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  • Au boulot


    Satan c'est l'artisan des entités légales. Ce à quoi il nous a réduits. De la chair légale. Même morte, par ailleurs, elle reste légale. Et la vogue pour l'incinération ne doit rien au hasard. Les gens qui n'ont jamais vraiment cru en Dieu ni diable souhaitent faire brûler leur corps après leur mort. Après l'avoir grillé au soleil, de leur vivant. Satan récupère sa part de cendres et dieu sait qu'il est pressé, c'est dans l'Apocalypse.

    Peut-être que c'est une histoire de balance entre le poids des cendres qu'amasse le diable et la pitié de Dieu. Peut-être qu'à partir d'un certain tas de poussière, Il renoncerait. Maudit conditionnel. Il est évident que je ne fais que lui attribuer ma propre paresse, c'est un fait néant. Vade retro, je retourne à la mine de mon stylo.


  • Cinéma suédois?


    Non c'est pas une bonne idée.

    Mais pourquoi ?

    Donne-moi une seule vraie bonne raison.

    Mais tu es la raison.

    La flatteuse ! Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute, mais pas l'adresse de mon blog. C'est une femme que j'ai aimée qui me le demande, ouf. Elle serait flattée de le lire, peut-être, mais j'étais très jeune et très con, donc c'est pas si flatteur que ça. Je lui ai fait cadeau d'une très belle petite fille. Ça m'a coûté un max, pas en argent, en sacrifice. Quand on est jeune on croit à ces fadaises de famille, tu parles. Moi j'ai pas pu. Six mois j'ai tenu avec la mère et beaucoup plus avec la petite. J'avais du temps à perdre, c'est-à-dire que je me croyais riche de temps, alors j'ai fait la deuxième mère. J'ai même obtenu la parité complète dis donc. Une semaine sur deux. Là, j'étais peinard. Je l'emmenais partout la gamine ; à deux ans elle dormait dans la baignoire de mes potes. A trois ans elle allait se coucher comme une grande ; à quatre ans elle écoutait tout ce qu'on disait en tripotant  ses jouets. Un soir j'étais chez un voisin et je l'avais laissée endormie. J'avais laissé la porte ouverte pour le cas où elle se réveillerait. C'était pas une bonne idée. Du coup elle s'est réveillée et comme elle m'a pas trouvé elle a essayé la porte, l'a trouvé ouverte, s'est mise à flipper, à pleurer ou à frapper aux portes. Résultat quand je suis rentré, plus de gamine mais un mot de la voisine. Bref, plus de peur que de mal. Peu de temps après je me suis fait piquer ma bagnole alors que j'étais chez un pote. Cette fois j'avais fermé à clef. La connerie. Du coup, plus de clefs, j'ai dû rentrer chez moi avec deux flics et là, oh bonne surprise, la porte était ouverte. Putain j'avais encore oublié de la fermer. Les flics ont même pas été surpris, la gamine dormait, re-plus de peur que de mal. Il m'est arrivé souvent de ces sortes de doublons d'histoire. Comme pour me montrer que le hasard ne peut pas exister. J'en ai pris l'habitude, et je dois être de plus en plus convaincu puisque ça m'arrive de moins en moins.


    La foi est un sentiment très naturel. On le développe culturellement jusqu'à 20 ans après quoi il faut choisir. Faire la part entre nature et culture. La révélation c'est quand tu comprends enfin le sens des écritures et que toute cette nature en toi s'appelle Dieu. Et qu'en plus du sentiment de foi, Il a mis pour faire bonne mesure tout un tas de saloperies que si tu mélanges mal ton affaire tu te retrouves avec l'angoisse de mourir collée aux doigts. Non crois-moi c'est sérieux, tu peux pas arranger le truc à ta sauce avec Dieu. Je parle du dieu chrétien, de Christ bien entendu. Pour les apôtres qui ont été témoins de ses miracles et de sa résurrection évidement qu'il ne s'agissait pas de croire puisqu'ils avaient vu. Il fallait en passer par là avec cette engeance d'incrédules qu'étaient les hommes de cette époque. Après deux mille et quelques années mon bilan, c'est qu'aujourd'hui s'il revenait, il aurait pas vraiment besoin de faire de miracle. Il lui suffirait de réhabiliter, en se servant de leur pensée véritable, quelques hommes comme Marx/Engel, Bacon/Shakespeare, Aristote et Molière et deux ou trois autres, Balzac, Baudelaire... Démocrite.

    S'il vous parle d'un cinéaste comme Bergman, alors fuyez, c'est un fake !


  • Aussi sec!


    Un gazier qui aurait des ambitions littéraires de nos jours, il se cherche un stylo, mais surtout un style. Un autre qui a des ambitions plus nobles cherche à n'en pas avoir. Le style en littérature, c'est comme le truc en commerce. Y a longtemps, j'ai connu le type qui avait « inventé » le portefeuille avec une petite barre en fer au milieu, pour tenir les biffetons. Le Truc ! Voilà à quoi ça se résumait (,)* son truc ! Nature que le type avait rien à dire en dehors de ça. Il avait trouvé le truc qui lui permettait de se branler pour le restant de ces jours, par delà le bien et le mal. Et ce serait l'ambition des quelques six milliards de connards sur terre : trouver le truc qui leur permettrait de se branler pour le restant de leurs jours sans avoir à trimer comme des esclaves. Belle réussite l'humanité, dis donc. Etre humaniste aujourd'hui c'est quoi ? gagner un max de pognon pour en donner proportionnellement le moins possible aux autres et se payer le luxe de faire des discours sympa pour les manants !

    Je connais un député, le type avait assez de fric pour en donner aux pauvres, il est devenu maire, pas maire d'Issy-les-Moulineaux, mais maire (mémère aussi) d'une capitale. Avec ça que les gonzesses s'imaginent que c'est un homme bon, très bon, il a donné son argent (ben voyons) à des pauvres! Il a acheté ses électeurs tout simplement. Et qui est-ce qui l'en aurait empêché ? des journalistes scrupuleux ? Oui, d'accord, certes, mais pas dans son pays. Quand on a les moyens d'acheter les pauvres d'argent, on a ceux d'achetez les pauvres d'esprit, en plus ça coûte moins cher. Ha oui, j'oubliais de dire, le type est banquier. Il a vendu sa banque pour 750 millions de dollars, ça laisse de la latitude pour payer deux ou trois baveux. Pour ce qui est de la valeur du bonhomme, certainement qu'il vaut bien l'inventeur du larfeuille à biffetons. En fait, y a pas de différences entre eux, juste une question de circonstances. Et pourquoi le trouduc au larfeuille se donnerait-il pas pour mission de faire le bien ? Quand on a ce genre de morale pour éducation, on devient vite politicien. Dès qu'on met le doigt sur l'argent on le met sur la politique, c'est inexorable. Pas à cause du pouvoir, non, trop facile, à cause du sang. Pour se croire l'auteur du flux menstruel de la femme. Je sais, c'est odieux, mais qu'on me prouve que c'est pas vrai et je le retire aussi sec.

     

  • et avec ça?


    « Pendant ce temps-là, notre mauvais génie travaillait à nous perdre. Nous étions dans le délire du plaisir, et le glaive était suspendu sur nos têtes. »


    L'abbé Prévost


    « ...Et surtout, ô mon cœur, ses lèvres de rubis,


    Larges roses de feu, comme on en voit en rêve,

    Et dont le fier carmin, d'un sourire enchanté,

    Ressemble à du sang frais sur le tranchant d'un glaive. »


    Théodore de Banville.


  • En avant marche...arrière!

    Ma gymnastique tournerait au gazouillis si j'y prenais pas garde. Alors je le dis tout net, je tue mes canards moi-même. C'est d'ailleurs comme ça que je suis devenu musicien. Alors les gazouillis, j'en connais un sacré rayon, faut pas me la faire, c'est pipeau, mensonges et hypocrisie de première. Je connais la musique, et c'est bien pour ça que je n'en écoute plus, du tout, même pas la dodécaphonique, ni le marteau de boulez, comme mes potes du club, alors la chtouille sonore qui passe à la radio, au cinéma, dans les ascenseurs et les galeries marchandes... au club Miso on écoute l'effrayant cahot du monde en fond sonore. La musique, c'est bon que pour les enterrements ou les naufrages ! Pour les naissances on gazouille. Comme au printemps les piafs ! Après faut grandir, c'est comme ça qu'on apprend la musique et à marcher au pas...de l'oie ou du canard, bêtement ridicule de toute façon.


  • Lapin Shakespeare


    SONNET #8

    by: William Shakespeare

    Music to hear, why hear'st thou music sadly?

    Sweets with sweets war not, joy delights in joy:

    Why lov'st thou that which thou receiv'st not gladly,

    Or else receiv'st with pleasure thine annoy?

    If the true concord of well-tunèd sounds,

    By unions married, do offend thine ear,

    They do but sweetly chide thee, who confounds

    In singleness the parts that thou shouldst bear.

    Mark how one string, sweet husband to another,

    Strikes each in each by mutual ordering;

    Resembling sire and child and happy mother,

    Who, all in one, one pleasing note do sing;

    Whose speechless song, being many, seeming one,

    Sings this to thee, 'Thou single wilt prove none.'



    "Entendre la musique, et pourquoi ouïs-tu la musique avec mélancolie ?

    Les délices ne combattent les délices, le bonheur se complaît dans le bonheur.

    Pourquoi aimes-tu ce qui ne te contente pas,

    Voire endures-tu l'ennui avec bonne grâce ?

    Si le bon accord de sons harmonieux,

    Comme par mariage unis l'un à l'autre blesse ton oreille,

    C'est qu'un subtil reproche t'est fait de confondre

    Dans l'originalité les éléments que tu devrais porter.

    Remarque comme une corde copule tendrement avec l'autre,

    Vibre de proche en proche par injonction mutuelle,

    Semblable ainsi au père, et l'enfant et la mère heureuse,

    Chantant en choeur une mélodie ;

    Dont le chant muet, pluriel, paraissant uni,

    Te dis ceci : "Ton existence seule n'en prouve aucune."


    Traduction Lapinos, explications ici.



  • code barre orthodoxe

    Pour Pâques les orthodoxes se disent Kristos voskrés, ce qui veut dire Christ ressuscité, ce qui est aussi le mot pour dimanche en russe. Et donc les gens s'appellent comme pour le jour de l'an ou Noël et se disent Kristos voskres pour le premier dimanche de Pâques. Mais tout ça c'est très traditionnel chez eux, très peu religieux en fait. La religion c'est celle de la famille, et les traditions cimentent solidement ce truc incestueux. Ça permet de se croire normal parce qu'on fait cet effort de rituel, c'est tout. C'est une famille peu centrée sur le père, c'est peu de le dire. Tout se joue entre femmes. Les hommes subissent le joug de tous les côtés. C'est pour être peinard que les mecs vont gagner du fric, c'est tout ce qu'on attend d'eux. On, c'est la mère, la grand-mère, la belle-mère, la femme, la grand-mère de la femme, etc.  En règle générale la femme choisit sa mère pour s'occuper de ses enfants. C'est vraiment des lignées de femmes. On garde le prénom des pères mais les noms restent aux mères. Depuis que le code les y autorise les femmes gardent leurs noms, qui est le nom de leur père.  Voilà donc des lignées de femmes qui se créent sans qu'elles-mêmes trouvent ça étonnant. Pour elles ça n'a pas plus de sens que de léguer un nom qu'on a reçu. Ça fait dans la généalogie comme un caprice et ça perd le fil. Autrement dit plus moyen de tracer les origines dorénavant. De toute façon un matricule devrait suffire, bionique si possible, comme les passeports Schengen. Un patronyme ? pourquoi faire...les esclaves n'ont qu'un seul nom : Spartacus !

  • Errements gravitationnels


    Lu dans un magazine scientifique qu'il y avait six bonnes raisons de renoncer à la théorie d'Einstein.

    D'abord la singularité de l'origine. Les tout premiers instants où toute les grandeurs -températures, densité, pression, courbure, etc. - deviennent infinies simultanément. La théorie n'est pas capable de prédire ce qui s'y passe, elle n'est donc plus valide. Vrai pour les trous noirs aussi où l'énergie est, elle aussi, infinie.


    Ensuite le problème qu'elle n'est pas quantique cette théorie, que ses lois ne s'appliquent pas au niveau atomique et subatomique.


    Puis vient la matière noire. Matière invisible. Hypotétique Neutralino, sorte de particule miroir avancent certains physiciens. Cette matière existe mais on en ignore la nature.


    Depuis qu'en 98 on a constaté que l'expansion s'accélérait, il a fallu accepter l'existence d'une énergie, qu'Einstein avait prévu en tant que constante cosmologique. Elle représente quand même 70% de l'énergie totale de l'Univers et on ne sait pas ce que c'est.


    Vient l'anomalie des deux sondes Pioneer qui se sont mises à ralentir en sortant du système solaire. Non prédit par la théorie de la relativité générale.


    Enfin impossibilité d'étudier les lois de la gravitation à petite échelle, vu la faiblesse de cette force. Pas d'étude en laboratoire donc.


    Quand on a six bonnes raisons de changer de slip on peut aussi bien en avoir soixante six ou même six cent soixante six ! L'unique et la seule bonne raison, c'est l'odeur de merde. Mais les physiciens doivent avoir le nez un peu trop dans le trou noir...ça pue l'origine du monde à plein nez.


  • Des idées au menu

    J'achète des poissons au marché et je les mets dans l'eau en rentrant ; ils revivent un peu, mais pas pour longtemps. Chiens, chats, canards, trois espèces qui adorent les poissons. Dans le baquet où je les mets seul un chat peut les attraper. Le cou des canards est trop court et après de vaines tentatives ils ont renoncé à la tactique banale. Ils ont alors adopté une stratégie plus fatale, mais qui demande une certaine intelligence. C'est très politique leur approche de la chose. Je me suis cru dans une fable quand j'ai vu ça. Le chat sort un poisson de sa patte griffue et le porte à la gueule pour aller le dévorer quelques mètres plus loin. Le canard qui se tenait embusquer se pointe et d'un coup de bec, fait fuir le chat qui abandonne sa proie a demi entamé, s'en saisit, le gloupe, lâche une grosse fiente et fait sonner un coin coin de victoire.


    Le poisson c'est les idées, le chat c'est Le Pen, et le canard, vous l'aurez deviné, not' président. Et le chien ? Il est resté à observer la scène, prêt à sauter sur l'occasion, l'erreur de calcul, l'impondérable, un poisson qui s'agite, qui rebondit, un canard qui trébuche ou une flaque qui rebute le chat, bref, un opportuniste. Le chien est un animal aussi naturellement politique que l'homme.


  • Mortibus


    Compte plus le nombre de fois où j'ai échappé à une morte certaine : un peu honte d'en parler vu que ça ne met pas mon courage en valeur. Et encore moins mon jugement.  Inspirer, expirer, plus haut les cœurs !


    A sept ans un nid de frelons, cru que ces satanées bestioles comprendraient que j'étais pour rien dans la démolition de leur nid. Tout le monde pouvait voir que c'était pas moi qui tapais du pied comme un beau diable. Pas chercher à discuter, les infâmes insectes ! Ce qui m'a peut-être sauvé c'est le sentiment d'injustice, je me suis défendu comme un bavard aux assises.


    A huit ans j'ai hésité longtemps avant d'enflammer un aérosol. Là, j'ignore ce qui m'a sauvé.


    Neuf ans et je me perdais en mer sur une planche à voile. Celle qui m'a sauvé avait un gros bateau, portait le doux nom de Solange et pas de haut de maillot de bain, comme une sirène.


    A dix ans, un accident de voiture qui est arrivé à ma sœur à qui j'avais cédé la place dans la mauvaise voiture, elle me l'a toujours pas pardonné, je la comprends.


    Onze ans et c'est la montagne, crise d'appendicite, opéré dans l'hélico, je brode un peu.


    Douze ans, une année tranquille, en revanche mes quatorze ans n'aurait pas dû advenir car à treize ans je me suis branlé à mort.


    A quatorze ans, plus une goutte de sperme en magasin, j'ai connu les couilles bleues, une vraie torture.


    A quinze ans je savais déjà que j'aurais sept femmes, une pour chaque jour de la semaine, même le dimanche.


    A seize ans je lisais Platon, Gide, Zola, Hugo, Faulkner, Nitche, Sade, Hesse, bref, tout ça aurait dû me tuer net.


    A dix-sept ans, j'ai manqué être piétiné par des éléphants à Jérusalem, je m'étais endormi dans un zoo par inadvertance.


    A dix-huit ans j'ai failli brûler dans une tente dans le Sinaï. Le pauvre type qui avait pris ma place y est resté, paix à son âme.


    A vingt ans je me suis perdu dans le désert d'une des îles canaries, je sais plus laquelle. J'ai été recueilli complètement déshydraté par un homosexuel, masseur de son état. Il n'en a pas lâchement profité, ne m'a fait boire que du lait et massé que les parties extimes, cause que je suis pas devenu homophobes ni homosexuel, je bandais pas, c'est tout, ça se commande pas, et ceux que je traite de pédé savent très bien de quoi il s'agit (on doit pouvoir trouver des homos plus virils que certains hétéros toujours collés au cul de leur gonzesse).


    A vingt-cinq ans je suis vraiment mort pendant quelques secondes. Au réveil j'avais plus de jambe, accident de la circulation. Dès ce moment-là je n'ai plus dormi que quelques heures par nuit. Mes jambes sont revenues, ce n'était qu'une vision post mortem, mais quelle impression ad vitam... ! (mes sept femmes du moment n'ont plus beaucoup dormi non plus.)


    A trente ans j'ai arrêté la polygamie. Je me suis rangé comme on dit.

    A quarante j'ai arrêté la monogamie. Je me suis arrangé.

    Depuis, je me dérange plus beaucoup. Je tire des leçons du passé.





  • N'est-ce pas que


    les gens sont marrants, ils s'imaginent parce qu'ils ne croient plus au père Noël que celui-ci va cesser d'exister ? Voilà qui n'est pas très raisonnable. Idem pour le diable. Mais là les conséquences sont un peu plus grave. Depuis que le compère Lapin a montré qu'il s'était réfugié au sein même de l'Eglise, il s'agit de sortir la tête du sable pour bien des catholiques. Pour les autres, ils font ce qu'ils peuvent pour tenter de l'oublier, c'est de bonne guerre. Mais qu'ils viennent pas dire que ça les rend moins coupable.

    Ce crétin de Jung en bon protestant avait le mot destin toujours près de l'anus, ce qui avait le don d'énerver Freud. Pouvait pas s'entendre les deux. Faut se les imaginer, le juif et le protestant, à se battre pour qui sera l'inventeur du hochet de la nouvelle humanité. D'un côté on va faire ça collectif, Jung, de l'autre on verra à rendre ça plus individuel, Freud,  mais leur grande affaire à tous les deux c'est l'inconscient. En voilà un père Noël tout indiqué pour les hommes nouveaux. J'emploie à dessein cette idée de Nitche, car le troisième larron teuton fait partie de l'embrouille. Trois boches : un chrétien, un juif, un protestant, trois façons de dire merde à Dieu.


    Pour se venger, Dieu créa Lacan.