mon compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Rough you know!

     

    singe hamlet.jpg

    Notable ce que ces blogs permettent. Statut encore flou, mi privé mi public, on est comme un bavard de Hyde Park sans avoir à se déplacer. Je sais pas quelle sorte de liberté ont les causeurs du speaking coin du Hyde Parc de Londres, (tout aussi anonymes que moi d’ailleurs, aux yeux des forces de l’ordre) je sais pas dans quelle mesure ils pourraient se mettre à édifier les curieux, leur apprendre qu’ils sont tous des pédés par exemple. Peut-être qu’avec l’aide de Shakespeare ça passerait mieux. L’inconscient a fait de vous des pédés bande de lâches ! to be or not to be a bloody fagget! Up yours silly Phamlet!

     

    Mais qui les écoutent ? Pourtant tous les hommes sérieux le savent, qui sont encore des hommes, un pédé c’est un type qu’a peur de tout, à commencer par les femmes. Sa mère n’y est sûr pas pour rien, sa femme ne fait qu’assurer le relais.. Mais passons, je mets pas les maffieux italiens et leur mamamia parmi les hommes sérieux.

    Un homme ne peut craindre qu’une chose, la vérité. Tous qui la fuient, la déguisent, la relativisent, la découpent en tranche mathématiques, la psychanalysent ou la formulisent, la débitent en prose interminable ou la poétisent, tous artistes ou hommes de sciences qui ne veulent pas l’affronter la cajolent par intérêt, quand ce n’est pas par orgueil. La raison en est simple. La vérité est double. To be or not to be, mourir ou dormir, Shakespeare ou Hamlet, dès qu’on y réfléchit ça se dédouble. Et le choix est vite fait pour un homme comme pour un macaque, ma vie d’abord. Il faut, pour résister à la réflexion et éviter de devenir un foutu pédé de macaque, une troisième vérité. Mais cette vérité là est très difficilement rationalisable, car elle ne dépend pas de la raison. Elle dépend de l’histoire. Or l’histoire a ses raisons que la raison ne connait pas. C’est ce qui fait que des types raisonnables comprennent rien à Shakespeare. Leur manque la vérité historique (ce qu’est la conscience pour Shakespeare, parfois traduit par la réflexion en français, aujourd’hui il aurait écrit l’inconscient).

     

    But who would bear the whips and scorns of time ? Qui supporterait les cinglantes injures du temps ? Le temps nous blesse deux fois. Quand il nous est donné d’abord puis quand il nous échappe ensuite. Entre les deux choisir la vérité qui arrange est une action médiocre, une temporisation indigne. Où une folie.  Et comme dit Polonius, le ministre judas : Définir en quoi la folie véritable consiste, ce serait tout simplement fou. Et définir en quoi la pusillanimité consiste serait pourtant l’occasion de devenir honnête. Je ne crois pas à l’ironie de Shakespeare qui a trop bien lu les évangiles mais l’ironie est involontaire de la part de Polonius, figure de l’homme d’état véreux (pléonasme) N’empêche, il faut être fou pour être lâche, et Shakespeare de faire crever Polonius comme un rat.

    Vu le nettoyage apocalyptique qu’il a fait au Danemark on en redemanderait pour toutes les nations, vraiment pas une femmelette ce Hamlet !

    Allez qu’on envoie l’Apocalypse et qu’on en finisse avec toute cette pourriture !

     

  • Infirme Infâme Informe

    Eté amené dernièrement à lire un livre immonde. Je dis livre, c’est pas un roman, parait-il. C’est juste le livre d’un type qui raconte sa vie de bouffeur de merde et qui s’est pas dédoublé en romancier hypocrite. Ça lui a pas trop bien réussi vu que sa femme aurait bien voulu que ça soit classé roman, elle lui fait un procès. Faut dire que ça parle de leurs enfants alors forcément elle s’est sentie, comment dire, dépossédée. J’ai fini par comprendre que si c’est pas classé dans le genre roman c’est pour bien faire comprendre que c’est basé sur un fait authentique. C’est plutôt un témoignage et c’est donc normal que ça réveille le plaideur qui dort jamais vraiment dans la femme (témoin, avocat, juge, police, prison). D’ailleurs, rien n’empêche de penser que le profit généré par la publicité donnée à cette affaire puisse réconcilier les deux époux. Si les enfants ne servent pas de caution à leurs parents, on se demande…

    Pour ce qui est de l’authentique en question, du sujet de ce livre, feu de tout bois oblige : deux enfants handicapés coup sur coup. Assez extraordinaire quand on sait les précautions prises aujourd’hui pour éviter ça, le meurtre légalisé au nom du confort. C’est traité sur le mode brèves de comptoir, destiné, je suppose, à prouver qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Je passe sur les accusations lancées au Ciel, que d’ailleurs l’auteur (du livre et des enfants)  affirme nier. Une page je le nie une page je l’accuse. Comique involontaire mais assez répétitif. Comme je me suis engagé à dire ce que j’en pense et que je tiens à m’éviter encore quelque temps la mendicité, je crois que je vais essayer de trouver quelques qualités à cet opus comme disent les journalistes. Pas de fautes d’orthographe ni de français, j’espère que ça suffira.

    Extrait :

    « Mathieu et Thomas (les deux enfants handicapés. J’aurais pu prendre le passage où il mentionne l’origine biblique des ces deux prénoms mais c’est tellement niais que je choisis celui-ci, le gars connait la musique (mieux que la bible), on  la lui fait pas, à lui) ne connaitrons jamais Bach, Schubert, Brahms, Chopin…

    Ils ne profiteront jamais des bienfaits de ces musiciens qui, certains matins tristes, quand l’humeur est grise et le chauffage en panne, nous aident à vivre. Ils ne connaitrons jamais la chair de poule que donne un adagio de Mozart, l’énergie qu’apportent les rugissements de Beethoven et les ruades de Liszt, Wagner qui vous donne envie de vous lever et d’envahir la Pologne, les danses fortifiantes de Bach et les larmes tièdes que fait couler le chant dolent de Schubert…

    J’aurais bien aimé essayer de […] les faire vibrer au piano des Benedetti, Gould, Arra, et au violon des Menuhin, Oïstrakh, Milstein…

    Et leur laisser entrevoir le paradis. »

    Etant donné que l’enfer serait pour moi d’avoir à supporter tout ce bastringue, je pense sincèrement que ces deux mômes ont eu une chance inouïe, sans jeu de mot (les polonais aussi !).

    D’autre part, ils auront procuré à leur père une sacré occasion de passer pour un type cultivé et raffiné auprès de ses lectrices. Au prix du baril de pétrole, c’est loin d’être négligeable.

    Autant dire qu’ils ont beaucoup plus de chance d’accéder au Paradis que leur père.

    Dieu merci, on lui a décerné un prix (Femina bien sûr!) sans ça, il aurait pu être tenté de remettre le couvert (d’ailleurs il évoque le grand père alcoolique, j’ai pas pu m’empêcher d’y voir une menace, après « Où on va papa ? » -le titre du livre-, « Ça  nous mène où pépé ? » ! Sous l’emprise de la musique ou de l’alcool on fait vraiment n’importe quoi, et pourquoi pas des enfants infirmes et des livres infâmes).

     

     

  • Moi et les Femmes

    Pardonnez-lui Seigneur ! Contrainte à relevez ses jupons en plein air, comme dit le poète. Oh c’est pas la famine qui la pousse, la peur de la famine peut-être. Non, ce qui la pousse, je le sais bien, c’est le désir d’être adorée. N’importe quel couillon qui a vécu avec une femme dont la beauté est remarquable a pu constater qu’elle ne s’aime pas, hélas : elle s’adore ! Idolâtre, fétichiste etc.. Pauvres créatures, des corps de déesse et des démarches de dinde à dissuader la pitié, sur leur talons de chez Achille&Oedipe (la vérité grecque est implacable). La beauté est toujours du diable, c’est pas d’hier. Du diable ou des démons du temps de Narcisse. Et moi la beauté quand elle déconne, elle m’emmerde. J’en reste à Balzac pour qui la beauté, c’est la vérité bien habillée. Voilà, sans plus, pas trop mal sapée la vérité, vu que la condition humaine est représentée par les vêtement d’Adam et Eve. Si Balzac avait vécu à l’époque de Shakespeare il aurait pris moins de gant : Women beware women *

     

    La beauté des femmes nous force à les regarder en artiste. Balzac ne s’est pas défilé de ce point de vue-là. Ça me donne envie d’être charitable avec les femmes que j’ai eu l’honneur d’honorer bibliquement et de leur dire : je pouvais pas faire mieux qu’Honoré ! D’abord elles ont jamais manqué d’instinct, toujours deviné que je suis un type qui se distingue de la plupart de ses contemporains (chose qui m’échappait alors), en bien comme en mal puisque ces derniers ne faisaient et ne font toujours pas vraiment la différence. Je leur dois, à ces femmes, d’avoir pu discriminer très tôt force et puissance. Disons pour être tout à fait honnête que je leur dois d’avoir saisi cette différence par les couilles. Mais si elles espéraient que cette double distinction allait m’apporter la gloire (la puissance) elles en ont été pour leurs frais. Confrontées à la pitié, ça pouvait pas tenir. Bref, Je voyais pas et je vois toujours pas, ce qu’on aurait pu me trouver. Du style ? soyons sérieux ! Si j’ourdis un peu la syntaxe c’est pas pour faire joli ; la vérité supporte pas toujours le joug de la grammaire, c’est tout. J’ai déjà mis assez de temps à m’éloigner de ma pédérastie, c’est pas pour remettre ça sur un blog en faisant des phrases du genre : « Quand je rassemble de chaque côté de mon esprit les lourdes émotions de velours à l'aide des embrasses usées de mes pauvres phrases, je vois s'ouvrir alors un paysage de froid totalement familier.. » Le style, c’est la brosse à cheveux et je suis bien content d’être devenu chauve. Quand je pense à mon vieux qui passe un quart d’heure par jour à se les brosser pour pas les perdre, s’il savait comme on s’en passe bien, le bougre.

    Maintenant pour dire toute la vérité, j’ai toujours été un type très commun et absolument inoffensif, c’est sans doute la cause que j’ai pu avoir toutes ces aventures. Les femmes adorent les imitations. J’étais juste assez doué pour faire semblant d’être un homme. Un vrai con vous dis-je. Sidéral  (pléonasme) !  Ce qui me distinguait alors de mes contemporains c’est que je le savais. Pour autant, il me fallait des preuves, je les ai eues, merci les filles !

    Sans doute est-il difficile de concevoir que ce qui m’échappait alors, c’est que je savais que j’étais con. Mais c’est tout à fait logique. On peut très bien avoir conscience d’être con et le demeurer, c’est même vital dans un régime totalitaire, contrairement à ce que disent les perroquets qui ont une conscience. Entre les cons qui s’ignorent et les connes qui s’adorent, il est très difficile pour un homme de bonne volonté de rester à l’écart du mal. Surtout quand on manque d’intelligence et qu’on a peur de rien. L’intelligence consistant à se tenir à distance de l’erreur, la sagesse est bien de craindre la vérité. La rendre relative est une terrible erreur.


    *L’aphorisme est de Thomas Middleton (1580-1627), contemporain de Shakespeare.

  • Ouf !

    Si j’avais le souci de faire connaitre ma charité, ce qui serait idiot en soi, je publierais un roman, c’est un genre de faire-part plutôt efficace. J’aurais qu’à me dédoubler. Après tout rien n’empêche un chrétien de se servir des armes du diable quand il s’agit de glorifier le bien et de casser du malin. Le mal n’étant qu’un manquement au bien, Il s’y retrouverait. Je ferais semblant d’inventer un personnage, un héraut et tout serait dit. Comme on manquerait pas de m’identifier à mon personnage je serais ainsi récompensé de ma charité. Mais mais mais, j’ai trop l’amour de la vérité pour faire ce genre de blague. Et puis chaque fois qu’une gonzesse viendrait me prier de la baiser pour qu’un peu de ma gloire l’illumine, je verrais mon auréole se flétrir comme une peau de chagrin. Le chemin vers la sainteté est parsemé d’embûches. Dire, j’aurais pu être l’homme qui ne commença jamais d’écrire. On l’a échappé belle, tu parles d’un titre moisi pour un roman !

  • Quo vadis

    Balzac romancier ? Plutôt un gros niqueur de son temps ! Là je déconne bien sûr car pour ce qui est de niquer, Honoré aura plutôt donné sa bite au chat qu’il l’aura livré aux chattes. Il voulait bien qu’on accordât une demi-heure dans l’année à une fiancée, c’est dire ! Je connais pas beaucoup de gonzesses qui s’en contenteraient. Je voulais dire chroniqueur, bien sûr, annaliste,  historien, mais pas vraiment romancier. On déblatère beaucoup sur l’architecture des ses romans, les descriptions interminables qui mettent en relief l’action, font espérer le drame. C’est juste un effet secondaire pour lui. C’est parce qu’il est un historien sérieux. Pas de détails dans l’exécution disait déjà un architecte Grec, Eupalinos je crois, à savoir tout est important, rien n’est anodin. C’est dans ce sens que Balzac est architecte, si on y tient, mais pas plus. Pas de principe de précaution non plus chez lui, il décrit tout parce qu’il sait que si lui-même ignore pourquoi, un autre saura peut-être et Dieu sans le moindre doute. Ça c’est de la charité ou je m’y connais pas. Essayer de rendre à Dieu en donnant aux hommes. Ça change d’un Flaubert fasciné par sa Bovary et par lui-même, au moins eu le courage (ou l’inconscience) de l’avouer. Jamais Balzac ne descend jusqu’à parler de lui-même*, alors que Flaubert ne consent qu’à ça. J’ai connu un SDF qui lisait que du Balzac, ça l’a sorti de la misère, il a fini par ouvrir une librairie, faut bien vivre. S’il avait lu Flaubert il aurait ouvert un cabinet de psy. Faut bien mourir aurait-il cru bon de croire, avec un air d'en avoir deux.

    Les gonzesses adorent Flaubert mais pour Balzac c’est plus tendu, à par le Lys dans la vallée et encore, elles aiment ce livre pour de mauvaises raisons. Je me demande qui peut bien lire Balzac aujourd’hui à part les SDF. Pour Flaubert en revanche les gros niqueurs se flattent encore et toujours le clitoris sur l’Education sentimentale. Comme si on avait besoin d’être éduqué en ce domaine ! Les tigres aussi ont des sentiments et on sait très bien comment les faire ronronner, pas besoin d’éducation.

    *sauf bien sûr quand ce serait ridicule de pas le faire.

  • La truffe

    Elle : Je ne peux pas détacher mes yeux de ce feu.

    Lui : Vous savez, je crois  que les gens regardaient ça autrefois comme ils regardent la télévision maintenant. D’ailleurs je pense qu’on a toujours eu besoin, surtout après diner, de regarder devant soi  des images qui bougent.

    Elle : Oui, j’ai jamais pensé à ça !

    Attention, une truffe peut en cacher une autre !

    Elle, c’est une actrice dans le film de Truffaut : La Nuit Américaine. Lui, c’est Truffaut lui-même dans le film.

    Et moi qui venait de manger un bol de soupe de trop, par pure gourmandise, j’ai regardé ses images qui bougent et qui disent n’importe quoi. Je corrige donc : les hommes ont toujours eu en eux le besoin d’agir ! Regarder les autres agir est le fait des lâches, des fainéants, des gourmands, des femmes et des enfants. Qu’est-ce que cet abruti de Truffaut espère ? qu’on va avaler sa couleuvre sans broncher ? Faire dire une connerie pareille à un personnage de film quand ce personnage est l’auteur du film, c’est sans commentaires. Il suffit d’ailleurs de lire les interviews de Truffaut sur le déclin pour comprendre que ce rat n’a eu que le pressentiment de ce dont il est question quant à ces images qui bougent, que ça facilite la digestion du bourgeois, comme les  trains que regardent passer les vaches facilitent leur ruminations (pas sûr d’ailleurs). Ce Monsieur a tout juste assez d’imagination pour des histoires de mises en abymes, du cinéma dans le cinéma, comme Corneille et son théâtre dans le théâtre. Le fait d’un goût moderne qu’il voit surtout pas comme étant un remake de la tentation du baroque à la renaissance. Baroque qui a suffisamment embrouillé les arts et les sciences au point de faire prendre des vessies pour des lanternes à toutes les intelligences qui ont suivi peu ou prou.

    Regarder le feu après s’être tapé une chasse dangereuse, ça s’appelle le repos du guerrier, et d’ailleurs c’était surement le moment où les femelles passaient à la casserole selon l’expression pas encore consacrée à l’époque préhistorique, faute de casseroles. Truffaut fait mine tout au long de son film de critiquer le cinéma, pas sûr qu’il soit pas sincère d’ailleurs, mais il est aussi éloigné de la vérité qu’on peut l’être. Nom d’un chien ! si je gagnais ma vie à raconter des histoires en image à des ruminants, j’aurais beau jeu de faire de l’auto critique, en vérité ce serait jamais qu’une tentative de justification, encore et toujours, de me goinfrer sur le dos des pauvres d’esprit…et d’imagination. Finalement les vaches se passent très bien des trains et les cochons de truffes. L’inverse reste à prouver.

  • Cultes et cultivateurs

     

     

    veau savant.JPG

    Conseiller littéraire, auteur, musicien.

     

    Activités : Algorithmic composition

     

    Livres : Virginie Despentes, Dantec, Michel Houellebecq, François Bon, Nietzsche, Arthur Schopenhauer, Gilles Deleuze, William S. Burroughs, Emilio Gentile, Pierre Milza, Zeev Sternhell, Matzneff, San-Antonio, La Série Noire, Anna Gavalda, Seneca the Younger

     

     

    Voilà un type qui a plus de mille cinq cent amis sur  le site facebook, là où je l’ai trouvé. Un type qui doit plaire aux gonzesses malgré sa tronche de premier de la classe ou à cause de ça, va savoir, du moment qu’il affiche un tel succès. Pour les femmes, comme pour les démocrates, le succès fait la valeur.

    (L’ai déniché dans la liste d’amis facebook de ma femme (parait que je suis marié mais rien de moins certain au plan national). Je crois qu’elle cherche un mec qui puisse lui dire si ce que j’écris dans ce blog a une quelconque valeur. Elle suppute, me connaissant un peu. Elle peut chercher longtemps. Je dis pas ça pour me vanter mais qu’elle en trouve un, peux vous dire qu’il l’enverra se faire voir, sinon, qu’il relise encore. Une femme qu’aime pas les carpettes Olga, au propre comme au figuré et le sexe encore moins. Ça nous fait un point commun, peut-être le seul. Un point et demi parce que j’aime les carpettes au propre, même un peu sales.  M’a beaucoup fallu manquer de pitié pour fuir une femme pareille, l’abandonner à sa mère, quelle inconscience aussi ! On apprend beaucoup de ses lâchetés quand on les a déféquées, suffit d’observer en se bouchant le nez, ou en se collant un biscuit dans les narines, comme Proust.
    Les seules femmes que je fréquente sont des amies, femmes ou maitresses d’avant, vais pas renier mon passé. J’étais le roi des cons mais ce serait pas charitable de leur en vouloir, elles y sont pour rien. D'ailleurs, la renie pas, Olga, mais elle est fière et me pardonne pas d’avoir tué ma mère au lieu de la sienne, et de me passer des unes comme des autres. Ça lui passera avant que ça me reprenne.)

     

    Pour en revenir au guignol, à voir ses lectures, je vois pas comment il pourrait piger le centième de ce que je dis. S’est auto-bombardé conseiller littéraire pour escroquer les ouanabies (want to be) romancières ou poétesses. Dieu sait que ça pullule sur le ouaibe. Des fils escroquant leur mère, on sait pas vraiment qui plaindre le plus.

    Et le saviez-vous ? Il y a quelques semaines, dans le hall du salon du livre de Paris se tenait un tout autre salon... celui de l'agriculture...Les visiteurs ne venaient pas admirer le même type de stands hu hu

    Ça c’est une ancienne caissière qui tient un blog et qui a écrit un roman qui s’appelle : Les Tribulations d’une ex caissière, ce qui lui a valu de tenir un stand au salon du livre. Notre conseiller littéraire l’utilise, elle et tous les branleurs qu’il met en exergue sur son blog (Seneca the Younger, peut pas dire Sénèque comme tout le monde !)  pour montrer que n’importe qui peut écrire un livre aujourd’hui, textuel Lulu! Si elle avait été capable de voir que la culture et l’agriculture poursuivent le même but, nourrir des animaux, elle aurait été aussi à même de lui mettre un coup de boule, à l'autre macaque! (peux pas m’empêcher de faire le rapprochement entre une vache et une ancienne caissière qui rumine ses griefs) Je me réjouis quand même pour elle, si son livre est lu par seulement un dixième des caissières de France et de Navarre, elle doit avoir plus de succès que lui. Quand on vend ses recettes faut pas redouter de se faire doubler ! Le commerce ! Le commerce est, par son essence, satanique, disait Baudelaire qui connaissait bien son sujet. “Le moins infâme de tous les commerçants, c'est celui qui dit: Soyons vertueux pour gagner beaucoup plus d'argent que les sots qui sont vicieux.”  Entendez bien que pour B, le moins infâme des commerçants est déjà le plus infâme des hommes. Spéculer sur l’honnêteté, vice au carré, à la puissance, au pourcentage, double vice, comme deux miroirs face à face font tiédir le monde. La loi divine retourne le miroir, pas de spéculation, (spéculos=miroir en grec) marchands chassés du temple, peuple élu, adorateur du veau d’or, à la nuque raide, puni par Dieu qui les vomit, ces tièdes. Objection ! Mais ce type a sauvé une âme de l’esclavage ! Ben voyons Léon ! Elle a passé des chiffres aux Lettres, c’est tout, d’un maquignon à un autre. Va pouvoir adorer les mots à la place des nombres. Idolâtres de nature les femmes, religieuses à merci, et quand la religion est celle de l’argent, elles se plaignent d’avoir mal au dos, à la nuque plus précisément. Caissière ou romancière, si elle a un peu de jugeote, elle va vite se rendre compte que c’est exactement la même chose de nos jours.

     

    Juger de la valeur d’une œuvre littéraire à l’aune du succès qu’elle rencontre est le seul moyen dont disposent ceux qui savent pas lire. Et c’est logique avant que d’être juste. Si Nitche avait su lire Shakespeare, Homère ou Aristote, il aurait pas eu autant de succès près des conseilleurs littéraires.

    Quand on fait passer des âmes de Charybde en Scylla on est un psychopompe, un passeur et qui fait durer le plaisir en plus. Et puis un type qui a choisi ou mérité cette fonction peut pas être ailleurs que sur un site qui rappelle l’Hadès en bien des points. Ce facebook est l’antichambre de l’Enfer, il rassemble les suppôts sans efforts, ni d’un côté ni de l’autre. On imagine mal Balzac ou Baudelaire avoir une liste d’amis, pour rien dire de Céline ou Léon Bloy. Une liste d’ennemis, ça, je dis pas.

     

  • Saint Fodio

     

    saint fodio2.JPG

    Etant regardé comme imposteur, quoique véridique; comme inconnu, quoique bien connu; comme mourant, et pourtant je vis; comme châtié, quoique pas encore pendu; comme attristé, et je suis toujours joyeux; comme pauvre, et j’en enrichis plusieurs; comme n'ayant rien, et je possède toutes choses.

    Ma bouche s'est ouverte pour vous, mon cœur s'est élargi.

    Vous n'êtes point à l'étroit au-dedans de moi; mais vos entrailles se sont rétrécies.

    Rendez-moi la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi!

    Ne vous mettez pas avec les salauds sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?


    Donnez-moi une place dans vos cœurs! Je n’ai fait tort à personne, n’ai ruiné personne, n’ai tiré du profit de personne.

    Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte; car j'ai déjà dit que vous êtes dans mon cœur à la vie et à la mort.


    Fortement inspiré des Ecritures, j’ai trouvé que ça m’allait bien en tous points. Non pas que je cherche un vêtement pour habiller ma sainteté mais je trouve que ça me va comme si un tailleur avait pris mes mesures.

    Je relirais ça dans quelques temps, s’il en reste, histoire de mesurer le chemin parcouru, en attendant je taille la route.

  • L’Au cul n’hésitationisme est un humanisme*

     

     

    Dans le style des bourgeoises faux cul qui font suivre la semaine sainte d’une semaine libertine, après la bible, vendredi 13  : la sexualité pour les nouilles du dimanche.

    Voici donc, mon homélie portera sur la fornification.

     

    Pour un couillon moyen, le sexe, c’est un acte exceptionnel (les femmes n’aiment pas les couillons moyens).

    Pour un gros con, c’est un acte religieux (voire Bérurier et son culte du cul), répétitif sans invention réelle, un vague style Audiard, Bardamu argotique en plein, racoleur, dont le sexe est le moteur fiduciaire ou hyper chiant, genre Sade, style de fonctionnaire des Lettres et toujours la même répétitive obsession (Malgré son esprit aristo, l’âme de Sade est républicaine.)

     

    Pour un homme honnête occupé à secouer de ses pensées la poussière des idées qui s’y sont déposées, le sexe c’est ce qu’il en fait : c’est donc un artifice (Pour les animaux, les femmes, les enfants et les pédés, c’est un acte naturel, et comme ils ne savent pas quoi en faire, ils le sacralisent ; les animaux se contentent de le politiser, les enfants subissant l’influence de leur mère l’idéalisent et les pédés le réalisent car ce sacre est un fantasme, celui de Gaïa, la mère Nature. Moins évident pour les animaux pour qui la Nature ne fait l’objet d’aucune discussion mais d’un dévouement sans faille, politique.)

     

    Un artifice, oui. Pas difficile donc pour la psy moderne d’en faire un outil de manipulation. Les couillons moyens et leur couillonnes quand ils en trouvent une, souffrent énormément d’être privés de la félicité sexuelle qu’exaltent les valeurs de la religion existentialiste dont les courants psychologiques modernes sont issus, religion dont le grand prêtre Freud perd parfois des âmes au bénéfice du grand prêtre Erikson alors que tous les deux sont aussi animistes l’un que l’autre. Erickson est peut être moins dans l’erreur dans la mesure ou faisant table rase du passé, il mise sur un comportement animal au présent et en ce sens plus dangereux car plus près du couillon moyen. Colle mieux à son temps avec la programmation Neuro linguistique et toutes ces théories du langage qui en excluant l’hypothèse de dieu se privent de la possibilité de faire la charité autrement que par des mots.

    Que ces mots guérissent, soit mais de quelle maladie ? qu’y a-t-il de surprenant à souffrir d’être privé d’amour quand on vous fait croire que le sexe est un acte d’amour. Pour qu’un couillon moyen ne souffre plus de son incompréhension profonde de la sexualité, de son aliénation au cul, il ne suffit pas de lui dire qu’il a une trop petite bite, c’est malin, très fin, spectaculaire même, mais enfin je peux vous la montrer, elle est tout à fait normale, et même un peu plus grosse que la moyenne, j’ai vérifié ! ben alors pourquoi ne vous en servez-vous pas ? hein ? ha mais c’est que ma femme, voyez vous, c’est compliqué, elle veut pas… :! Disons qu’à partir de maintenant elle va vouloir ! ha bon ? et pourquoi ? parce vous avez une trop petite bite pour que ça la dérange ! Recâblage qu’ils appellent ça. Cherchez pas trop, ça n’a ni queue ni tête. Recalage serait plus franc. Car le voilà recaler notre couillon moyen, et de sauter en marche dans le train pour le Dachau de la culture paranoïaque, les states unis. Oui car Erickson est américain (avec un profil germanique saisissant on dirait Goebels ! oui bon chacun sait que la morphopsychologie n’a plus court mais quid de la généalogie ? un scandinave plutôt, un nazi neutre, pourquoi pas un suédois ! les suédois adorent la kultur !)

     

     

     

    « la première chose à faire en psychothérapie est de ne pas essayer de contraindre l'être humain à modifier sa manière de penser ; il est préférable de créer des situations dans lesquelles l'individu modifiera lui-même volontairement sa façon de penser »

     

    Jeffrey Zeig, Experiencing Erickson: An introduction to the man and his work, Brunner Mazel, New York, 1985 , p. 149

     

    C’est exactement ce que fait tout régime totalitaire national et socialiste optimisé, pas contraindre, séduire. Complètement hypnotisés, ma parole. La mélancolie ne vient pas de nulle part, elle a une cause et une seule, la reproduction de l’espèce, comme les vaches, à quoi le sexe est lié (la tristesse de ne pas trouver dans la fête des sens autre chose que la mort). Que les femmes y soient plus soumises ça se comprend, physiologie oblige, d’ailleurs Jésus ne blâme pas la femme adultère. Mais l’homme n’a-t-il pas autre chose à foutre qu’à se prendre pour un taureau? Quand il aura fini de se plaindre de pas assez baiser, le couillon moyen partira pour la guerre qu’il a pas vu venir, ce con. L’histoire fourmille de ce genre littérature, rien que pour 14-18 le nombre de caporaux et de sous off qui ont tenu des carnets pour raconter l’horreur de la guerre, sans jamais se rendre compte que cette horreur était le fait du principe féminin, qui voulait du sang pour lubrifier sa logique de machine à dupliquer.

     

    Artifice toujours, acte politique ou social. C’est ce que font les déviants, les pervers, ou les pères de famille, du moment que ça permet de violer une femme (le mariage plus politique caché derrière la loi). Mais les flics sont désormais aussi du côté des homos comme ils disent, des gays et lesbiennes (faut qu’elles trouvent un autre nom parce que ça écorche un peu les lèvres délicates du couillon de base, gay passe encore mais lesbienne reste mal connoté, trop soviétisée en quelques sortes !)  Les flics sont assez pédés eux-mêmes pour accepter de se faire enculer par des mecs qu’ils croient plus burné qu’eux mais pour les gonzesses, qu’elles leur gâchent pas le plaisir de tirer un coup avec leur broute minouche, faut bien que le guerrier se repose un peu.


    Où j’en étais ? Ha oui lu hier soir deux pages d’un roman à la con j’avais lu un été je m’emmerdais avec une gonzesse une éternité de ça. Mais comme j’en gardais un bon souvenir vu qu’il m’avait permis d’être seul en médiocre compagnie (ô le gougeat ! pardon Liliane), je le chope avant de m’endormir. Le type est à la ramasse dans ses contradictions. A un moment, je cite : « j’ai fait trois siestes dans ma voiture et chaque fois je me suis réveillé ravi de vivre sur cette terre malgré la nature désespérément faussée de notre existence. » Ce qui est faussé pour lui c’est la nature, sa vision de la nature et donc de son existence. Faussée parce qu’infinie. Impossible de borner le désespoir qu’engendre la nature et sa relation intime avec le temps. Le problème des américains, même s’ils ont du sang indien dans les veines comme Jim Harrisson, c’est qu’ils n’ont pas assez d’imagination pour concevoir l’immaculée conception. Les fantômes qu’ils préfèrent sont les leurs, ceux qu’ils se sont fabriqués de bric et de broc en vrac depuis la naissance de leur nation. Pour faire court, c’est leur façon d’utiliser la sexualité, d’en faire un acte revendicatif, politique, le bonheur familial (en se faisant croire à eux-mêmes et donc aux autres que c’est un acte naturel, pas du tout biblique, d’où l’exclusion de Marie mère de dieu, pour ces branques), qui les incitent à plus de pédérastie, de lesbianisme, de perversion et d’inversions diverses, la famille n’étant pas la moindre de ces déviances. Ainsi le sexe peut-il aussi servir la littérature, sachant que les meilleurs auteurs ont su s’en passer sans éviter l’écueil de l’éternel féminin.

    Tout le roman d’Harrison est imprégné des lamentations de ce pauvre couillon qui se fait balloter par ses femmes et qui l’avoue en toute sincérité, comme s’il essayait de se persuader qu’il devait en être fier, ce con !  De fait c’est une longue justification que ce roman, ce qui explique qu’il allait bien avec ma position de baiseur cet été là.

     

     

    Tiens l’autre jour que je marchais dans le village au bras d’une amie en cours de mission pour me disculper (c’est elle qui y a pensé, pas moi) de rumeurs sexuelles infâmes qu’une prétentieuse dépitée a débité, of course, fait courir sur mon compte, alors que nous longions le cimetière et que je lui disais que le sexe, entre nous, on s’en passerait bien, elle a aussitôt répondu en rigolant que quand on avait plus envie de sexe c’était là qu’on finissait, en désignant le cimetière. Au moins elle est honnête Irina. Mais la génération d’en dessous, trop pressée de ressembler à l’occidentale qu’elle croit plus heureuse parce que plus riche, se met à se prendre au jeu de mettre sur l’homme l’obsession du sexe. L’hypocrisie vendue avec le libéralisme. Leurs mères n’ont pas su les convaincre ? Mais in fine ça fait quoi ? au lieu de s’éclater dans le sexe elle s’éclate dans le virtuel, l’internet, l’argent, la culture, et donc aussi dans le roman, comme notre Harrison avec un seul S comme Sirène. C’est la même chose, musique, sexe et virtualité ! Le sexe est virtuel, s’il est naturel. L’espèce humaine n’a jamais existé si elle est naturelle, pas plus que les espèces qui ont disparue et qui vont disparaitre, or tout porte à croire qu’elle ne l’est pas (naturelle) donc, elle existe sous une autre forme. Et cette forme est nécessairement prophétique.

    C’est ce que je m’en vais vous prouver.

     

     

     

    (Comme je ne crois pas au hasard il y a entre Erickson et Harrison la même mixture génétique scandinave et indienne. Quand Tor rencontre le grand Manitou, transe par-ci transe par-là. Si Erickson croit que l’inconscient est un allié, il aurait dû se poser la question de savoir de qui cet allié se revendique, dieu ou diable, bien ou mal. Pour Shakespeare il ne fait pas de doute que c’est le mal, cet inconscient, puisqu’il nous rend lâches, fainéants et menteurs. Mais Erickson n’a pas lu Shakespeare apparemment et Harrison non plus. Ça leur fait encore un point commun.)

     

    Pour conclure mes bien chers frères, un chrétien ne peut regarder le sexe que comme une perte de temps, et c’est se reposer que de perdre son temps. Or Dieu lui-même s’est reposé. Mais il est Dieu. Je ne suis pas si sûr que l’homme a droit à ce privilège. Une question qui mérite qu’on la creuse ? à condition d’avoir vraiment rien d’autre à foutre.

    Bon, ferais bien avec un peu de repos ce dimanche.

    Sur ce, mes bien chers frères, je vous libère à vos au cul passions dominicales.

     

     

    *j’aurais pu dire un barbarisme, c'est évident, mais à ce jour au cul mesdames, aucune hésitation, profitez de nos soldes sur les foulards en provenance d’Iran, le sang est encore tout frais, c’est un acte humaniste !

  • La bible pour les nuls

     

    bible-image.jpg

     

    4:12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et mœlles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.

     

    Trouvé dans les épitres de Paul aux Hébreux.

     

    La sagesse contenue dans ces propos n’est pas facile à percevoir. L’âme n’est pas indissociable de l’esprit, et d’une. Prends ça dans les dents toi qui t’imaginais bêtement que c’était la même chose ! Pour le coup t’as manqué d’esprit. Pas grave, maintenant tu sais.

     

    L’épée quelconque à deux tranchants, c’est l’ironie. Qualifié de quelconque en ce sens que c’est une façon de l’esprit très commune, très répandue, les enfants s’y mettent très tôt à l’ironie. Ce genre d’esprit ne résiste pas longtemps à une âme noble et généreuse. Il y a donc une parole de dieu qui sait voir l’âme derrière l’esprit. Vous voilà prévenus les petits malins !

     

    Jointures et moelles peuvent être compris comme des parties de fonctions différentes mais apparemment semblables par leur importance. Les jointures sont les chevilles, dans les divers sens de ce mot, cheville ouvrière, cheville poétique, cheville financière, tout ce qui permet l’assemblage, qui fait tenir ensemble. Les moelles sont les organes souverains. Que serait un édifice ou les jointures n’assemblerait que des organes pourris ?

    L’esprit fait le lien, la jointure, le liant, sur un bon fond comme sur un mauvais. Mais une âme noble, même rendue boiteuse par manque d’esprit ne fait pas fond sur le mal.

    L’âme est supérieure à l’esprit comme la moelle l’est à la jointure, comme les sentiments du cœur sont rarement à la hauteur de ses pensées (traduisez : mieux vaut juger un homme sur ce qu’il ressent ou fait que sur ce qu’il pense ressentir ou faire). C’est en ça que la parole de dieu est vivante et efficace, elle n’explique pas, elle implique. Je veux dire qu’on y comprend rien si on ne s’implique pas soi-même. Vaincre son propre esprit pour mesurer la valeur de son âme est donc un travail que nous évite la lecture des Ecritures.

  • Lethal weapon 2

    Si le confort que fournit l’internet  aux âmes qui se voudraient charitables est une arme fatale, c’est parce qu’il leur apporte sans effort le confort spirituel ! Si le Christ n’encourage pas le moins du monde ce confort-là, ni le matériel d’ailleurs, c’est parce qu’il sait très bien où ça mène en vérité : à la mort spirituelle (il suffit de penser à un obèse vautré de caviar pour voir que les conforts nutritionnels ou matériels sont tout aussi délétères). Or les femmes ou les enfants ont une sorte d’instinct naturel pour sentir la vérité, c’est dès que ça leur devient inconfortable, et au fond, c’est le mauvais sens le plus répandu, la peur de la mort. De là qu’elles peuvent pas la regarder en face, cette vérité que le confort spirituel est fatal ; tout simplement parce qu’elles ne le veulent pas ! Elles peuvent toujours faire croire à leurs pédés de mari que c’est leur inconscient, mais c’est juste la trouille !  Pour elles, c’est un argument suffisant. Les hommes qui cautionnent ce genre d’argument feraient mieux de se demander  où est la reine de ces petites ouvrières soldates qui leur commande cette morale impitoyable de la nécessité qui les rend si paresseux ET infatigables. (Qui choisit de prôner une morale du travail ET du confort ?  comme si ce n’était pas idiot : le confort par le travail revient à se reposer pour se fatiguer avec comme objectif toujours apprécié des fainéants de se reposer ceci afin de mieux pouvoir se fatiguer, etc. ça tourne autour de sa queue. Une morale tout juste bonne pour des insectes donc !)

     

    En prenant le risque de rapprocher la femme de l’enfant, dans son comportement vis-à-vis de la vérité, on peut voir à quel point l’envie de retour aux valeurs de l’enfance prônée par les artistes capitalistes pour plaire à un public féminisé qui ne supporte pas le scandale, contraints qu’ils se croient de vivre de leur art, c'est-à-dire surtout éviter l’esclavage du gagner sa vie, à quel point ce désir est dans l’intérêt de cette souveraine des abeilles qui nous fabrique sans faiblir les petits soldats moumounes impayables (c’est une image car on les paie toujours trop cher) du capital. Le meilleur client du VRP, c’est l’enfant, disons son comportement (quoique apparemment imprédictible, il est tout à fait prévisible). Travailler à tourner le peuple vers ce comportement, à l’encourager en laissant faire l’apologie du rêve, de l’innocence, de la sincérité, de la spontanéité,* du droit à l’erreur, du comique de dérision, de la poésie, de la musique, du cinéma et de la culture de la culture, tout en le maintenant occuper des huit heures par jour dans une alvéole de la ruche (encore une image) est le processus naturellement adopté par tout régime libéral, communiste, socialiste ou théocratique (un processus aussi révoltant que celui qui pousse les enfants chinois à travailler, mais une seule chose à la fois sinon les blondes décrochent) ceci avec l’aide de ces mêmes artistes, innocents (ou hypocrite !), de cinéma, de la musique et de la culture ainsi que leurs dévoués acolytes journalistes et autres essayistes romanquêteurs de mes deux qui les font rêver avec de la lumière qui bouge et des violons, du rêve intra-utérus, qu’ils encensent, qui fait qu’au lieu de dénoncer ce processus, dont ils sont les premières victimes, ils font l’apologie de ce qui le renforce. Pure innocence, fatale ignorance, et c’est la mort la mort toujours recommencée, quelle pitié ! (rendons justice à Brassens d’avoir traduit l’azur de ce couillon de Paul Valéry en ce qu’il est vraiment, la mort !)

     

     

    canard-punisher.jpg

    Evidemment le même internet est une arme largement aussi fatale dans les mains d’un saint si, tout comme Jésus, ce n’est pas le confort spirituel qu’il nous apporte.

     

    Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère;

    Matthieu 10:35

    Pour un apôtre de la religion athée de la famille, c’est un blasphème purement et simplement. Haro sur le blaireau, le troupeau est menacé !

     

    *On trouve dans l’évangile de Marc ces mots de Jésus: 10:15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.

    Mais il est bien entendu hors de question de considérer la ruche comme le royaume de Dieu. Que le diable se serve de la parole divine n’est pas surprenant pour un chrétien, un mécréant n’y verra, bien entendu, que du feu !

  • Spiritual confort = lethal weapons

     

     

    marelle.jpg

    Le confort que procure l’internet aux faignasses qui aiment à faire dans l’humanitaire, ce confort est une arme fatale. Elles peuvent signer des dizaines de pétitions par jour sans avoir à mettre un string, des hauts talons et le pied dehors. On a même pas l’espoir que ces cintrées crament au Grand Bazar comme ce fut le cas il y a un siècle, ce qui avait donné matière à scandale pour un écrivain implacable comme Léon Bloy. J’en connais qui vont jusqu’à raconter qu’elles ont des insomnies pour faire croire à leurs bonnes intentions. Comme si la charité pouvait causer des angoisses ! Ce qu’une femme ferait pas pour un peu d’indulgence temporelle ! Jésus lui n’a pas encouragé le zèle de la bourgeoise, à voir comme il démolit Marthe qui s’active à le servir quand l’autre Marie l’écoute en silence. Il avait dû remarquer lui aussi que plus elles s’agitent moins elles agissent. Que celles qui ont des oreilles entendent ! Que les autres fassent de la musique ou en écoutent, les poules pondent mieux sur du Mozart, pas vraiment un scoop !

    J’ai été musicien, je sais de quoi je parle. Même médiocre, un musicien est un misogyne qui s’ignore. Il prend les femmes pour des instruments. Une femme musicien c’est un peu la tête à toto, zéro plus zéro. Car en fait tous les musiciens sont femme ! Des âmes de comptable, des moumounes comme disent les canadiens qui n’ont semble-t-il pas hésité à qualifier ainsi leur chef politique (le tiens pas de source très sûre mais ça m’a impressionné). Qui aujourd’hui pourrait espérer virer Sarkozy en le traitant de pédé ? Sûrement pas un Zeymour ou un BHL encore plus moumoune que lui.

     

    Un homme qui a un minimum de dignité, qui sait faire taire la femelle qui ne sommeille jamais en lui, cet homme ne devient pas le président d’une république bananière en goguette, une salope qui suce du dollar et branle de l’euro. Encore moins une vedette de la chanson ! Cet homme-là sait que le royaume de dieu ne peut pas être sur la terre, pas plus en France qu’ailleurs. Et pourquoi pas au Liberia ! Au Liberia ?  Après tout un des chevaux de l’Apocalypse est noir !

    Ceci : les horreurs qui ont lieu au Liberia et que pas une de ces fainéantes ne relaient comme elles disent, faute d’être tenues au courant par le philosophe guerrier, le tartuffe BHL, ces horreurs, qui sont à peu de choses près les mêmes partout dans le monde, les laissent complètement froides. On peut pas être au four et au moulin, c’est leur devise. Qu’elles s’y fassent enfourner de bon cœur dans leur moulin, ou mouliner au fond de leur four, c’est toujours ça qu’elles n’auront jamais le courage d’avouer. Ainsi sont-elles vouées à être la proie d’abrutis zélés qui les confondent aisément. L’animation sur le blog de BHL est en effet confondante de niaiserie et surtout de sottises pédantes et prétentieuses. Le genre qui plait aux femmes et aux moumounes qui se croit intelligents.

    La moins conne des femmes sait très bien que BHL est un petit garçon qui a peur de sa maman, pas besoin d’avoir fait un doctorat en communication pour s’en rendre compte. Après il peut dire n’importe quoi on est sûr qu’il va pas penser le moindre mal des femmes, pas dangereux le bonhomme, il sait pleurer, ça se lit entre les lignes. Donc il a raison, n’y revenons pas. Et puis il est si cultivé, on en mangerait. Si les femmes aiment les imitations c’est parce que l’authentique les inquiète de trop, que c’est trop pour de vrai, dangerous my dear, trop compliqué en plus. Et la philo authentique, ça existe pas en prime, c’est toujours du bavardage social ou politique. C’est pas un type comme Aristote qui va me contredire, lui qui préférait la vérité aux amis, comme ça qu’il a dit son fait au philosophe Platon, son maître ! excusez du peu ! Aristote est péripatéticien comme Marx est matérialiste, parce qu’il faut une pensée dynamique pour vaincre le prisme de la nature toujours en train d’improviser. Une pensée en marche vers… enfin, tu sais!

    Sinon, tu sais où tu peux aller te faire mettre, chez Lévy on rase gratis !

  • Face de bouc

    Qualifié d’administrateur, devant gérer sa page personnelle, l’utilisateur face book c’est l’homme politique de soi-même. Souverain, Président, Dictateur, Rebelle, Soldat, Prêtre, Poète, il faudrait dire la Femme politique tant celle-ci est au cœur de toutes ces fonctions-là. C’est la femme au cœur du Roi qui le pousse à laissait commettre le meurtre au nom de la politique. Au cœur du soldat c’est encore elle qui le pousse à tuer les enfants de l’ennemi, ou à les épargner, ce qui revient au même : l’obsession de la génération, de l’inceste. Elle qui tente le prêtre et le pousse au crime de la chair pédiatrique, et enfin au poète elle donne ces chants désespérés, ceux qui poussèrent les furies à faire de la pâtée du corps d’Orphée. Ce dernier les recouvre tous. Comme lui, ils ont tous quelque chose à nous apprendre ! à commencer par l’inutilité de se retourner sur la femme vu qu’elle existe pas ! Le fleuve coule pour l’instant sous la terre, avec des puits qui remonte à la surface, qui sont des sources pour les âmes perdues. (sûr que toutes mes grand-mères sur cinquante générations auraient adoré avoir une page face book, du côté des hommes, même pas encore commencé avec moi ! mais je dois beaucoup au blogging, un sport parfois très édifiant)

    En tant qu’utilisateur face book j’ai cinq amis et toujours quatre qui me parlent jamais. Faut que je retrouve Benoit, alias Charles Ingall, pour remplacer les gozesses faut des types burnés de la charité, sinon, autant avoir 4 356 amis, voire des millions comme le docteur House !

  • Le prix de la charité


    bleu.jpg

    Impossible de rester inactif, chaque seconde compte pour certains. Une bourgeoise à qui j’ai avoué mes travers charitables s’en est prise aux femmes iraniennes condamnées à mort par des fanatiques religieux (en vérité des politiques qui se servent de la religion et non pas l’inverse comme voudraient le lui faire croire les journalistes à la solde des marchands d’arme). Elle a écrit un truc sur son blog et relaie l’information, comme on dit puis. Elle pense sans doute m’en remontrer question charité. Tout ce qu’il fallait pas faire mon pauvre monsieur ! D’abord ça se montre pas la charité, voire à celui à qui on l’accorde et encore ! et ça en remontre encore moins. C’est juste un petit film qu’elle se joue pour se distraire. Elle se grise. Ensuite elle alterne avec des histoires de cul… la gueule de bois ! La charité vue de cette manière a tout à voir avec la chair. Il lui faut donc des condamnées à mort pour qu’elle se prouve, à peu de frais, qu’elle a un cœur ET un sexe. Les mecs condamnés à mort pour avoir prêché la pitié, comme Jésus, ça l’intéresse pas. Pas encore. Quand la mode viendra peut-être. En vrai il y a peu de chances. La seule différence de Jésus avec tous les autres c’est qu’il ne perd pas de temps à baiser ou à justifier ça. Tous les autres gourous ne pensaient qu’à ça, on l’a vu. C’est inexorable. Le sexe est le prisme peut-être le plus difficile à éviter si on veut y voir clair. Christ est le seul à esquiver l’écueil. (s’il n’est pas le fils de dieu, il a encore plus de mérite, soyons francs !) Ça se voit clairement dans ce qu’il dit. Pour ceux qu’ont pas une bite sur le front et une paire de couille qui leur pendent sur les yeux.  Chaque seconde vaut son pesant d’or fin quand on sait où on va. Et quand on est convaincu d’aller à la mort, ça vaut son pesant de plomb en vérité.

    La charité ça consiste parfois à dire à un pote ce qu’on pense vraiment, à condition qu’on pense vraiment que ce soit vrai. Si on s’est trompé, il se peut qu’il pardonne, mais si on a eu raison, on est presque sûr du contraire. Y a pas beaucoup de gens capables d’entendre des choses vraies sur leur compte.
    Pas beaucoup de gens capables de les dire non plus.

    Tiens, justement, hier j’ai passé deux heures à répondre au mail d’un pote qui se décide enfin à me parler vrai, et hop ! tout perdu dans une fausse manip. Je vais même pas lui dire et pour comble je vais en écrire deux fois plus long. Je le dis mais le ferai-je ? Faut dire qu’il mérite un sacré décrassage et que je préfère même pas anticiper sur l’ampleur de la tâche. Mais tout se doit d’être fait promptement et dans la discrétion. Que ça se sache, par ceux qui le peuvent, mais que ça se dise et tout serait à recommencer.


    En attendant les femmes iraniennes condamnées à mort, si elles en réchappent, elles me devront une fière chandelle. Dire qu’elles le sauront jamais ! Je les mets dès ce soir à l’ordre du jour de mes vêpres, grâces soient rendues à ma bourgeoise. Les voies de l’Esprit, tout de même, ma pauvre dame, c’est quelque chose ! ça se voit pourtant pas !

    Ha les paradoxes !  vraiment avoir rien à foutre.

    N’empêche que si j’étais une femme iranienne condamnée à mort je suis pas sûre d’être bien contente de savoir qu’il y a des mecs comme Fodio qui font la charité à des femmes tartuffe qui se servent de moi pour se payer des indulgences au prix de mon angoisse. Peut-être que je penserais avec émotion à la compassion de ces femmes aussi angoissées que moi par la mort. Peut-être aussi que je me mettrais à essayer de comprendre pourquoi ma vie doit être prise, au nom de quel démon politique et social, de quelle idée de bonheur sur la terre, et que le nom de dieu n’est qu’un prétexte à la soif éternellement féminine de pouvoir qui poussent les politiques iraniens à une telle violence envers leurs consœurs. Si ces mecs étaient des hommes, il leur dirait comme Jésus : va et ne pêche plus ! ça c’est de la charité ! premier prix j’en démords pas. Qui dit mieux ? non parce que ça veut quand même dire que le plus dur reste à venir, supporter qu’elle recommence encore et toujours, l’admettre sans s’en plaindre ni l’ignorer. Ça demande un certain courage.

    Mais ces Ayatollas-là, on pourrait toujours essayer de leur couper les choses, je parie ma bible qu’ils en ont pas ! Peu d’espoir pour ces femmes donc, les luttes de femelles sont, en général, impitoyables. Vais quand même faire brûler un cierge, en cachette de ma Mélanie vu qu’elle serait capable de partir à cheval dessus, comme dans la chanson !

  • Injusticiable portrait.

     

     

    Soyons juste, suis un piètre marxiste, un chrétien médiocre, un mauvais fils, mari, père, beau-frère, oncle, copain, cousin, voisin, suis pas fort en mathématiques des fluides et quasi nul en macro synergétique. Poète imbitable, romancier à la ramasse, prêcheur pathétique, lamentable soldat, musicien de pacotille, baiseur passable, collectionneur inacceptable, sans passions douteuses genre vélo, moto, auto, boulot, dodo, narco, alcoolo, musico, cinémo, mots, peau, flots, bateau, photo, bobo, piano, mollo, grosso, merdo, pédo, scato, raclo, barjot, toto, coco, chapeau, galop, négro, ha oui, j’ai un gros nez et les jambes trop courtes, ni trop propre ni très sale, de taille moyenne et d’une beauté improbable. Quelques finesses de traits et des proportions pas trop bâclées n’évitent pas une première impression défavorable. Mais ça ne tient pas la route, dieu merci… Le feu de mon regard efface vite l’impression générale et la puissance qui jaillit de mes yeux vulgairement bruns, noisettes en temps de paix, noirs dans l’ire, en ont cloué plus d’une au pilori de l’Enfer. Combien sont-elles à s’être damnées pour ce visage d’une laideur manquée, ce corps parfaitement imparfait, sous l’empire de ce regard qui dit toute la vérité, rien que la vérité-levez-la jambe droite et dites je jouis ? aucune idée ! Ai bien sûr été tenté très tôt de tenir une liste mais vite renoncé faute de critères acceptables pour m’appuyer la mémoire. Maudit sois-je à m’être donné au diable plus souvent qu’à mon tour et de l’avoir distrait avec mes tribulations.

    Mais la pitié que je croyais m’accorder était celle de Dieu. Le glaive est à double tranchant ! Le nombre incalculable de zéro pointé ne m’a pas désespéré car tous ces domaines où mes piètres talents trouvent à s’exprimer, tout ça me remplit de gratitude et m’incite naturellement à la charité. Ce qui fait que mauvais en tout comme je le suis, je suis une vraie crème d’homme. 5:5 Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre!

    Je me fous de la pitié de Satan, ma longue misère n’étant qu’un mirage, seule la pitié de Dieu qui m’a tant donné, l’air de rien, m’est importante. Si peu et cependant avec des possibilités innombrables, au prix d’un sacrifice immense.

     

    Comme le dit si bien Shakespeare dans la bouche d’une femme, une fois n’est pas coutume : The quality of mercy is not strained, la pitié ne se commande pas, elle vient du Ciel et, comme une tendre pluie, arrose tout ce qui se trouve en dessous, It dropped as the gentle rain from heaven upon the place beneath, elle est doublement bienfaisante à celui qui l’accorde comme à celui qui la reçoit, it is twice blessed, it blesseth him that gives, and him that takes, elle est la puissance des puissances, mightiest in the mightiest.

    Après ça, pour être tout à fait honnête, convenons qu’avec la seule justice, aucun d’entre nous nous ne connaitrait le salut. Dans la prière nous invoquons la pitié pour ceux qui nous ont offensés et pour nous-mêmes qui avons offensé. Ceci dit pour mitiger le bien-fondé de ma cause. Je ne peux quand même pas me montrer impitoyable avec moi-même ! D’ailleurs ma sainte famille s’en charge très bien pour moi! Je sais, ils ne savent pas ce qu’ils font…Mais doux Jésus, quelle pitié !