je comprends au-delà qu’un homme a besoin de se raconter, je sais écouter, rire, et m’exclamer avec les yeux quand il faut. Bon après j’ai été invité au repas funéraire. Très bizarre, le prêtre était là et de temps en temps il se mettait à chanter en plein milieu que j’étais d’une cuillère de bortch que je goûtais pour faire plaisir à une babouchka et puisqu’on me demandait si j’aimais ça. Bon j’en raffole pas mais l’hiver c’est pas mauvais. En été par contre je crains un peu. Mais bon sont tellement maniaque que j’ai toujours peur de les offenser sans le savoir alors je fais un peu l’hypocrite mais le plus souvent quand j’aime pas je le dis et basta. Leur ravioli par exemple sont dégueu (les varinikis) je déteste ça, des raviolis à la framboise ça le fait pas. Bon bref c’était genre buffet à table où je sais jamais comment faire. Alors je picore. Là-dessus Nicolaï me propose le petit verre de vodka. Comme j’ai pris le temps de manger pendant qu’ils sont allés enterrer la défunte, j’en suis au digestif, alors je dis pas non. Mais voilà que ces gens-là savent pas boire sans lever le coude au ciel. Moi non que j’explique aux babouchka alentour qui me font les gros yeux. Je suis français je bois tout doucement. De fait j’ai bu à peine la moitié du petit verre. Sur ce j’avais affaire en ville et je prenais la route alors on s’est inquiété. Mais Nicolaï à qui j’ai proposé de le ramener en ville a fini par accepté, vu que lui s’était enfilé plusieurs dés à coudre avant de nous faire un petit speech à table, très digne et surtout très court contrairement à un autre couillon qui nous a fait un discours interminable que j’ai compris l’essentiel qui tenait en trois mots, elle avait voyagé de Moscou à Valdivostok la Maria Anatolievna, le reste étant le triste besoin de se raconter. Du coup je suis parti avec mon nouveau pote Nicolaï et on est arrivé sains et sauf une heure plus tard pour se bouffer une glace devant la statue d’un pauvre con de poète inconnu vu que j’ai pas retenu son nom, en plein centre de cette capitale qui fut jadis la mère des villes russe.  Le Nicolaï avait l’air enchanté d’avoir fait ma connaissance et a promis de revenir me voir. L’a pas eu l’air de se douter que je comprenais rien de ce qu’il me disait, ou alors il en prend pas offense. Après tout il reste qu’on a fait un voyage agréable ensemble et que la glace il a tenu à me l’offrir.

    Ce weekend je vais voir mes potes de l’orphelinat pour voir si je peux les convaincre de rassurer ma pote, après je m’occuperai de cette saloperie de jalousie qui torture les femmes en général et ma babouchka du diable en particulier. Le plus dur dans ce genre d’affaire c’est de faire le premier pas, les femmes en sont pas souvent capables. La vendetta c’est pas pour les hommes, juste pour les pédés de mafieux, les femmes et les enfants.

    En attendant ça m’a passé l’envie de m’occuper des gamins. Cela dit, sont revenus ce soir et j’ai pas pu les empêcher de rentrer. Alors je leur ai dit tel quel la situasse. Z’ont bien compris. Je leur ai demandé qu’ils me laissent une semaine mais que demain quand mes potes vont venir, parce que du coup j’ai envoyé force invitations, avec violon jambon à ma porte, que demain ils reviennent et que tout le monde voit bien qu’ils sont mes amis comme les autres. Ces gamins ont salement besoin de dieu et je leur apporte sur un plateau garni d’épines dangereuses (image à la con !). Ce sont des enfants de pauvres, les parents travaillent à peine de quoi se vêtir et se nourrir et vivent grassement de leur terre quoique chichement côté saloperies indispensables genre téléphones ordi fringue etc. toutes choses qui coûtent trop cher pour leur salaire d’ex communistes. Toute chose que je possède, en plus de la voiture qui me font passer pour un richard ce qui explique les jalousies et la crise de l’autre folle. Ce que je dis pas c’est qu’en plus cette furie a commencé de me déplaire fortement quand j’ai eu son gendre qui est venu me trouver pour me demander de faire des photos de son fils qu’elle lui a volé. Faut s’imaginer l’infirmière avec ses deux filles complètement sous sa coupe et qui lui ont donné chacune un fils dont elle prend bien soin de s’occuper. Je dis pédophilie parce que c’est vrai et même si c’est pas sexuel ça s’attaque à l’homme et à son désir de vérité. Son premier petit fils (huit dix ans) est un monument de dissimulation et d’hypocrisie. Il se trouve que je suis tombé sur lui quand j’ai acheté les biquettes, déjà pourri le môme.

    Bon, sur ce, ma vie est un roman mais c’est pas pour autant que je vais l’écrire n’est-ce pas.

    Allez je retourne à mes haricots de la fin.

    La suite si je veux et si je peux…

  • Rature

    sourire-de-cochon.jpgComment ne pas faire le lien entre la bouffe et le cul, c’est à peine une question. On régresse en repassant par la Nefs des fous. La débauche de la vie monastique que peint Jérôme Bosch dans son célèbre tableau est à mettre au diapason de notre temps. Les joufflus les obèses sont le plus souvent des enfants, des femmes, des fonctionnaires, des clercs, ou des artistes plus ou moins ratés, Carlos, Morane, Guy Carlier, etc. La gourmandise est liée à la luxure par un effet de succion bien connu des pipeuses aux lèvres pulpeuses. Chaud, humide, roboratif, les petits serviteurs du capital adorent ça,  suckers, tous, accrochés à la mamelle du Léviathan avec l’avidité d’un chiot ou d’un chaton ou de n’importe quel petit d’animal. Parce qu’il a un portable collé à l’oreille on l’imagine supérieur à l’animal. Inférieur, en vérité, de n’avoir pas su garder ce qui le laissait définitivement à l’écart de la faune ou de la flore : la charité. Et jusqu’à preuve du contraire la charité n’est pas relative.


    L’homme d’aujourd’hui découvre les délices que les moines ont toujours connus, c’est bien la preuve qu’il a une religion ; et comme il ne la connait pas c’est de nouveau la preuve que cette religion est celle de Satan, comme chacun sait, la meilleure ruse du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. Et va dire à un fou athée qu’il croit au diable, tu verras, il te dira toujours si tu le coinces, que oui qu’il existe, oui-da, et même qu’il est sûrement en lui, mais dans le fond il sait bien qu’il n’existe pas, sinon il cesserait d’être fou, CQFD !


    Se laisser posséder et en tirer de la fierté est tout ce que les hommes d’aujourd’hui ont trouvé pour lutter contre le mal. C’est dire si on est mal barré.